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La diversité biologique (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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La vie se caractérise par la diversité des êtres vivants. Les scientifiques ont répertorié plus de 1,5 million d'espèces animales, parmi lesquelles on compte 1 million d'insectes. Il existe plus de 9000 espèces d'oiseaux, et l'on a répertorié 13300 espèces de poissons de mer, auxquelles s'ajoutent les 8400 espèces vivant en eau douce. Dans ce foisonnement observé sur la planète, qu'en est-il des humains ? Contre les incohérences et les erreurs des théories raciales, la génétique - science qui concerne les gènes et l'hérédité - est parvenue à une vision plus claire de la réalité humaine et du vivant. Affirmer que les races humaines existent repose sur un parti pris et non sur la réalité scientifique. Chaque humain est un individu unique en son genre, et dont la combinaison des gènes (du grec genos , naissance, origine) ne ressemble à aucune autre. Les êtres humains naissent plus ou moins grands, plus ou moins blonds ou plus ou moins bruns, avec des cheveux dont la couleur et la texture diffèrent, avec des yeux différents. L'éventail humain, du nord au sud de la planète, et de l'est à l'ouest, nous offre à voir de nombreux hommes dont les traits sont dissemblables, ainsi que la couleur de leur peau qui est d'un blanc laiteux chez les Nordiques ou d'un noir d'ébène chez certains peuples africains, avec de multiples déclinaisons ici et ailleurs. Tous ces hommes, dans leur diversité, n'appartiennent qu'à une seule et même espèce : l'espèce humaine, et l'on peut préciser, afin de bien dépasser les théories racistes qui ont tant fait de mal dans l'histoire, que cette unique espèce se subdivise en milliards de races, ou plus exactement de variations, dont chacune correspond à un individu, unique en son genre. Le comte Joseph Arthur de Gobineau (1816 - 1882) est l'un des écrivains, dans Essai sur l'inégalité des races humaines (1855), qui a présenté la théorie la plus condamnable sur la notion de race humaine d'autant qu'il établissait une hiérarchie entre les groupes qu'il avait distingués. Hitler s'en est inspiré pour présenter sa propre théorie dans Mein Kampf , texte à l'origine idéologique du plus important et plus systématique génocide (extermination systématique d'un groupe ethnique) de l'histoire humaine. Gobineau, Hitler et beaucoup d'autres théoriciens du racisme adoptent en définitive un principe unique : "ce qui est différent de moi ne peut pas être bon." Ce rejet de la différence de l'autre, qui est à l'origine de tous les conflits, de toutes les guerres et de toutes les oppressions, provient d'une totale méconnaissance de la réalité scientifique. La génétique moderne a maintenant établi que le concept de race, chez les humains, ne repose sur aucun fondement scientifique. Nous autres humains, sommes tous différents, tous uniques mais nous appartenons à une seule et unique famille, dont les branches, issues du passé le plus lointain, se sont diversifiées, sans changer de nature. L'espèce humaine est une et multiple.

« plus petits (ou plus grands), toutes cesdifférences s'expliquent par le "hasard" des transmissions du patrimoine génétique. Dans le règne végétal et animal Prise dans son sens le plus élémentaire, la diversité biologique témoigne que la vie sur la Terre revêt des formes très variées : lesarbres, les fleurs, les oiseaux, les insectes, les mammifères, les poissons, les vers et les algues.

Malgré les apparences, cettevariété n'est cependant pas infinie. Animaux et plantes appartiennent tous à des groupes de base : les espèces.

La reproduction entre êtres appartenant à une mêmeespèce est possible, elle ne l'est pas entre membres d'espèces différentes.

Les lions s'apparient avec les lionnes, les tigres avec lestigresses, les guépards avec les guépards, mais les croisements entre ces différentes catégories d'animaux sont en principeimpossibles. Le nombre des espèces animales répertoriées par les biologistes s'élève aujourd'hui à environ 1,5 million.

Il serait important pourl'avenir d'en connaître le nombre exact et de savoir comment elles évoluent.

Il s'agit là d'une tâche gigantesque que les ressources,le temps et l'équipement dont les biologistes disposent ne leur permettent pas encore de mener à bien.

On doit donc se satisfaired'estimations divergentes : en effet, certains chercheurs pensent qu'en comptant les plantes, les animaux, les champignons et lesbactéries, il y a environ 5 millions d'espèces vivantes sur notre planète ; pour d'autres, il y en aurait 100 millions. Une autre question se pose.Elle concerne le rythme auquel les espèces disparaissent.

On peut dire qu'il est lent dans les régionscomme l'océan Arctique où elles ne sont pas nombreuses.

Toutefois, le dugong, ce mammifère marin de six tonnes, faitexception : objet d'une chasse impitoyable au XVII e siècle, il a presque disparu. La situation est différente dans les forêts tropicales, considérées comme les zones de diversité maximale.

Dans les régions quel'on exploite pour leur bois ou que l'on défriche pour faire place à des champs, des pâturages, des habitations et des usines, desespèces qui nous sont inconnues s'éteignent certainement tous les jours.

Il s'agit surtout d'insectes, de vers, de fleurs et dechampignons. Selon les estimations, le nombre des espèces qui disparaissent varie de une par jour à une par heure voire par minute.

Quel qu'ilsoit, ce nombre traduit une accélération phénoménale du rythme de l'extinction des espèces tel qu'il existait en tant quephénomène naturel faisant partie du processus de l'évolution.

Il est aujourd'hui environ mille fois plus rapide qu'avant l'apparitionde l'homme sur Terre. La diversité des espèces menacées La disparition de certaines espèces est très alarmante.

Le gorille des montagnes ne compte plus que 300 ou 400 individus quivivent, en Afrique centrale, dans les brouillards qui enveloppent les montagnes boisées du Zaïre et du Rwanda.

De nombreusespersonnes, alertées par la menace qui pèse sur ces animaux, ont collecté des fonds pour leur venir en aide.

On peut même direque les gorilles participent eux-mêmes à leur propre sauvetage car beaucoup de touristes viennent leur rendre visite : une part desdevises est employée à la sauvegarde des primates.Enfin, une surveillance sévère empêche les braconniers de pénétrer dans leszones qu'ils occupent. Certains mollusques qui vivent en Polynésie et dans d'autres îles du Pacifique font aussi partie de la grande famille des animauxmenacés d'extinction.

Leur avenir est d'autant plus sombre que les mollusques sont loin d'émouvoir le grand public comme c'est lecas pour les gorilles.

S'ils sont peu prisés du public, ces mollusques fascinent les biologistes.

Des études ont en effet montré queces animaux, du point de vue des mécanismes de l'évolution, faisaient figure d'exemple.

Les observations recueillies sur leurcomportement, leur alimentation, leur mode de reproduction, leur fonctionnement génétique, leurs prédateurs et les animaux aveclesquels ils sont en concurrence ont fourni de précieux renseignements à ce sujet. L'installation dans leurs îles natales d'animaux qui ont détruit leur habitat a mis en danger plus de 1000 espèces de cesgastéropodes.

Certaines ont disparu et des centaines d'autres sont menacées.

On a mis à l'abri des individus appartenant à unevingtaine d'espèces dans l'espoir qu'ils pourront se reproduire en captivité mais le dommage causé n'en est pas moins irréparable. La consanguinité Des phénomènes, qui longtemps sont demeurés sans explication, se produisent dans les populations dont le nombre a beaucoupdiminué.

Des mutations (changements dans les gènes) y apparaissent qui sont la cause d'anomalies et d'infirmités.

Tous ceux qui. »

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