Grand Oral du Bac: La planête TERRE
Publié le 08/11/2018
                             
                        
Extrait du document
Troisième planète la plus proche du Soleil, la Terre occupe une place à part dans le système solaire.
Sa position lui a fait bénéficier de conditions favorables au développement de la vie, et sa singularité ne s'arrête pas là. En effet, la Terre est unique pour de multiples raisons : c’est la seule planète dont la surface se renouvelle en permanence, par le jeu d'un mécanisme dynamique de formation et de destruction ; seule planète également à posséder de l'eau à l'état liquide.
AUX ORIGINES DE LA TERRE
C'est aux alentours du Soleil, il y a 4,5 milliards d'années, qu'il faut chercher les origines de la Terre. La formation de la « planète bleue » résulterait au départ de l'accrétion de matière dans un nuage de poussières et de gaz gravitant autour du Soleil primitif. Cette matière a dans un premier temps formé des corps isolés qui se sont eux-mêmes regroupés en un corps unique : la Terre primitive. Au cours de cette accrétion, les particules en mouvement se sont entrechoquées, entraînant une libération d'énergie sous forme de chaleur. Une chaleur telle qu'une grande partie de la matière a fondu. En outre, la gravité a imposé aux différents éléments composant la Terre primitive une répartition précise : les plus lourds, comme le fer et le nickel, ont été concentrés vers le centre pour former le noyau ; les éléments légers, comme le silicium et l'aluminium, se sont quant à eux retrouvés en périphérie pour former le manteau. À la surface de cette planète en devenir, le refroidissement a entraîné la formation d'une croûte, proie au bombardement de météorites qui n’ont cessé de la déformer. Elle subit aussi l'action de très nombreuses éruptions volcaniques, d'une intensité rare. Ces dernières ont engendré la libération d'une quantité très importante de gaz, à l'origine de l'atmosphère primitive, dénuée d'oxygène. Parmi eux, citons l'azote qui compose 78 % de notre atmosphère actuelle, mais aussi le dioxyde de carbone. Si une grande partie de celui-ci a été piégé par les roches, l'autre a engendré un effet de serre modéré, permettant de réchauffer l'atmosphère et de l'amener jusqu'à une température d'environ 20 °C. Le volcanisme a
également eu pour effet de rejeter de très grandes quantités de vapeur d'eau dans l'atmosphère. En se condensant sous l'effet du froid, l'eau est peu à peu retombée à la surface de la Terre, remplissant les cavités et donnant progressivement naissance aux océans.
Ce sont tous ces phénomènes qui ont permis, alors que la Terre était âgée de 500 millions d'années, l'apparition des premières molécules de la vie.
PORTRAIT DE PLANÈTE
La Terre au sein du système solaire
Au xvè siècle, le Polonais Nicolas Copernic imagine un univers centré sur le Soleil, un système dit « héliocen-trique ». Un siècle plus tard, grâce à la mise au point de la lunette astronomique, Galilée confirme l'hypothèse de Copernic. Mais l'Église ne l'entendait pas ainsi : la Terre doit être au centre de l'univers et le Soleil tourne autour d'elle. Les grands prêtres de l'inquisition intentèrent un procès à Galilée qui ne trouva grâce qu'après avoir renié publiquement sa théorie. C'est dans ces circonstances qu'il aurait chuchoté la célèbre phrase : « Et pourtant, elle tourne. » Il fallut attendre 1757 pour que l'Église accepte que la thèse de l'héliocentrisme soit enseignée. En effet, la Terre, comme les huit autres planètes du système solaire (Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton),
«
                                                                                                                            dans 	cette 	couche, 	et ce jusqu	'à un 	maximum 	d'environ 	0 •c au niveau 	de 	la stratopause 	(limite 	supérieure 	de la 	stratosphère).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Son 	action 	protectrice 	est 	primordiale 	puisque 	c'est cette 	partie 	de l'atmosphère 	qui contient 	la 	fameuse 	couche 	d'ozone	, 	
dont 	la concentration 	est maximale 	aux 	alentours 	de 25 km.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	assure 	un rôle 	de filtration 	des 	rayons 	ultraviolets 	contenus 	dans 	la lumière 	solaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	derniers 	sont 	ainsi 	absorbés, 	évitant 	ainsi 	les effets 	nocifs	, destructeur	s et 	cancérigènes	, sur les organismes 	vivants	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
La mésosphère La mésosphère	, couche 	comprise 	entre 	50 et 80 km, 	est caractérisée 	par 	une 	chute 	de température 	qui atteint, 	au 	niveau 	de la mésopause 	(limite 	supérieure 	de la mésosphère), 	-9o•c.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La concentration 	en particules 	diminue 	également 	de manièr	e remarquable.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
La thermosphère Située 	entre 	80 et 500 	km, 	la 	mésosphère 	voit 	sa température 	remonter.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cependant, 	les particule	s s'y 	faisant 	de plus 	en plus 	rares 	et les 	mesures 	de température 	rendant 	compte 	de l'agitation 	de ces mêmes 	particules, 	il n'est possible 	de donner 	qu'une 	valeur 	théorique 	qui serait 	d'env	iron 	1 000 	•c aux 	alentours 	de 	300 	km d'altitude	.
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est 	à ce niveau 	que 	se trouve 	une 	zone 	singulière 	appelée 	" iono	sphère 	».
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle 	présente 	la 	particularité 	d'être 	riche 	en particules 	chargées 	émanant 	du Soleil.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	dernières 	gén èrent 	des 	courants 	électriques 	à  l'origine 	de phénomènes 	que 	l'on 	peut  ressentir 	à la surface 	de 	
la Terre	.
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est 	le cas des 	aurores 	polaires 	: ces manifestations 	lumineu	ses sont 	accompagnées 	de 	phénomènes 	électromagnétiques 	qui 	perturbent 	la propagation 	des 	onde	s 	hertziennes.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La limite 	supérieure 	de la 	thermosphère 	est appelée 	thermopause.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'exosphère Plus 	qu'une 	réelle 	couche, 	l'exosphè	re 	est plutôt 	une 	zone 	de transition 	entre 	l'atmosphère 	et l'espace.
                                                            
                                                                                
                                                                    Si elle 	débute 	à une 	altitude 	d'environ 	500 	km, 	elle 	n'a pas 	réellement 	de limite 	supérieure	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Avec 	l'altitude	, l'attraction 	terrestre 	diminue 	et ne retient 	plus 	que 	très 	peu 	de particules	.
                                                            
                                                                                
                                                                    La quantité 	de matière 	diminue 	donc 	petit 	à peti~ 	jusqu	'à 	atteindre 	le vide 	spatial.
                                                            
                                                                                
                                                                    	C'est 	dans 	
l'exosp	hère 	que 	se trouvent 	la plupart 	des 	satellites 	gravitant 	autour 	de la 	Terre.
                                                            
                                                                                
                                                                    
COMPOSITION Lors 	de sa formation, 	l'atmosphère 	était 	totalement 	dénu	ée d'oxygène	.
                                                            
                                                                                
                                                                    À 	l'époque	, elle 	était 	composée 	de 80 à 	95% 	de vapeur 	d'eau.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les autres 	éléments 	importants 	étaient 	le dioxyde 	de carbone 	(10 à 20 %) et l'azote 	(1 à 	4 %).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Deux 	phénomènes 	ont 	participé 	à 
l	'évo	lution de l'atmo	sphère 	primitive 	vers 	l'atmosphère 	actuelle 	: le dégazage 	du manteau 	terrestre 	et la 	photosynthèse	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le premier 	est 	responsable 	de l'augmentation 	très 	importante 	de la concentration 	d'azote.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le second, 	qui se déroule 	maintenant 	depui	s 2,5 milliards 	d'années	,  a 	engendré 	l'appa	rition 	de l'oxygène	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ainsi, aujourd'hui, 	la composition 	de 	l'atmosphère 	terrestre 	est la suivante: 	-Azote 	: 78,09 % 	-Oxygène 	: 20,9 	% 	-Argon 	: 0,93 	•ro 	-Dioxyde 	de carbone 	: O,Q35 	% 	-Néon, 	hélium, 	méthane	, krypton, 	ozone, 	etc.
                                                            
                                                                                
                                                                    	: sous forme 	de traces.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
STRUCTURE 	DE LA TERRE 	
La terre 	est en réalité 	formée 	de trois 	sphè	res concentriques, 	emboîtées 	les 	unes 	dans 	les autres.
                                                            
                                                                                
                                                                    	De la périphérie 	au centre, 	on trouve 	: la croûte 	terre	stre, le manteau 	et le noyau	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA CROÛTE Avec une 	épaisseur 	allant 	de 7 à 70 km, 	la croûte 	constitue 	la partie 	superficielle 	de la Terre	, c'est-à-dire 	
qu'elle 	compose 	d'une 	part 	le plancher 	des 	océans 	et d'autre 	part 	les 	continents	.
                                                            
                                                                                
                                                                    On parle 	respectivement 	de 	croûte 	océanique 	et de croûte 	continentale.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La croûte 	océanique 	La croûte 	océanique 	est la moins 	épaisse 	: entre 	5 et 8 km.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle 	e st 	recouverte 	par 	les océans	, c'est-à-dire 	non 	seulement 	par 	l'eau mais 	aussi 	par 	la couche 	de dépôts 	de sediments 	qui 	en compose 	le fond	.
                                                            
                                                                                
                                                                    On a coutume 	de 	dire 	que 	la croûte 	océanique 	est jeune	, 	du fait de son 	renouvellement 	permanent.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En effet, 	elle 	résulte 	de 	l'activité 	des volcans 	sous-marins, 	situés 	au niveau 	des 	dorsales 	océaniques	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	C'est 	la lave 	basaltique 	qu'ils émettent 	qui, en refroidissant	, forme 	cette 	croûte.
                                                            
                                                                                
                                                                    	À  l'inverse	, cette 	même 	croûte 	va être 	détruite 	pour 	alimenter 	le manteau	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ce 	phénomène 	se déroule 	au niveau 	des 	zones 	de subduction.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Une 	plaque 	lithosphérique 	plonge 	sous 	sa voisine 	et 	pénètre 	dans 	le manteau.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La croûte	, 	froide	, arrive 	alors 	dans 	une 	zone 	d'intense 	chaleur 	dans 	laquelle 	elle 	fond.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	alimente 	ainsi 	la couche 	inférieure	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ce processus 	dynamique 	permet 	donc 	de recycler 	la croûte 	océanique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
La croûte 	continentale 	Beaucoup 	moins 	dense 	que 	sa cousine 	océanique, 	la croûte 	continentale 	représente 	environ 	40 % de la surface 	de la Terre 	mais ne correspond 	qu'à 	0,3 % de sa masse.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ceci 	est dû à sa 	composition, 	essentiellement 	des 	roches 	sédimentaire	s, magmatiques 	et 	métamorphiques	, toutes 	trois 	riche	s en 	silicium, aluminium 	ou potassium, 	des 	éléments 	légers.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette 	superposition 	de 	couches 	rocheuses, 	témoin 	des 	âges 	et 	stades 	successifs 	de la Terre, 	confère 	une 	certaine 	hétérogénéité 	à la croûte 	continentale.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Son 	épaisseur 	est de 	35 km en moyenne	, mais 	varie 	de 10 à 	plus 	de 70 km au niveau 	des 	hauts 	reliefs 	montagneux.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA LIMITE 	CROÛTE 	1 MANTEAU 	La limite 	entre 	la croûte 	et le manteau 	est marqué	e par 	un changement 	de 	composition 	des 	roch	es.
                                                            
                                                                                
                                                                    On la nomme 	" discontinuité 	de Mohorovicic 	», ou 	plus 	simplement« 	moho 	».
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est 	à ce 	niveau 	que 	se trou	ve une 	zone, 	d'une 	centaine 	de kilomètres 	d'épaisseur, 	englobant 	la croûte 	et la partie 	superficielle 	du mant	eau 	: la 	lithosphère	.
                                                            
                                                                        
                                                                    Il existe 	12 plaque	s 	lithosphériques 	qui se rapprochent, 	s'éloignent 	ou glissent 	les une 	contre 	les autres, 	à une 	vitesse 	d'environ 	1  à 	15 cm par 	an.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ces 	mouvements 	sont 	plus connus 	sous 	le terme 	de 	tectonique 	des 	plaques.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La formation 	de ces plaques 	a lieu 	au niveau 	des 	dorsale	s et leur 	disparit	ion se déroule 	au niveau 	des 	fosses 	océaniques.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La genèse 	de volcans 	autour 	des 	fosses 	océaniques, 	l'activité 	sismique 	ou 	encore 	la formation 	des 	chaînes 	de montagnes	, sont 	le résultat 	de 	cette 	dynamique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LE MANTEAU S 'étendant 	de 30 à 2 900 	km de 	profondeur	, le manteau 	représente 	plus 	de 83 •ro du volume 	de la Terre	.
                                                            
                                                                                
                                                                    La 	transformation 	des minéraux 	qui 	le 	composent, 	sous 	l'effet 	de l'évolution 	des 	conditions 	de pression et de 	température	, ont 	permis 	de définir 	trois 	zones 	en son 	sein, délimitées 	par 	deu x 	discontinuités.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En périphérie, 	on trouve 	le manteau 	supérieur	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Principalement 	composé 	d'oxygène 	{58%), 	il possède 	également 	du magn	ésium {20,4 	%), du 	silicium 	(15,9 	•ro) du fer (2,2 	%), 	de 	l'aluminium 	(1,8 	%) et du calcium 	(1,3 	%).
                                                            
                                                                                
                                                                    	La première 	discontinuité 	se 	situe 	à 400 	km de profondeur	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle 	correspond 	à une 	discontinuité 	de 	phase, 	c'est-à-dire 	à un réarrangement 	des 	atomes 	dans 	les minéraux	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Une 	deuxième 	discontinuité	, située 	à 670 	km 	de profondeur, 	a la même 	signification.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Entre 	les deux	, on parle 	de zone 	de 	transition	.
                                                            
                                                                                
                                                                    En s'enfonçant 	encore 	plus	, 	on atteint 	le manteau 	inférieur 	qui 	s'étend 	de 670 	à 2 900 	km de 	profondeur.
                                                            
                                                                                
                                                                    	L'étude 	du manteau 	est 	d 'autant 	plus 	difficile 	que 	les seules 	informations 	directes 	dont 	disposent 	les 	géophysiciens 	sont 	les roches 	contenues 	dans 	les laves 	émises 	par 	certains 	volcans.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les autres 	résultats 	proviennent 	de l'analyse 	de la 	propagation 	des 	ondes 	sismiques, 	tantôt 	ralenties	, tantôt 	accélérées, 	en 	fonction 	de la composition 	du milieu	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	De ce fait, 	si la structure 	du manteau 	semble 	aujourd'hui 	établie	, sa chimie 	autour 	de la discontinuité 	des 	670 	km 	reste 	sujette 	à débats	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Structure 	de 	la 	Terre 	
LA LIMITE 	MANTEAU 	1 NOYAU 	La zone 	de transition 	entre 	le manteau 	et le noyau, 	appelée 	D " (D seconde), 	est au contact 	de deux 	milieu	x 	distincts 	:  d 'une 	part 	le manteau 	inférieur, 	visqueux 	et relativement 	isolant 	et, d'autre 	part, 	le noyau 	externe, 	liquide 	et très 	conducteur	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Caractérisée 	par 	un ralentissement 	des 	ondes 	sismiques	, elle 	est le siège 	d 'une 	activité 	intense, 	responsable 	de 	l'évol	ution 	thermique 	de la Terre	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle 	est, 	entre 	autre	s, à  l'origine 	de la 	formation 	des 	points 	chauds	, ces 	remontées 	de panache	s qui traversent 	la lithosphère 	pour 	jaillir 	au niveau 	de 	volcans 	sous-marins.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LE NOYAU Avec 	un rayon 	de 3 470 	km, 	la sphère 	que 	forme 	le noyau 	représente 	16% du 	volume 	de la Terre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Composée 	d'un 	alliage 	de fer et de nickel	, cette 	structure 	centrale 	se divise en deux 	zones 	: le noyau 	externe, 	d'une 	épaisseur 	de nso 	km, 	et le noyau 	interne	, également 	appelé 	graine, 	d'une 	épaisseur 	de 1 220 	km.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le noyau 	externe 	forme 	une 	couronne 	liquide 	autour 	d'une 	boule 	solide 	résultant 	de 	la cristallisation 	du fer : la graine.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ce 	processus 	de cristallisation 	a débuté 	il y 	environ 	2 milliards 	d'années 	et se 	poursuit 	encore 	aujourd	'hui, ce qui 	entra	îne une 	croissance 	de la graine 	de 	l'ordre 	de quelques 	dixièmes 	de 	millimètre 	chaque 	année.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	conditions 	qui règnent 	à ce niveau 	de la 	Terre 	sont 	impressionnantes 	: la 	température 	est estimée 	entre 	5 000 	et 	6 000 	•c et la pression 	3 600 	000 	fois 	plus 	élevée 	que 	la pression 	atmosphérique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	C'est 	le noyau	, et plus 	précisément 	les 	mouvements 	de convection 	au sein 	du 	noyau 	externe, 	qui sont 	responsables 	du champ 	magnétique 	terrestre	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les océans 	représentent 	une 	surface 	totale 	de 362000000 	km', soit 	près 	des 	deux 	tiers 	de la surface 	de la Terre	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	77 % de la surface 	océanique 	a une 	profondeur 	supérieure 	à 3 000 	mètre	s .
                                                            
                                                                                
                                                                    	Leur 	volume 	total 	est estimé 	à 	1,35 	milliard 	de km', ce qui représente 	
croûte 
manteau supérieur 
manteau inférieur 
noyau externe 
graine 	
97,4% 	d u volume 	d'eau 	présent 	sur la 	planète.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	quelques 	chiffres 	suffisent 	à rendre 	compte 	de l'importance 	des 	océans 	sur notre 	planète	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette 	énorme 	quantité 	d'ea	u  à l'état 	liquide 	fait de la 	Terre 	une planète 	singulière.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En plus 	de lui donner 	sa couleur 	bleue 	
caractéri	stique, 	les océans 	ont 	permis	, il 	y a 3,8 milliards 	d'année	s, l'apparition 	de la vie sur notre 	planète	, en abritant 	les acide	s aminés 	qui en furent 	les 	premier	s éléments.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils jouent 	un rôle 	majeur 	dans 	la 	régulatio	n thermique 	de notre 	planète 	par 	le biais d'échanges 	incessants 	d'énergi	e avec 	l'atmosphère 	:par 	rayonne	ment, en renvoyant 	une 	partie 	de l'énergie 	solaire	; par 	conduction, 	c'est-à-d	ir e par 	échange 	de chaleur 	entre 	courant 	d 'air chaud 	et masse 	d'air 	froide 	; par 	évaporation, 	qui fait perdre 	de la chaleur 	aux 	océans 	et qui 	la libère 	dans 	l'atmos	phère 	par 	le biais 	de la 	condens	ation.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils part	icipent également 	à la régulation 	du taux 	de C02 présent 	dans 	l'atmosp	hère.
                                                            
                                                                                
                                                                    En elfe~ 	le C02 produit 	par 	oxydation 	des 	matières 	organiques, 	par 	la respiration 	des 	animaux 	ou par 	la 	combustion 	des 	matières 	fossiles 	est en 	partie 	capté par 	les océans, 	sous 	forme 	dissoute 	ou combiné 	au calcium 	dans 	
marins	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Tous 	ces rôles 	sont 	le reflet 	de 	l'implica	tion des 	océans 	dans 	les 	multiple	s interactions 	intervenant 	dans 	l'équilibre 	fragile 	qui 	règne 	sur notre 	planète	, équilibre 	qui permet 	à la vie 	de s'épanouir	..
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Grand oral du bac : LE RÉCHAUFFEMENT DE LA TERRE
- Grand oral du bac : LES TREMBLEMENTS DE TERRE
- Grand oral du bac : Arts et Culture L'ART DE LA PHOTOGRAPHIE
- Grand oral du bac : Arts et Culture LE BAUHAUS
- Grand oral du bac : Arts et Culture LE BAROQUE
 
    
     
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                