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Grand oral du bac : LE RÉCHAUFFEMENT DE LA TERRE

Publié le 09/02/2019

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Le réchauffement planétaire entraîne de graves effets secondaires comme

 

la multiplication des ouragans tropicaux. Suite à la destruction des arbres, le sol, qui connaît une érosion accélérée, est soumis à des glissements de terrain.

 

oiseaux, la nidification précoce présente des avantages: elle permet aux migrateurs de disposer de plus de temps pour la préparation du nid avant d’entreprendre leur périple; pour les oiseaux sédentaires, ce temps supplémentaire est tout aussi utile à la préparation de l’hivernage.

 

Des mesures d’urgence

 

La lutte contre l’effet de serre, la destruction de la couche d’ozone et le réchauffement planétaire passent par une surveillance accrue des températures, du taux d’humidité, du niveau de la mer et des concentrations de l’atmosphère en différents gaz. La mise en œuvre de moyens sophistiqués comme les ballons-sondes (ballons captifs portant des instruments de mesure) et les satellites permet aujourd’hui une couverture globale et un haut degré de précision dans les mesures. De plus, les études théoriques sur les réactions chi-

Les variations climatiques ont une influence sur la distribution des habitats et les migrations : le papillon amiral effectue depuis peu son hivernage en Grande-Bretagne.

 

La déforestation et le pâturage excessif avaient déjà profondément intensifié la désertification des zones continentales.

 

Le réchauffement global de la planète accentue encore ce phénomène.

 

miques de l’atmosphère et les échanges calorifiques entre l’air, le sol et l’eau sont facilitées par la mise en service de puissants ordinateurs.

 

Parallèlement à la surveillance et à la modélisation du climat, des mesures doivent être prises à l’échelle internationale pour limiter l’émission des différents gaz à effet de serre et la quantité de dioxyde de carbone rejetée par les industries chaque année. La population des pays les plus industrialisés est responsable d’une production très importante de gaz carbonique, tous usages confondus : chauffage et production d’électricité, automobiles et autres transports, industries lourdes et de consommation. Actuellement, en France, la production de CO2 par personne et par jour est de 4 kg; elle est de 15 kg aux États-Unis contre 1 kg pour les pays pauvres.

 

L’état des émanations de dioxyde de soufre (SO2) n’est pas moins alarmant parce que, s’il faut de grandes quantités de gaz pour perturber le cli-

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mat, il est plus dangereux et entraîne notamment des pluies acides. Les taux de production de SO2 restent inférieurs toutefois à 200 kilogrammes par an et par habitant sur l’ensemble de la planète.

 

Sous l’impulsion des mouvements écologistes concernés par les problèmes résultant de l’effet de serre et des émanations de gaz industriel, la prise de conscience des gouvernements s’est traduite par des mesures restrictives tant au niveau de la quantité de combustibles polluants consommés que de la qualité de leur traitement. Les hydrocarbures sont ainsi purifiés pour les débarrasser de leur soufre; les cheminées et les hauts fourneaux des centrales et des usines sont équipés de filtres destinés à éliminer la plus grande partie des gaz nocifs. Le Canada et les États-Unis ont réduit de moitié leurs émissions de SO2 depuis 1980. Le Royaume-Uni et la France sont passés sous la barre des 100 kg de dioxyde de soufre par an et par habitant.

 

Cependant, si une solidarité internationale vise actuellement à réduire les émissions de gaz à effet de serre, bien que freiné, le phénomène de réchauffement demeure inéluctable. L’augmentation de température est en effet liée à l’évolution démographique de la planète. De plus, si 25% des habitants émettent aujourd’hui 75% de gaz à effet de serre, l’augmentation de ces gaz ne pourra aller qu’en s’accroissant en raison du développement légitime réclamé par le tiers-monde.

 

Seul le recours à des énergies alternatives peut contribuer à ralentir la croissance de gaz et permettre aux grands mécanismes biologiques régulateurs d’effectuer leur fonction d’épuration de l’atmosphère. Lorsque la concentration de CO2 atmosphérique augmente, l’océan répond en le piégeant sous la forme de carbonate de calcium. Inversement, si le CO2 diminue dans l’air, le carbonate de calcium a tendance à se dissocier, libérant du gaz carbonique qui réintégrera l’atmosphère. Il apparaît ainsi que l’océan agit comme un tampon en régulant la teneur de l’atmosphère en CO2. L’efficacité de cette fonction régulatrice repose sur divers mécanismes complexes dont on ne connaît ni les conditions exactes ni les limites.

« Le réchauffement de la Terre plus sa destruction par le feu libère du co2 atmo­ sphérique.

Toutefois, sur l'excédent annuel de 7 milliards de tonnes de gaz carbonique produits par l'activité humaine, 2 milliards de tonnes sont absorbés par l'océan, qui constitue un «piège>> à co2 bien plus efficace que les forêts.

Outre la situation dramatique due au dioxyde de carbone, d'autres gaz contribuent à l'élévation de la température: l'oxyde nitrique (N20) émis par les véhicules et le dioxyde de soufre (S02) produit par les industries lors de la combustion de pétrole, de gaz et de charbon.

Le méthane (CH4) est aussi un gaz à effet de serre qui connaît une hausse notable dans l'atmo­ sphère terrestre, cette fois en raison de processus naturels.

Le méthane est créé de façon métabo­ lique par un certain nombre de bactéries vivant dans les sols humides et les marais ainsi que dans les systèmes digestifs d'animaux supérieurs, par exemple les vaches et les moutons.

Cette contri­ bution involontaire du bétail à l'effet de serre est bien réelle et serait responsable du doublement Une centrale thermique à charbon: � ces centrales sont tes principaux responsables de l'effet de serre dans ta mesure où la combustion de carbone fossile relâche d'importants volumes de gaz carbonique dans l'atmosphère.

! La destruction de ta couche d'ozone a a réduit ta protection naturelle dont disposait ta Terre contre tes rayons ultraviolets.

De ce fait, tes risques de cancers de ta peau sont augmentés, tors de l'exposition prolongée au soleil.

Les bovins et tes ovins contribuent � à l'effet de serre! Le méthane produit par leur système digestif est encore plus efficace que te dioxyde de carbone dans l'Interception de ta chaleur solaire.

de la concentration en méthane dans l'atmosphè­ re au cours du xx• siècle.

Tout aussi sérieuse est l'activité microbienne du sol qui est à l'origine de la concentration de vastes quantités de ce gaz dans les toundras du Grand Nord.

Celui-ci y est provisoirement emprisonné dans le sous-sol par le gel de surface; mais lorsque le réchauffement glo­ bal fera fondre cette couche de gel, de grandes quantités de méthane seront libérées.

Une autre famille de gaz participe indirecte­ ment au réchauffement planétaire: celle des chlo­ rofluorures (CFC) de carbone que l'industrie utili­ se comme fluide réfrigérant dans les climatiseurs et les réfrigérateurs et comme gaz propulsif dans les bombes aérosols.

Lorsque les CFC s'échappent à l'air libre, ils peuvent gagner la stratosphère où ils s'attaquent aux molécules d'ozone.

Or, c'est l'ozone stratosphérique qui nous protège des dan­ gereux rayons ultraviolets du soleil: sa destruction par les CFC autorise le passage d'un rayonnement plus intense.

Outre son effet néfaste sur les orga­ nismes vivants, ce surplus de rayonnement contri­ bue au réchauffement de la planète.

La fonte des glaces Parmi les mécanismes qui amplifient un cycle de réchauffement, le rôle des glaces polaires est très souvent cité.

Notre planète renvoie vers l'espace une grande partie des rayons qu'elle reçoit du Soleil : de l'efficacité de cette réflexion dépend la température à laquelle la Terre se stabilise.

Or le début d'un réchauffement planétaire fait reculer les glaces et fondre les banquises, dimi­ nuant la surface des terrains les plus réfléchissants.

La lumière solaire est moins réfléchie vers l'espace et la température monte : en réaction, les glaces fondent davantage et accentuent ainsi le phéno­ mène.

La hausse de température de 0,5°C obser­ vée au cours du xx• siècle a peut-être déjà laissé son empreinte sur les calottes polaires et le niveau des mers.

Une importante fracture, vrai­ semblablement due au cycle de réchauffement, est en effet observée dans les glaces de l'ouest de l'Antarctique.

Par ailleurs, la hausse du niveau des mers due à la fonte des glaces est perceptible: les mesures. »

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