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Grand oral du bac : Sciences - PALÉOENVIRONNEMENTS

Publié le 31/01/2019

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Les dépôts continentaux contiennent généralement moins de fossiles que les dépôts marins. En effet, les surfaces continentales sont constamment soumises à l’altération chimique ou biologique et à l’érosion. Toutefois, il existe quelques exceptions, comme les niveaux à poissons et à dinosaures, ou les couches de charbon, qui ne sont que des débris de plantes compressés et accumulés dans des zones marécageuses.

 

Une absence de fossiles ne prouve pas que les roches se soient formées en milieu continental. Ainsi, les roches du Précambrien (constituées il y plus de 600 millions d’années) ne renferment que de rares fossiles, car les organismes de cette époque avaient un corps mou : leurs restes pourrissaient rapidement et ne se fossilisaient pas. Précisons par ailleurs que les plantes ont conquis les continents au Silurien (entre 440 et 408 millions d’années), alors que les vertébrés (animaux possédant des vertèbres, donc un squelette minéralisé) ne sortirent des océans qu’au Dévonien (entre 408 et 360 millions d’années).

Les glaciations laissent des traces dans les roches. Les glaciers et les inlandsis enchâssent sur leurs fonds et leurs flancs des blocs rocheux. La glace, en s’écoulant, entraîne ces blocs qui vont strier le substrat rocheux. Ces stries sont souvent recouvertes et donc préservées.

 

Les glaciers transportent de grands blocs de rochers (des blocs erratiques) loin de leur zone d’origine. Ces blocs sont la preuve que des glaciers recouvraient l’Amérique du Sud, l’Afrique du Sud, l’Australie et l’Inde à la fin du carbonifère et au début du permien (il y a 290 millions d’années).

 

Les images du passé

 

Les géologues qui veulent reconstituer les anciens paysages dans une région et à une époque données doivent rechercher toutes les couches du même âge; cela est relativement facile à faire sur des couches marines.

 

Ainsi, les collines de craie du sud de l’Angleterre et de Normandie, en France, sont faites de couches qui se sont déposées dans une mer plutôt profonde, il y a entre 100 et 65 millions d’années. Plus au nord des îles Britanniques, vers l’Écosse, les dépôts crayeux deviennent de plus en plus sableux. Cela suggère qu’à cette latitude la mer était de moins en moins profonde et, par conséquent, proche des terres émergées.

 

Ce type de changement est appelé changement de faciès - le terme «faciès» indiquant l’ensemble des caractéristiques pétrographiques et paléontologiques d’une roche qui éclairent sur ses conditions de formation. Le problème devient plus délicat lorsque les roches ne comportent pas de fossiles ou lorsqu’il faut établir une relation entre des faciès marins et des faciès continentaux. Les changements latéraux de faciès caractérisés par des roches du même âge, mais provenant de zones différentes.

« Les pa/éoenvironnements ! Les mud-cracks se forment lorsqu'il y a a dessiccation, à l'air libre, d'un sédiment légèrement argileux déposé par de l'eau.

autres dépôts qui sont formés dans des lacs, dans le lit des fleuves et dans les deltas.

Les dépôts continentaux contiennent générale­ ment moins de fossiles que les dépôts marins.

En effet, les surfaces continentales sont constamment soumises à l'altération chimique ou biologique et à l'érosion.

Toutefois, il existe quelques excep­ tions, comme les niveaux à poissons et à dino­ saures, ou les couches de charbon, qui ne sont que des débris de plantes compressés et accumu­ lés dans des zones marécageuses.

Une absence de fossiles ne prouve pas que les roches se soient formées en milieu continental.

Ainsi, les roches du Précambrien (constituées il y plus de 600 millions d'années) ne renferment que de rares fossiles, car les organismes de cette époque avaient un corps mou : leurs restes pour­ rissaient rapidement et ne se fossilisaient pas.

Pré­ cisons par ailleurs que les plantes ont conquis les continents au Silurien (entre 440 et 408 millions d'années), alors que les vertébrés (animaux possé­ dant des vertèbres, donc un squelette minéralisé) ne sortirent des océans qu'au Dévonien (entre 408 et 360 millions d'années).

Les paléoclimats D'anciens sols sont souvent conservés dans les roches.

Les caractéristiques de ces sols (dits paléosols) fournissent des indices sur le climat qui régnait alors.

Des traces de sols latéritiques riches en bauxite (minerai d'aluminium), par exemple, indiquent que ces derniers se sont for- Un ichtyosaure mort a coulé au fond .....

de la mer.

Son squelette a été recouvert de boue et, avec le temps, la boue s'est solidifiée en roche.

Des millions d'années plus tard, les mouvements de la Terre ont surélevé le lit de la mer au-dessus des flots et les forces d'érosion ont mis à nu le squelette.

més, comme aujourd'hui, sous un climat tropical humide.

La couleur de certaines roches peut aussi informer sur les paléoenvironnements.

Les grès rouges colorés par de l'oxyde de fer (héma­ tite) se sont élaborés dans des régions arides ou semi-arides.

Les glaciations laissent des traces dans les roches.

Les glaciers et les inlandsis enchâssent sur leurs fonds et leurs flancs des blocs rocheux.

La glace, en s'écoulant, entraîne ces blocs qui vont strier le substrat rocheux.

Ces stries sont sou­ vent recouvertes et donc préservées.

Les glaciers transportent de grands blocs de rochers (des blocs erratiques) loin de leur zone d'origine.

Ces blocs sont la preuve que des glaciers recouvraient l'Amérique du Sud, l'Afrique du Sud, l'Australie et l'Inde à la fin du carbonifère et au début du permien (il y a 290 millions d'années).

Les images du passé Les géologues qui veulent reconstituer les anciens paysages dans une région et à une époque données doivent rechercher toutes les couches du même âge; cela est relativement faci­ le à faire sur des couches marines.

Ainsi, les collines de craie du sud de l'Angleter­ re et de Normandie, en France, sont faites de couches qui se sont déposées dans une mer plu­ tôt profonde, il y a entre 100 et 65 millions d'an­ nées.

Plus au nord des îles Britanniques, vers l'Écosse, les dépôts crayeux deviennent de plus en plus sableux.

Cela suggère qu'à cette latitude la mer était de moins en moins profonde et, par conséquent, proche des terres émergées.

Ce type de changement est appelé chan­ gement de faciès- le terme. »

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