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Wellington, Arthur Wellesley, duc de

Publié le 18/02/2013

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Wellington, Arthur Wellesley, duc de (1769-1852), général et homme politique britannique, vainqueur de Napoléon Ier à la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815.

Né à Dublin, en Irlande, entré dans l'armée britannique en 1787, il participa à la guerre contre la France en 1794 et en 1795 avant de suivre son frère Richard Wellesley, nommé gouverneur général de l'Inde en 1797. Gouverneur de Seringapatam en 1799, il remporta les victoires d'Assaye et d'Aragon sur les marathes en 1803. De retour en Angleterre en 1805, il fut anobli et entra au Parlement (1806).

Nommé lieutenant-général au début de la guerre en Espagne, il fut envoyé au Portugal pour repousser le général français Junot (1808). Sous les ordres du général Dalrymple, il s'efforça de couper le ravitaillement de l'armée française en pratiquant la tactique de la terre brûlée, laissant derrière lui des régions dévastées. Après l'évacuation du Portugal par les Français, il fut nommé commandant en chef des forces britanniques et s'attaqua aux armées françaises stationnées en Espagne. Vainqueur à Talavera en 1809, aux Arapiles en 1812 et à Vitoria en 1813, il obtint le retrait des Français de toute la péninsule Ibérique. Poursuivant les armées françaises au-delà des Pyrénées, il gagna encore la bataille de Toulouse contre le maréchal Soult en 1814. Il fut alors élevé au titre de premier duc de Wellington.

Nommé ambassadeur en France après le premier traité de Paris (1814), Wellington représenta son pays au congrès de Vienne, réuni pour décider du sort de l'Europe après les guerres napoléoniennes. Après le retour de Napoléon de l'île d'Elbe, la réunion du congrès fut interrompue en février 1815 et Wellington reçut le commandement de toute l'armée alliée occupant la France. Le 18 juin, avec l'appui des troupes prussiennes, Wellington remporta une victoire décisive sur Napoléon à la bataille de Waterloo. Il demeura pendant les trois années suivantes à la tête de l'armée alliée d'occupation, s'opposant au démantèlement de la France et soutenant le roi Louis XVIII.

En 1818, Wellington, revenu à Londres, entra au gouvernement. Nommé commandant en chef de l'armée britannique en 1827, il quitta son poste ministériel mais, à la demande du roi George IV, prit la tête du gouvernement en 1828. Opposé à toute réforme parlementaire, il mena une politique réactionnaire qui le fit surnommer le « duc de fer «. Wellington fit voter la loi d'émancipation catholique en 1829 mais, son refus de toute réforme ayant déclenché des troubles sociaux, fut contraint de démissionner l'année suivante. Il fut brièvement rappelé au poste de Premier ministre en 1834 puis au ministère des Affaires étrangères (1834-1835). En 1842, Wellington retrouva le commandement de l'armée britannique, qu'il garda jusqu'à sa mort.

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