Devoir de Philosophie

une ordonnance visant à abolir la législation

Publié le 29/10/2014

Extrait du document

 

vichyssoise et rétablissant la Die République L'arrivée au pouvoir de Charles de Gaulle (1890-1970) en 1944 est l'un des grands coups de marre de ce dernier. Il ne possède aucune autorité populaire légitime, n'a pas été élu, n'est pas reconnu par les nations alliées et pourtant, dès son arrivée en France, le 14 juin 1944, il se conduit comme un chef d'Etat. Nul n'ose s'opposer à lui. Seuls les communistes peuvent y prétendre mais pour plus de sûreté, de Gaulle laisse à Paris une partie de la deuxième division blindée afin d'y faire régner le calme et l'ordre.

Le 23 octobre 1944, les alliés acceptent juridiquement l'autorité du Général. Pour apaiser les tendances

centrifuges qui menacent la France, il rejette le plan d'austérité de Pierre Mendès France et met en place des mesures économiques transitoires', lesquelles, en n'attaquant pas le mal à la racine, plongeront la France dans la spirale inflatoire pour plus d'une décennie. Son premier objectif atteint — une pacification relative de la France —, il vise à restaurer le prestige international français. Et il y parvient. Leclerc et de Lattre signent les capitulations allemande puis japo­naise alors qu'à proprement parler, la France n'a pas contribué de manière décisive à leurs défaites. En outre, il obtient pour la France un siège au Conseil per­manent de sécurité des Nations unies ainsi que le droit de veto qui est attaché à ce siège.

 

Une fois l'Assemblée constituante élue, il lui remet ses pouvoirs. Sa popularité est telle qu'il est élu chef du gouvernement à l'unanimité. Cependant, les rivalités internes et ce qui lui apparaît déjà comme les faibles­ses de la Ive République, le poussent à présenter sa démission le 20 juin 1946. On le verra réapparaître onze ans plus tard.

Liens utiles