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Gaz carbonique

Publié le 05/01/2012

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Le gaz - ou anhydride - carbonique (C02) fait partie, comme l'ozone, des constituants variables de l'air. Ces variations, dans la répartition classique des gaz atmosphériques, étaient considérées comme négligeables : à côté de gaz permanents aux proportions tenues pour constantes (21 % d'oxygène, 78% d'azote) le C02 , faiblement concentré (0,03 %), pouvait augmenter très faiblement : + 0,002% dans la première moitié de notre siècle. Mais depuis les années 60, l'augmentation annuelle est de 0,23% en moyenne (+ 5 % de 1957 à 1975). A ce rythme, on arriverait à 25% en un siècle. Le C02 très dilué n'est pas toxique, mais à partir d'une teneur à 30% il asphyxie.

« Gaz carbonique 1o9 première fois, une diminution significative de l'oxygène de l'air.

4 L'atmosphère fonctionne comme une machine thermi­ que dans laquelle le gaz carbonique joue un rôle de sta­ bilisateur.

Sa molécule absorbe fortement les radiations infrarouges.

Elle participe à l' « effet de serre " qui piège dans la basse atmosphère une partie de l'énergie ther­ mique rayonnée par la Terre vers l'espace.

Théoriquement, plus augmente la teneur du co2.

plus augmente la quantité de chaleur retenue, d'où perturbation du bilan radiatif de la Terre, avec élévation de la température moyenne et modification des climats.

5 Selon deux chercheurs de Princeton, Syukuro Manabe et Richard Wetherald, un doublement de la concentration du gaz carbonique dans l'air, prévisible vers le milleu du siècle prochain (en limitant à 4% par an la croissance des besoins énergétiques), augmenterait la température moyenne du monde de 2,9° et .celle des pôles de 100.

La fusion partielle des calottes polaires relèverait de 70 mètres environ le niveau des mers.

Une partie de l'Europe - y compris Paris -serait sous les eaux.

6 Aux remèdes envisagés (comme d'introduire directe­ ment le C0 2 d'origine industrielle dans les couches océa­ niques profondes), les écologistes préféreraient la préven­ tion du danger : par l'arrêt des déforestations massives (en Afrique et en Asie, pour les besoins de l'agro-busi­ ness) ; par la réduction de la consommation des carbu­ rants fossiles.

Leur hostilité au nucléaire les éloigne de la solution des centrales atomiques non productrices de C0 2 ; leurs déchets toxiques, en volume réduit, ne valent pas mieux à leurs yeux que les énormes quantités de gaz rejetées par les combustions classiques .

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Voir aussi : Ozone, Photosynthèse, Pollution atmosphérique, Forêts.. »

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