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Grand oral du bac : DES ROBOTS SUR MARS

Publié le 29/01/2019

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Les clichés de la mission furent envoyés en différé sur 200 millions de kilomètres: 9000 vues au total. La caméra-sonde a passé le relais a un petit robot appelé Sojourner qui a débarqué sans encombre, alimenté par des batteries solaires et téléguidé depuis la Terre à raison d’un centimètre par seconde (soit plus d’un mois pour franchir vingt mètres!). Plusieurs rochers ont été auscultés par le mini-robot, véritable laboratoire d’analyse ambulant disposant d’un spectromètre capable de décomposer la structure moléculaire des échantillons prélevés. La présence d’eau est

Ce cliché serait la preuve de l'origine d'une trace de vie bactérienne sur Mars. Cette information émane de chercheurs américains ayant étudié un météorite tombé sur le pôle Sud il y a 13 000 ans.

 

confirmée par les premières analyses, mais elle remonterait à plusieurs milliards d’années.

 

Sojourner est le dernier modèle d’une longue série de robots satellisés. Il est le fruit du travail des ingénieurs roboticiens de différentes nationalités, qui, unis dans ce projet, furent très surpris de constater que leur robot s’adaptait à l’environnement martien et parvenait à dépasser le terme réel de sa mission, évoluant entre -12 °C et - 72 °C, des pressions atmosphériques égales au six millièmes de la pression terrestre (six millibars).

 

Cette reprise des vols martiens s’inscrit dans la durée avec de nouveaux tirs de sondes prévus tous les deux ans par la NASA, et un retour automatique d’échantillons du sol à analyser planifié pour 2005, mission d’autant plus importante que des traces supposées de vie fossile ont été identifiées en 1996 dans des météorites d’origine martienne tombées sur Terre.

D.R. Peter Menzel/Science Photo Library

Les mini-robots auront permis à l’homme de mieux comprendre Mars. Les premiers vols habités sont prévus aux alentours de 2025 et dureront une année pour aller et revenir, moins longtemps si les conditions mécaniques évoluent entre temps. Les visions de colonies terriennes au milieu de Martiens compatissants appartiennent déjà au passé de la science-fiction, mais le rêve de fouler la planète rouge demeure entier.

« Des robots sur Mars surface.

En juillet et en août, les deux sondes sur­ volèrent Mars à moins de 4000 km d'altitude, ren­ voyant deux cent une images de l'hémisphère Sud.

Les chercheurs furent déçus: le terrain était criblé de cratères, à l'instar du paysage lunaire.

La première sonde en orbite La déception fut de courte durée: dès la mission suivante (Mariner 9), le 13 novembre 1971, une couverture photographique complète de la pla­ nète à basse altitude révéla la splendeur et la variété des paysages martiens.

Pour ce faire, la sonde américaine avait utilisé des rétrofusées (qui ralentissent la vitesse) pour se mettre en orbite autour de Mars, faisant le tour de la pla­ nète rouge deux fois par jour et retransmettant à chaque boucle son stock d'images à la Terre.

Mariner 9 fut le premier satellite artificiel de Mars.

li photographia la planète dans sa totalité et envoya 7000 clichés, révélant des volcans géants hauts de 200 00 à 30000 m, situés dans deux zones de l'hémisphère Nord et juchés sur leurs plateaux de lave.

Un rift géant courait le long de l'équateur avec des falaises abruptes et un fond recouvert de sédiments.

Ailleurs, des plaines chaotiques mon­ traient des traces d'écoulement, de méandres et de bancs de sable, attestant que Mars avait connu de brèves mais intenses périodes de réchauffe- ment par le passé, de l'eau à l'état liquide ayant surgi pour couler furtivement à sa surface.

La somme photographique de Mariner 9 éclipsa la prouesse que réalisèrent la même année les sondes soviétiques Mars 2 et 3, de cinq tonnes chacune.

Mars 3 fut le premier engin soviétique à se poser sur la planète rouge.

Lancé en mai 1971, il arriva en octobre 1971 en orbite martienne pour larguer une capsule en direction du sol.

Celle-ci, pesant 600 kg, parvint à se poser en douceur à l'aide de ses rétrofusées, mais son signal cessa au bout de vingt secondes.

li est pro­ bable que la sonde fut endommagée par le vent, car une violente tempête de poussière sévissait à cette date sur Mars, comme l'avait photographiée à la même époque Mariner 9.

La saga des Viking Le premier atterrissage réussi sur Mars est à mettre à l'actif des Américains, avec la double mission Viking de 1976.

Ces deux sondes ju­ melles, composées d'un orbiteur lié à un module d'atterrissage, avaient commencé par se satelliser en bloc autour de Mars en juin pour procéder à une ultime reconnaissance photographique du sol.

Ce n'est qu'une fois les sites d'atterrissage validés et les conditions atmosphériques jugées bonnes que les modules de descente se séparè­ rent des orbiteurs pour tenter d'atteindre la sur­ face de Mars.

La séquence d'atterrissage des Viking, entière­ ment automatisée, commença par l'allumage de .....

Lasonde américaine Viking avant son lancement en 1976.

La sonde est composée d'un orbiteur surmonté d'un module d'atterrissage logé dans une coupole qui sert de bouclier thermique.

' L'orbiteur de ta sonde Viking satellisé autour de Mars.

Il a recueilli cent clichés.

Tout en bas, le liséré d'une blancheur éclatante correspond à ta calotte polaire australe de gaz carbonique gelé.. »

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