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La gravure des origines au XVIe siècle

Publié le 28/11/2011

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En effet, en même temps que ces cartes à jouer, que les bois populaires, réalisés dans des sanctuaires du Rhin supérieur, à la gloire des saints qu'on y vénère, s'est développée à Florence la gravure au burin dans les ateliers d'orfèvres (le plus célèbre étant Maso Finiguerra, 1426-1464), afin de faire connaître des formes artistiques, des motifs décoratifs (cf. grafica perorefici, exposition à Florence 1975). Mais il faut bien reconnaître que, malgré quelques
réussites, remarquables mais exceptionnelles, comme celles de Pollaiuolo ou de Mantegna, dues à de grands artistes, la gravure attend ses Maîtres jusqu'à la naissance de Dürer et de Lucas de Leyde.

« Deux planches de tarots , burins italiens , vers 1460.

Une des premières formes de l'estampe occidentale .

Le jeu de cartes peut être aristocratique Un siècle avant l'époque des premiers patrons, on voit en Italie un incunable, dont personne ne parle plus, mais qui a été connu des historiens de la gravure sur bois du XVII' siècle; il s'agit d'une gravure sur bois exécutée par deux jeunes peintres qui l'offrent à Honorius IV, Pape de 1285 à 1287 .

Papillon en a vu à Bagneux une épreuve (?) '' en 1719 ou 1720 ».

C'est une image des Faits d'Alexandre signée par '' Alexander Albertus Cunio, eques ..

(chevalier , de Milan , âgé de 16 ans) et par sa sœur Isabel, avec déjà la formule traditionnelle '' pinxit et sculpsit ».

Ce qui déconcerte les historiens de l'estampe, même ceux qui admettent l'origine ancienne de l'image , c'e st la disparition de celle-ci à la fin du XIV ' siècle .

Le phénomène se comprend cepen-dant , si on réfléchit que cette période correspond à un des temps les plus tragiques de la guerre de Cent Ans, particulièrement dure, de la mort du roi Charles V (1380) aux victoires de Jeanne d'Arc (1429) , temps où sont ruiné s et dévastés les monas­ tères et les centres de pèlerinage s où la gravure avait été utilisée (disparition de la clientèle).

Lorsque reparaît la vie normale et religieuse, on retrouve des estampes sous forme d'images de piété et de cartes à jouer.

Walter L Strauss cite en 1422 à Nuremberg Michael Wiener '' bief und kartenmaler und patronist suecher ..

, F.

Koreny les cartes que signe vers 1445 '' Bonifacices Bembo » de Grenoble , et celles du '' Maître des cartes à jouer ..

, gravées au burin dès 1440.. »

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