Devoir de Philosophie

De l'eau sur la Lune

Publié le 04/12/2018

Extrait du document

Bien qu’abondamment explorée dans les années 60, puis visitée par les astronautes des missions Apollo entre 1969 et 1972, la Lune a su conserver ses secrets. Son histoire, sa composition et sa structure interne sont loin d’être parfaitement connues. La recherche de la glace n’était donc pas le seul objectif de Lunar Prospector. Les chercheurs en attendaient de nouvelles cartes sur les concentrations dans les roches et le sol d’éléments comme le fer, le titane, le silicium, le calcium, l’oxygène ou l’aluminium. Autant de données nécessaires à une meilleure compréhension de son évolution géologique. Mais le mystère le plus tenace qui entoure encore la Lune est celui de sa formation. L’hypothèse la plus généralement admise aujourd’hui est que celle-ci s’est faite il y a 4,4 milliards d’années à partir des débris dispersés par la collision entre la Terre et un très gros corps. Or Lunar Prospector a confirmé que la Lune posséderait bien un petit noyau de fer d’environ 300 km de diamètre. C’est une contrainte forte. Pour que tienne l’hypothèse de l’impact, il faudrait que celui-ci se soit produit très tôt, avant même que la Terre ait achevé sa propre formation. ( 1 ) Voir le magazine Science, Vol. 281, 4 septembre

Lancée le 7 janvier 1998 par une fusée Athéna II, mise en orbite neuf jours plus tard autour de la Lune, à 100 km d’altitude, la petite sonde américaine Lunar Prospector avait livré dès la fin de l’été assez de mesures pour susciter une avalanche de publications et de déclarations enthousiastes de la part des équipes de la NASA.

 

Parmi celles-ci, la confirmation spectaculaire que le satellite naturel de la Terre n’est pas aussi sec qu’on pouvait l’imaginer.

 

Il y aurait bien de l’eau sur la Lune.

Liens utiles