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Développement d'une zone pétrolifère au large

Publié le 25/03/2012

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Les explorateurs du forage sont effrayés par tout ce qui trouble la routine permanente qui consiste à "creuser des trous"; le forage doit s'effectuer aussi rapidement que possible pour que l'on puisse passer ensuite à une autre zone d'exploration. Ils semblent être offensés quand les spécialistes passent des heures à examiner le trou de sonde au moyen d'instruments électroniques; ils regrettent aussi d'avoir à cesser le forage lorsque des plongeurs inspectent la taque préventive de jaillissement....

« champ en pleine mer.

Un gisement situé au large avec x millions de barils de pétrole récupérable dans les eaux peu profondes et relativement calmes du golfe Persique pourrait rapporter des millions de dollars de bénéfice pour la compagnie pétrolière responsable de la produc­ tion.

D'autre part, dans la région septentrionale de la mer du Nord, la production d'une zone pétrolifère repré­ sentant des réserves identiques ne serait peut-être pa s rentable, en raison de la distance jusqu'à la côte et de l'environnement difficile.

Il convient aussi d'examiner la structure du gisement sous-marin, afin d'apporter une Ci-dessus: Un derrick de pé­ trole en cons truction au large .

L'équipage travaille à un des gu ida ges en vue de préparer le placement des piles de sout è­ nement.

A droite: Le gaz et le pétrole bruts sont brûlés pour per­ mettre de recouvrir le puits.

Ensuite, d'autres puits seront forés dans d'autre s parties de la zone, en vue de déterminer s'il est rentable de poursuivre l'exploitation de toutes les ré­ serves .

A gauche: Vue prise du som­ met d'une tour de forage.

On aperçoit la base des hélicoptè­ res à ses pieds.

réponse aux questions suivantes: combien de puits de production faudra-t-il forer pour capter le contenu glo­ bal du réservoir? Combien de plates-formes faudra-t-il installer pour forer ces puits? Quelle sera la taille de ces plates-formes? Seront-elles en acier ou en béton? Com­ ment ce pétrole parviendra-t-il à terre? Par navires-citer­ nes à partir d'une rampe de chargement installée sur la zone ou par oléoduc? Combien de temps faudra-t-il pour construire les plates-formes, l'oléoduc et les bouées, et dans quelle mesure l'emploi du temps concorde-t-il avec la rentabilité potentielle de la zone? Il faut bien se rendre compte qu'il sera nécessaire d'obtenir des ressources va­ lables durant cinq ans au moins, avant que la moindre goutte de pétrole rapporte des bénéfices .

Une mauvaise réponse pourrait être très lourde de conséquences.

En réalité, les questions sont innombrables et, même si les réponses démontrent qu'une zone de pétrole ne sera pas économiquement rentable, les études ne seront pas pour autant négligées.

Une augmentation soudaine et im­ portante des prix du pétrole par les pays de l'O.P.E.P .

rendrait toute zone pétrolifère marginale intéressante.

C'est pourquoi les études doivent être poursuivies, compte tenu de l'inflation.

Tout le processus qui suit une découverte se déroule très rapidement.

Si ces préliminai­ res complexes entraînent une décision de développement d'une zone, les activités augmenteront en intensité.

En France, les pouvoirs publics ne sont pas restés en dehors de cette activité et, depuis 1963, l'Institut français du Pé­ trole (I.F.P .) s'est vu confier un programme de recher­ ches marines, où le pays a, depuis, pris sa place.

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