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ANTHROPOLOGIE PHYSIQUE UNE SCIENCE MULTIPLE Si l'on considère l'étymologie du terme anthropologie

Publié le 04/04/2015

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ANTHROPOLOGIE PHYSIQUE UNE SCIENCE MULTIPLE Si l'on considère l'étymologie du terme anthropologie (du grec anthrôpos, homme, et logos, parole, étude), il est évident que les thèmes que peut concerner cette discipline, qui est par définition l'étude de l'homme, sont multiples et différenciés. Dans l'acception courante, l'anthropologie est considérée comme l'étude aussi bien des aspects sociaux, culturels et linguistiques (anthropologie socioculturelle) que des aspects plus spécifiquement biologiques (désignée dans les pays anglo-saxons sous le nom d'anthropologie physique). Nous approfondirons ici ce deuxième domaine d'étude. Rappelons que l'anthropologie socioculturelle vise à comprendre l'organisation de toute société, entendue comme un ensemble d'individus partageant non seulement une zone géographique, mais aussi une histoire et, de façon plus générale, une culture. On analyse les activités humaines les plus différentes, des relations entre les individus à la préparation de la nourriture, en passant par les activités récréatives et artistiques, ainsi que l'organisation familiale, politique et législative. L'étude des différences culturelles entre les différentes sociétés (ethnologie) revêt un rôle important. L'étude de la fonction et de la structure du langage humain (linguistique) peut être considérée comme une sousdiscipline de l'anthropologie socioculturelle. Étant donné la proximité des intérêts et des objectifs des principales branches de l'anthropologie, de nombreux savants souhaitent un dialogue de plus en plus étroit entre les deux disciplines, qui permette d'affronter de façon intégrée l'inévitable complexité des problèmes liés à la reconstruction des différents aspects de l'histoire et des activités de l'homme. UNE DÉFINITION DE L'ANTHROPOLOGIE PHYSIQUE Pour décrire de façon synthétique les contenus de l'anthropologie biologique (ou physique), nous pouvons partir d'une brève définition de ces objectifs principaux : 1) définir les temps et les modalités selon lesquels la ligne évolutive de notre espèce s'est différenciée des autres au cours du temps, et déterminer les rapports de parenté actuels qui lient l'homme aux autres espèces animales ; 2) établir quand et comment sont apparus sur la Terre les premiers véritables ancêtres de l'homme, individus à l'aspect encore simiesque, mais qui marchaient déjà débout, possédaient une certaine habileté manuelle et a...
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« 2 dont le point de départ précède de beaucoup celui de l’histoire écrite ; environ 2-3 millions d’années si l’on se réfère aux premiers représentants du genre Homo , voire 4-5 millions d’années, si l’on considère le moment où la ligne évolutive qui mena ensuite à l’homme ( Australopithecus ) se détache de celle des grands singes anthropomorphes.

Tandis que les historiens peuvent être aidés dans leur tâche par l’existence de documents écrits et de témoignages oraux, les anthropologues, qui ne disposent pas d’informations si directes, doivent accumuler toute une série de données à travers un travail complexe de recherche, aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire. L’ANTHROPOLOGIE AUJOURD’HUI Une première subdivision de l’anthropologie en sous-disciplines avait été proposée par Pierre-Paul Broca (1824-80), en 1866.

Il avait distingué une anthropologie zoologique (concernant les rapports de parenté entre l’homme et les autres animaux), une anthropologie descriptive (visant à décrire la diversité humaine surtout sur le plan morphologique) et, enfin, une anthropologie générale (portant sur des questions génétiques et écologiques).

Actuellement, cette répartition ne pourrait pas décrire de façon adéquate le vaste territoire de la discipline.

Le domaine de l’anthropologie est très diversifié et l’introduction permanente de méthodes innovatrices implique une redéfinition constante de ses contenus.

En termes généraux, l’ensemble des recherches anthropologiques peut être synthétiquement ramené à deux lignes fondamentales d’étude : a) l’analyse des caractéristiques phénotypiques (aussi bien macroscopiques que microscopiques) et génétiques des individus et des populations pour la reconstruction des phénomènes évolutifs ; b) l’adaptation, l’état de santé et la qualité de la vie des individus et des communautés humaines. Essayons maintenant de tracer un tableau des branches dans lesquelles se subdivise le travail actuellement mené par les spécialistes qui travaillent dans le domaine de l’anthropologie. PALÉOANTHROPOLOGIE En étudiant les fossiles des hominidés et leur datation, la paléoanthropologie s’efforce de reconstruire les parcours évolutifs qui ont mené au détachement de la ligne évolutive humaine de celle des Primates d’une part, et à son évolution ultérieure jusqu’à l’apparition de l’homme moderne d’autre part.

La paléoanthropologie, dite aussi paléontologie humaine, est le secteur dans lequel ont travaillé le plus grand nombre de spécialistes, parmi lesquels il nous faut nommer les savants sud-africains Robert Broom (1866-1951) et Raymond Dart (1893-1988), l’américain John Napier (1917-1987), et l’allemand Franz Weidenrich (1873-1948).

Parmi les paléoanthropologues les plus importants actuellement en activité, citons le sud-africain Philip Tobias, l’anglais Cristopher Stringer, le français Yves Coppens, les américains Tim White, Milford Wolpoff et Erik Trinkaus. PALÉOÉCOLOGIE HUMAINE ET PALÉOETHNOLOGIE. »

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