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LA MÉTÉOROLOGIE

Publié le 28/10/2011

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Les précipitations atmosphériques, hauteur en millimètres de la couche d'eau (pluie ou neige fondue) qui se formerait sur une surface horizontale s'il n'y avait pas de pertes par évaporation, écoulement ou absorption dans le sol, sont mesurées grâce aux pluviomètres, composés d'un collecteur dont l'ouverture a une surface déterminée, et d'un cylindre jaugeur : ces appareils prirent naissance aussi au xviie siècle : les premiers furent utilisés par B. Castelli.

« L'humidité relative (ou état hygrométrique) de l'air se mesure à l'aide de deux sortes d'appareils : les hygromètres reposent sur la propriété qu'ont certains corps de s'allonger sous l'influence de l'hu­ midité ; ils apparurent dès le xvn· siècle ; on utili­ se maintenant l'hygromètre à cheveu, qui date du xvm• siècle ; les psychromètres, plus précis, sont fondés sur le refroidissement causé par l'évapora­ tion de l'eau ; ils comportent deux thermomètres, l'un sec et l'autre mouillé, dont on compare les indications.

La mesure de la vitesse du vent se fait grâce à des appareils appelés anémomètres : le xvn· siè­ cle vit l'apparition des premiers appareils de ce type, assez rudimentaires.

On utilise maintenant l'anémomètre à moulinet à coquille, mis au point au XIX• siècle.

La direction du vent est donnée par une girouette, formée de deux lames en métal léger mobiles autour d'un axe vertical.

Les premières girouettes furent inventées par les Grecs.

Les précipitations atmosphériques, hauteur en millimètres de la couche d'eau (pluie ou neige fon­ due) qui se formerait sur une surface horizontale s'il n'y avait pas de pertes par évaporation, écoule­ ment ou absorption dans le sol, sont mesurées grâ­ ce aux pluviomètres, composés d'un collecteur dont l'ouverture a une surface déterminée, et d'un cylindre jaugeur : ces appareils prirent naissance aussi au xvne siècle : les premiers furent utilisés par B.

Castelli.

La mise au point de ces appareils fut complétée par les connaissances théoriques dues au physicien français Mariotte d'abord, au XVII• siècle, puis à des chimistes comme Gay-Lussac et Lavoisier, au xvm• siècle.

C'est Pascal qui réalisa les premières obser­ vations météorologiques : en 1648, son beau-frère, Florin Périer, conduisit dans le Puy-de-Dôme une expédition dont le but était de comparer, avec un tube de Torricelli, les pressions atmosphériques à diverses altitudes : le résultat de cette « grande expérience >> fut spectaculaire et Pascal renouvela ces mesures à la tour Saint-Jacques, à Paris, avec le même succès.

Jusqu'au XIX• siècle, les observations météo­ rologiques sont isolées : elles ne sont pas coordon­ nées, même à l'intérieur d'un pays, à quelques exceptions près.

C'est pendant la guerre de Crimée, que naît la Météorologie en France : en effet, une tempête imprévue ayant détruit la flotte française ancrée dans la mer Noire, LE VERRIER, directeur de l'Observatoire de Paris, entreprend une correspon­ dance avec les divers observatoires européens pour obtenir quotidiennement, grâce au télégraphe élec­ trique qui vient d'être inventé, des mesures météo- rologiques faites simultaJ}ément en divers lieux d'Europe .

Après Le Verrier, la météorologie stagne longtemps ; elle connaît un renouveau important avec la naissance de l'aviation entre 1903 et .}910, et la guerre de 1914-1918.

Le télégraphe est rem­ placé par la radio, ce qui permet des transmissions rapides .

Le nombre des observations quotidiennes et celui des stations se multiplie.

Le réseau météo­ rologique devient mondial.

Les services météorolo­ giques de tous les pays civilisés se groupent en une « Organisation météorologique internationale ».

On installe sur les océans des navires destinés aux observations météorologiques : les renseignements qu'ils recueillent sont transmis rapidement grâce à la radio.

En 1920, le navire français Jacques­ Cartier sillonne l'Atlantique et envoie régulière­ ment des informations météorologiques.

En 1937, un navire météorologique « stationnaire », le Cari­ mare, permet aux météorologistes de concentrer les observations faites sur tous les navires de l'Atlan­ tique nord, et de faire des prévisions.

Mais les observations au sol ne suffisent pas : elles sont complétées par des mesures dans l'atmos­ phère, qui se développent à partir de la fin du XIX• siècle.

C'est d'abord le ballon-sonde, mis au point en 1898 par le Français Léon Teisserenc de Bort: ce ballon soutient une petite nacelle contenant les ins­ truments enregistreurs ; il est gonflé à l'hydrogène; au fur et à mesure que le ballon s'élève, la pression atmosphérique diminue et la tension de l'enveloppe augmente.

Le ballon finit paréclater à une altitude pouvant aller jusqu'à 30 km et la nacelle tombe par terre ; sa chute est ralentie grâce à un parachute.

Mais le ballon-sonde avait un inconvénient : il fallait attendre la chute des appareils et leur retour à la station, située parfois à plusieurs centaines de kilomètres du point de chute, pour disposer de leurs enregistrements ; ainsi ce genre d'appareil ne convenait qu'à des études étalées sur de longues périodes et ne permettait absolument pas une exploitation immédiate des mesures.

Pour remédier à cet inconvénient, on utilisa l'avion qui permet de récupérer les instruments enregistreurs beaucoup plus vite (une heure après l'envol) .

Mais l'avion ne peut s'élever au-delà de quelques kilomètres.

Aussi, en 1927, Idrac et Bureau réalisèrent-ils pour la première fois une émission radio dans l'at­ mosphère.

La radiosonde, maintenant utilisée cou­ ramment dans la plupart des pays, comprend un baromètre, un thermomètre et un hygromètre, dont les indications sont transmises au sol grâce à un petit émetteur radio.

On connaît ainsi, une heure après le lancer du ballon-sonde qui porte la radio­ sonde, la pression, la température et l'humidité à différentes altitudes.

De plus on peut, par différen-. »

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