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AGRICULTURE : La lutte contre des cultures les ennemis Insecticides- Fongicides- Désherbants

Publié le 29/10/2011

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Certains produits végétaux doivent obligatoirement être accompagnés d'un certificat phytosanitaire fourni par les autorités du pays d'origine. Dans certains cas, des agents de la protection des végétaux s'assurent du bon état sanitaire des produits importés. D'autre part, à l'intérieur de notre pays, le service de la protection des végétaux possède des stations qui font paraître régulièrement dans la presse régionale des « avertissements agricoles « fournissant aux agriculteurs différents conseils pour traiter (dates, produits et doses) lorsque l'attaque d'un parasite est prévue.

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« LES ENNEMIS DES CULTURES.

Les ennemis des cultures sont nombreux, et appartiennent au règne végétal aussi bien qu'au règne animal.

Les in.gectes fournissent un nom­ bre très important de phytophages (c'est-à-dire se nourrissant de matières végétales).

Certains sont réputés très dangereux, tels le pou de San José (Quadraspidiotus perniciosus), petite cochenille qui s'attaque à de nombreux arbres fruitiers : poiriers, pommiers, .

pêchers, etc., ainsi qu'à certaines plantes ornementales; O!t bien .

les mouches des fruits, le doryphore, les bruches.

Bien d'autres, qui ont cependant moins mauvaise réputation que les précédentes, sont également à craindre : pucerons , teignes, etc.

Quelques insectes, qui ne s'attaquent pas aux cultures proprement dites lorsqu'elles sont dans les champs, peuvent cependant avoir un reten­ tissement considérable sur la production.

Ce sont les parasites des grains stockés, comme les charançons.

Parmi les insectes, n'oublions pas les acri­ diens.

Les invasions du criquet pèlerin (Schis­ tocerca gregaria) mobilisent, dans les différents pays contaminés, un système de protection important (prospection écologique, études météo­ rologiques, prévisions, etc.).

Les acariens (aoutats, tiques, etc.) causent également des dégâts.

On les rencontre en par­ ticulier sur les arbres fruitiers, comme les agrumes où ils s'attaquent aus-si bien au feuil­ lage, entraînant un affaiblissement de la végé­ tation, qu'aux fruits qu'ils déprécient.

Chez les vertébrés, deux classes en parti­ culier contiennent des prédateurs des cultures, contre lesquels il a fallu organiser la lutte : ce sont les oiseaux et les mammifères.

Parmi les oiseaux, nous citerons les moin eaux et les étourneaux, qui dans certains pays sont si nombreux que l'on a dû envisager leur des­ truction massive.

Des groupes importants peu­ vent envahir un verger, picorant ça et là les fruits et rendant la récolte impropre à la com­ mercialisation.

Les mammifères parasites des cultures sont peu nombreux .

Les rongeurs (mériones, campagnols) sont à craindre, et, lorsque leur nombre devient trop important, une lutte doit être entreprise.

Dans le règne animal, se rencontrent d'autres prédateurs aux dégâts parfois importants.

Ce sont les nématodes, vers vivant dans le sol, très nuisibles aux ·végétaux .

Certains peuvent transmettre des maladies, comme le Xiphinema index, vecteur d'une virose de la vigne qui donne des malformations appelées « court­ noué ».

Quelques mollusques - limaces notam­ ment - s'attaquent aux cultures maraîchères.

On a coutume de distinguer les phytophages permanents et les phytophages accidentels .

Les phytophages permanents sont les plus dange­ reux; ils se manifestent.

soit constamment, soit à des époques déterminées.

Les phytophages accidentels peuvent être présents de façon per­ manente sur une culture, mais ils ne causent des dégâts que de façon occa · sionnelle.

Les phytophages permanents ne peuvent pas être définis de façon très précise pour chaque culture, car ils peuvent changer d'une région à l'autre , et même à l'intérieur d'une même région, et cela en fonction ·des conditions clima­ tiques, mais aussi selon la nature des produits phytosanitaires utilisés et la date à laquelle sont effectués les traitements .

D'autres ennemis, souvent beaucoup moins connus des agriculteurs que les précédents, sont très dangereux pour les cultures, et pro­ voquent des maladies.

Ce sont les champignons, les bactéries ct les virus.

Nombreux · sont les champignons parasites des végétaux.

Ils peuvent provoquer différentes maladies, comme la gommose, qui a pour agent causal des champignons du genre Phytophthora.

Tous les agrumes peuvent en être atteints; Les Insectes fouml ..

ent un nombre Importent de phy­ tophages, qui se nourrissent de matières végétales; les acridiens sont parmi les plus nombreux et les plua dangereux.

(Photo Monteran-Atlas-Photo).

les symptômes sont un écoulement de gomme provenant de lésions de l'écO>rce du tronc et un dépérissement de l'arbre.

D'autres maladies dues à des champignons se rencontrent sur les arbres fruitiers; ce sont par exemple la méla­ nose et les pourridiès.

La vigne peut être attaquée en particulier par deux champignons, qui peuvent entraîner des pertes importantes.

L'un, Uncinula necator, provoque la maladie de l'oïdium; l'autre, Pl as­ mo para viticola, est à l'origine du mildiou.

Les bactérioses et les viroses occasionnent des dégâts, également souvent très graves, aux cultures.

Ainsi la bactérie Erwinia amylovora s'attaque à des rosacées, comme les poiriers et les pommiers .

et cause une maladie redou­ table, le feu bactérien.

Quant aux maladies à virus, ce sont les plus dangereuses, car difficiles à soigner; nous signalerons sur les agrumes la psorose, le stubborn, la tristeza, etc.

L'agriculteur se trouve très souvent obligé de lutter contre l'invasiO>n des· plantes adventices.

Celles-ci ne sont autres que les mauvaises her­ bes, qui se développent aux dépens des cultures.

et dont il faut se débarrasser si l'on ne veut pas enregistrer une baisse sensible dans le rende-. »

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