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Barnard : première transplantation cardiaque

Publié le 04/07/2012

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Le médecin et chirurgien Christian Barnard, né en 1922, réalisa au Cap (Afrique du Sud) la première greffe du coeur humain en 1967 sur le malade désormais célèbre Louis Washkansky, qui survécut 18 jours après l'opéra-tion. Le principe de la greffe consiste à prendre chez un donneur un organe ou un tissu vivant qui doit continuer à vivre chez le receveur. L'organe greffé est d'abord accepté par l'organisme de l'hôte. Il risque d'être rejeté, c'est-à-dire détruit, lorsque l'organisme le reconnaît comme étranger. Il faut donc que les organismes du donneur et du receveur soient compatibles. Le Français Jean Dausset, qui avait déjà étudié la ques-tion, a découvert, en 1958, les groupes de compatibilité, les HLA, qui déterminent si la greffe sera ou non accep-tée. Des médicaments ont êté mis au point afin de favori-ser la tolérance du greffon. Le patient Emmanuel Vitria a connu la survie la plus longue après sa transplantation car-diaque. Il a été opéré en France par le Pr Henry le' 27 novembre 1968 et mourut le 11 mai 1987. Les greffes concernent bien des organes et des tissus (foie, cornée, oeil, moelle osseuse, rein, poumon...). Le chirurgien américain J.-P. Merril réalisa la première trans-plantation d'un rein avec succès en 1954. Mais pour lui, le problème du rejet ne s'est pas posé, puisqu'il a opéré des vrais jumeaux qui ont, naturellement, des organismes par-faitement compatibles. Il existe des greffes de plusieurs organes en même temps : coeur et foie; coeur et poumons; coeur, poumons, foie... Devant les progrès de ces techniques et l'augmenta-tion de la demande, les malades comme les praticiens se heurtent à l'insuffisance du nombre des dons d'organes et aux tabous qui opposent des résistances inconscientes, ou difficilement surmontables, à donner une partie de soi-même ou d'un être aimé, y compris quand il s'agit de la survie d'un autre.

« acquérir final eme nt la réputation de m eill eur chi­ rurgien cardio-thor aciqu e (un chirurgi en spécia­ lisé clans les opé rati ons du cœ ur Pl du thor ax) elu monde.

Au début cJp sa car rière.

e n J 9S(i.

Barnard obt i ent une boursP cJp J'unii .PI·sit é elu fvlinn eso ta.

aux États-Unis .

Il s·y familiarise an'c le cœL II~p ou­ mon artificiel.

cette machine im ·pntée par le D John Gibbon e t utiliséP depuis 19.5:3 pour les opé rations de c hirur gie cardiaque.

Ce dispositif permet de d étourn er la circulation sang uin e cie l'opéré durant lïnt e 1w nti on chirur gica le.

Elle en é limin e le gaz carboniqu e.

l'apprm · isionne e n oxy­ gène.

puis le réinjectP dans l e système circulatoir P du patient.

En d'autres term es.

les fonctions elu cœ ur e t des poum ons continu e nt d'être assu rées le te mps qut ' le chirurgien relance la "pompe " cardiaque.

do nt il a interrompu le fonct ionne­ m e nt.

En 195 .

Barnard re ntre e n Afrique elu Sud .

un cœ ur artificie l clans ses bagages.

Les problèmes posés par les transplantations cardiaques En dehors elu re jet.

il existe d'autres obstacles à la transpl antat ion card ia que.

En effet.

le cœ ur se détériore rapidement après la mort.

aussi doit-il ê tre prélel'é e t r éimpl anté clans un laps cie temps très court.

En o utr e.

la cir culati on sanguine elu recel'e ur doit être ré t ablie imm édia temen t après l'o pération.

En 1% 1.

un spécia li ste cie c hirur gie ca rdi aq u e cie J'uni l·ersité de Stanfo rcl.

en Ca lifornie.

No rm an Shumway (né en I~J:z:3).

conçoit un moyen d'irriguer le cœur et de m aint e­ nir la circulation sangui n e jusqu·au moment où le cœ ur noul' e llem e nt transp lanté est capab l e cie reprendre sa fonc tion.

Shumway ara it procédé à des expé rie nces sur des chiens.

sur qui les cce urs transp lantés a1·aient fonctionné p endant :Z 1 jours.

mêm e s'ils mouraient ensui te des suites elu rejet.

Barnard et la Transplantation des organes Barnard étudie J ps nou, ·eJies tc'chniques mises au point par Shumwa1· et procèciP à ses propres Pxpé riPnces sur des chiens.

Dans 90 ".,des cas.

Jps cœurs quï l transplante pan·iennpnt à assu rer la circula tion sanguine.

Trois ans plus tard.

il 1·a sais ir au 1 ol l'occasion qui s'offre i1 lui cie transplanter un cœur sur un homm e.

Le:~ décembre 1%7.

une jPun e femme cJp :Z 1 ans.

DPnise DUI ·aJI.

entre a ux urgences cie l'hôpital cie Groote Shuu r à la suite cl·un accident cie 1 ·oiture.

Atte int e cie gra1·es bles­ sures à la t ête ct cie lésions elu ce1wau.

elle suc­ combe.

Au même moment.

un homme d'une cin­ quantaine d'années.

Louis Wakhansk1: est en train cie mourir.

clans ce m ê me hôpital.

cl·une gra1·e  Christian a Barnard , en 1968 , lors d 'une conférence en Allemagne sur la chirurgie du cœur.

~ Le D ' Barnard en salle d'opération.

La transplantation est précédée d'une préparation de plusieurs heures du futur opéré par l'ensemble de l'équipe médicale.

' Christian Barnard en conversation avec une patiente .

L ' un des plus récents progrès accompli dans le domaine des transplantations cardiaques consiste à pou voir appliquer ces techniques à des patients jeunes , nés avec des malformations cardiaques et non plus seulement aux sujets atteints de maladies cardio-vasculaires dues à l'âge.. »

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