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Strauss, Franz Josef

Publié le 10/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Strauss, Franz Josef (1915-1988), homme politique allemand, cofondateur de l’Union chrétienne sociale (CSU), le parti démocrate-chrétien bavarois.

2 LEADER DE LA CSU

Né à Munich en 1915, fils d’un boucher, Franz Joseph Strauss est étudiant en histoire et philologie dans sa ville natale avant d’être mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Nommé par l’autorité américaine d’occupation, membre de l’assemblée régionale de Schongau (Bavière) en 1945, il participe à la fondation de l’Union chrétienne sociale (Christlich-Soziale Union, CSU), branche bavaroise de l’Union chrétienne-démocrate (Christlich-Demokratische Union, CDU) et est élu au Bundestag dès 1949. Secrétaire général de la CSU de 1949 à 1952, il en est ensuite le vice-président jusqu’en 1961 puis le président jusqu’à sa mort en 1988. Candidat de la CDU-CSU à la chancellerie en 1980, après avoir supplanté Helmut Kohl, leader de la CDU, il échoue aux élections fédérales, remportés par les sociaux-démocrates d’Helmut Schmidt. Après la victoire des chrétiens-démocrates en 1982, Franz Joseph Strauss ne fait pas partie du gouvernement formé par Helmut Kohl.

3 MINISTRE DES GOUVERNEMENTS ADENAUER ET KIESINGER

Entré dans le gouvernement Adenauer en 1953, Franz Joseph Strauss a en charge différents portefeuilles, notamment celui de la Recherche atomique (1953-1956) et celui de la Défense (1956-1962), ce qui l’amène à diriger la mise en place de la Bundeswehr, l’armée de la République fédérale d’Allemagne (RFA). Mais, en 1962, il est contraint de démissionner, pour avoir donné l’ordre de perquisitionner les bureaux du magazine Der Spiegel. Soutenu par son parti, il n’est toutefois pas conduit à mettre un terme à sa carrière politique à cause de cette affaire. De 1966 à 1969, il est ainsi ministre des Finances dans le gouvernement Kiesinger de grande coalition avec les sociaux-démocrates (1966-1969). Il s’oppose ensuite à la politique d’ouverture vers l’Est, engagée par le chancelier Willy Brandt, et se prononce au Parlement contre les traités signés en 1970 avec la Pologne et l’URSS et en 1972 avec la République démocratique allemande (RDA), usant de la formule « liberté ou socialisme «. Dans le même temps, il maintient des contacts avec les pays communistes, se rendant en Chine en 1975 et accordant des crédits à la RDA en 1983.

4 PRÉSIDENT DE LA BAVIÈRE

De 1978 à sa mort en 1988, Franz Joseph Strauss est président de son land natal, la Bavière. Farouche adversaire des socialistes pendant quarante ans, Franz Joseph Strauss apparaît comme un personnage populaire mais controversé. Ses outrances verbales, sa démagogie et sa réputation de politicien parfois sans scrupules lui ont valu une image négative qui l’a accompagné durant toute sa carrière.

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