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AGRICULTURE : Historique - Le sol Amendements et engrais Améliorations foncières : drainage, irrigation, remembrement Cultures sans sol

Publié le 29/10/2011

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agriculture

L'agriculture primitive possède trois caractères principaux. Il s'agit tout d'abord d'une agriculture pratiquée sans l'aide d'animaux, car ceux susceptibles de fournir une force de traction - cheval et vache - ne seront domestiqués que plus tard. D'autre part, la culture se limite à des céréales : orge, blé ou maïs. Enfin, les productions végétales sont entièrement destinées à la consommation humaine, l'élevage relevant alors d'une économie de prédation. Bien entendu, fumure, engrais et amendements sont encore inconnus.

agriculture

« L'agriculture peut être définie comme l'ensem­ ble des moyens mis en œuvre pour maîtriser la croissance et la reproduction des végétaux.

Elle comprend donc des techniques très variées.

qui vont de l'amendement des sols à la sélection des plantes cultivées.

On inclut habituellement dans cette définition l'élevage, dans la mesure où il est lié à la production végétale.

HISTORIQUE.

La maîtrise par l'homme des productions végétales utiles est relativement récente .

Alors que l'apparition de l'homme sur la terre date d'un demi-million d'années, les premières cultu­ res ont eu lieu il y a à peine une dizaine de millénaires.

C'est au Proche-Orient que le blé a été cultivé pour la première fois, mais ce n'est que beaucoup plus tard que fut tentée et réussie au Mexique, la culture du maïs.

L'agriculture primitive possède trois carac­ tères principaux.

Il s'agit tout d'abord d'une agriculture pratiquée sans l'aide d'animaux, car ceux susceptibles de fournir une force de traction - cheval et vache - ne seront domes­ tiqués que plus tard.

D'autre part, la culture se limite à des céréales : orge, blé ou maïs.

Enfin, les productions végétales sont entière­ ment destinées à la consommation humaine, l'élevage relevant alors d'une économie de pré­ dation.

Bien entendu, fumure, engrais et amen­ dements sont encore inconnus.

L'agriculture n'accomplira ensuite, pendant longtemps, que des progrès très lents.

Jusqu'à la fin du Moyen Age, les innovations les plus importantes concerneront l'utilisation de l'éner­ gie animale.

La traction animale était connue dès l'Antiquité, mais son efficacité limitée par l'utilisation du collier souple, qui étranglait la bête et l'empêchait de fournir des gros efforts.

A cette époque, la découverte du collier rigide permet d'en tirer un meilleur parti.

D'autre part, la ferrure - amélioration d'une découverte romaine - et la substitution de l'attelage en file à l'attelage de front, permettent · de porter la traction animale à un point de perfection qui ne sera jamais dépassé.

Les rendements sont cependant faibles.

Le rapport des récoltes aux semences ne dépasse pas 8 pour 1, et souvent moins.

Certains auteurs parlent même d'un rapport de 2 ou 3 pour 1.

Les techniques élémentaires comme le marnage permettent une certaine amélioration des sols.

mais, en l'absence d'engrais, la pratique de la jachère, consistant à laisser la terre se reposer une année sur deux ou trois, est courante.

La production agricole sera cependant à peine suf­ fisante jusqu'à la fin du XVIII" siècle ; les crises frumentaires (manque de blé), de plus en plus graves à mesure que la population augmente, nous le rappellent.

Au xvui• siècle, nous assistons aux premiers pas d'une agronomie scien:tifique.

La pratique de la fumure se développe ; la pomme de terre est acclimatée en Occident.

Avec la fln de la féodalité, les obstacles à une spéculation indi­ viduelle sont levés ; c'est, en Grande-Bretagne, le mouvement dit des « enclosures ».

Mais c'est au xX" siècle que s'accomplit une véritable révolution en agriculture.

Sur le plan des moyens mis en œuvre, la traction animale est remplacée, dans les pays riches, par la traction mécanique.

L'industrie fournit des en­ grais chimiques qui remplacent avantageuse­ ment le fumier de ferme disparu.

La produc­ tivité dépasse alors tout ce qui était connu auparavant.

Les espèces les plus rustiques dis­ paraissent au profit de variétés plus produc­ tives, parfois aux dépens de la qualité.

Ainsi, la production des pommes, en France, a décuplé en trente ans ; mais cet accroissement s'accom­ pagne d'une quasi-disparition des variétés loca­ les au profit d'une variété à gros fruits, mais pauvre de saveur, la « golden ».

Dans les pays riches.

les problèmes agricoles sont devenus ceux de l'écoulement des excédents.

A côté de cela, de nouvelles variétés sont créées par hybridation, comme le blé mexicain, qui sau­ vera peut-être de la famine les populations du tiers monde.

L'amélioration de la productivité que nous connaissons actuellement n'est pas due à des causes fortuites .

Mise à part l'évolution sociale qui fait de chaque agriculteur un entrepreneur, le point de départ en est l'énorme accroissement des connaissances, et notamment des connais­ sances portant sur le milieu.

LE SOL.

La science qui étudie les caractères chimiques et physiques des sols est relativement récente, ayant pris naissance en Russie vers la fin du XIX" siècle.

C'est la pédologie (du grec pedon, sol, et logos, science).

Le sol représente la couche meuble de l'écorce terrestre, et il n'existe pas un sol, mais des sols.

Leur étude sc fait en creusant une tranchée d'au moins un mètre de profondeur, et, à partir de là, en observant le profil de ce sol, composé de plusieurs horizons différents entre eux.

Un sol n'est pas stable, mais évolue sous l'influence des conditions physico-chimiques ainsi que biologiques.

Il provient d'une roche­ mère qui s'est transformée ; des roches-mères identiques peuvent donner des sols différents, en fonction du climat : du granit donne un sol latéritique dans les régions tropicales et un podzol (mot russe) dans les régions nordiques.

Certains sols arrivent à atteindre un état d'équi­ libre, alors que d'autres se dégradent.

Si le climat a une grande influence sur les transfor­ mations subies par le sol.

il y a aussi une intervention humaine : les cultures modifient le sol, les labours mélangent les horizons.

Le sol est également soumis à l'érosion, sous l'influence des vents et de l'eau, et ce sont là des phénomènes importants pour l'agriculture.

Dans les régions méditerranéennes, où le vent souffle très fort, on utilise des brise-vents (haies de cyprès) pour améliorer les cultures ;. »

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