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Dossier sur les O.V.N.I.

Publié le 22/12/2011

Extrait du document

L'obsession devait naturellement gagner, sinon les états-majors de l'US Air Force, du moins les simples officiers. Il en résulta deux catastrophes. La première fut indirectement l'oeuvre d'Arnold. Ayant lu son récit, deux habitants de Tacoma, dans l'Etat de Washington, lui téléphonaient pour lui raconter qu'ils avaient vu un étrange appareil volant, en forme de beignet, déverser des pierres ressemblant à de la lave. Arnold s'envola aussitôt pour Tacoma. Il ne trouva pas le beignet mais, en route, il rencontra un essaim d~ soucoupes de petit modèle - de cinquante à quatre-vingt-dix centimètres - et « couleur d'ambre«. Dès qu'il eut atterri, il téléphona à la base aérienne de Hamilton. Deux officiers et deux hommes prirent l'air dans un bombardier B-25, à la poursuite des microsoucoupes. Sur le chemin du retour, le moteur gauche prit feu, les deux militaires reçurent l'ordre

de sauter en parachute, quelques minutes plus tard l'appareil s'écrasa au sol avec les deux officiers. Arnold, prenant décidément l'affaire en main, affirma avoir entendu dire qu'au moment où l'avion s'était écrasé, il transportait une boîte pleine d'échantillons de la mystérieuse lave larguée par le beignet. On ne retrouva pas la boîte dans les débris du bombardier. Selon Arnold, les deux officiers étaient morts avant que l'avion ne se soit écrasé, ce qui explique sa chute incontrôlée.

« A l'instar de bien d'autres composants de l'actuelle culture occidentale, les soucoupes volantes sont nées aux Etats-Unis.

Pour les comprendre, il faut remonter à leurs origines.

Cela ne nous emmène pas très loin: exactement au mardi 24 juin 1947.

Ce jour-là, relate l'écrivain scientifique américain Martin Gardner, Kenneth Arnold, directeur d'une société de matériel de lutte contre l'incendie à Boise, Ohio, survolait dans son avion privé une région montagneuse de l'Etat de Washington.

Arnold était un beau sportif de trente-cinq ans, qui se servait de son avion pour livrer du matériel.

Comme il se rapprochait du Mont-Rainier, il aperçut neuf objets ciculaires se déplaçant en formation à la diagonale et volant à grande vitesse, comme s'ils avaient été rattachés les uns aux autres.

Ils évi­ taient les pics montagneux en décrivant de brusques zigzags.

A Pendleton, Oregon, Arnold raconta la chose à un journaliste, précisant que ces disques volaient à la manière d'une pierre plate qu'on fait ricocher sur l'eau.

Le lendemain, diffusant la nouvelle, les agences de presse employèrent le mot « soucoupe » pour décrire les objets.

Arnold n'avait pas prononcé ce mot.

Mais, dit Martin Gardner, le terme était lancé et l'hystérie cheminait : « Aux quatre coins du pays, les journaux étaient assaillis de coups de téléphone : une foule d'exci­ tés avaient vu des soucoupes au-dessus de leur ferme ou de leur ville.

Ces histoires furent presque toutes imprimées et transmises par câble sans examen ou guère.

Lorsque le témoin n'avait pas utilisé le mot soucoupe, le correspondant du journal local ou de l'agence de presse s'en chargeait à sa place ; et si le message câblé ne contenait pas le terme, les journaux qui le recevaient ne manquaient pas de l'intro­ duire sur leurs manchettes.

En quelques semaines à peine, les « flying saucers » avaient été signalées dans toutes les régions des Etats-Unis, aussi bien qu'en Australie, au Canada, en Angleterre et en Iran.

» Au vrai, les objets affectaient des formes diverses : boules de feu, 1. »

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