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La poterie

Publié le 27/01/2011

Extrait du document

 

 

La poterie est une terre cuite poreuse, qui peut demeurer brute ou recevoir un revêtement glacuré. Grès et porcelaines, dont la pâte vitrifie à haute température, ne sont pas appelés poteries.

Le terme poterie, employé souvent à tort comme synonyme du terme plus large de céramique, désigne à la fois la fabrication d'objets céramiques en terre façonnée et cuite au four et, par métonomy, les objets produits avec cette technique. Il désigne également l'atelier du potier.

Bien que la faïence soit techniquement une poterie, avec sa terre poreuse rendue imperméable par un émail blanc à l'étain, le public préfère réserver l'appellation poterie aux pièces de terre cuite brutes ou peu glaçurées, à la facture populaire ou artisanale, liées à un usage essentiellement domestique.

 

 

LEGENDE

 

Glaçuré :  La glaçure, appelée aussi émail, est un enduit vitrifiable posé à la surface d'une céramique afin de la durcir, de la rendre imperméable ou de la décorer.

 

Le grès : Le grès est un matériau céramique caractérisé par une très grande dureté et une excellente résistance aux agressions chimiques ou climatiques. Il est désigné en anglais par le terme stoneware, littéralement « ustensile de pierre «.

 

La métonomy : La métonymie (substantif féminin) est une figure de style appartenant à la classe des tropes qui consiste à remplacer, dans le cours d’une phrase, un substantif par un autre, ou par un élément substantivé, qui entretient avec lui un rapport de contiguïté et peut être considéré comme équivalent sur l'axe paradicmatique du discours. Ainsi, la métonymie est une figure opérant un changement de désignation.

Souvent, cette relation de substitution est motivée par le fait que les deux mots entretiennent une relation qui peut être : la cause pour l’effet, le contenant pour le contenu, l’artiste pour l’œuvre, la ville pour ses habitants, la localisation pour l’institution qui y est installée…

 

 

« Plusieurs civilisations ont développé la tech­ nique de la peinture sur poterie.

Les effets varient selon le moment où la mise en couleurs est effec­ tuée, soit avant , soit après la cuisson.

Certains nécessitent même une seconde cuisson.

Les plus somptueuses sont les poteries aux pigmentations argentées, dorées et cuivrées.

Originaire de Perse, cette technique est associée aux poteries arabes .

L'art ancien Les poteries anciennes se caractérisent par une variété des techniques, des résultats obtenus et des usages auxquels étaient destinées les pièces.

Les Grecs s'en servaient pour conserver des boissons.

Ils les ornaient de magnifiques dessins.

Dans un premier temps, des personnages illus­ trant des scènes de la vie quotidienne étaient peints en noir sur la surface rouge de la terre cuite.

Puis la technique s'est inversée.

On a appli­ qué de la peinture noire, laissant les silhouettes se détacher sur la couleur naturelle de la terre.

Ces dessins ont permis aux historiens de mieux connaître les coutumes des Grecs de l'époque.

! La céramique a produite dans les pays arabes est célèbre pour ses coloris chatoyants ainsi que pour ses délicates calligraphies .

Ce minaret iranien en est une superbe illustration .

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L'Anglais Josiah Wedgwood (1730 -1795) se rendit célèbre pour avoir introduit la production en masse de faïences et de porcelaines.

Ici, un pot à thé datant du xv11 f siècle.

Cette assiette plate est ornée .....

d 'une illustration polychrome qui représente l'intérieur d 'un des ateliers de la manufacture de porcelaine tendre située à Sèvres .

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En 1899 , des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des céramique s datant de la Grèce antique.

La civilisation minoenne était très développée et a créé des poteries déjà extrêmement élaborées.

La poterie traditionnelle européenne est for­ tement marquée par l'Islam.

Cette influence est venue de l'Espagne , que les Arabes occupèrent jusqu 'au XV" siècle.

Il s'agissait de faïence recou­ verte d'un vernis opaque blanc, sur lequel étaient dessinés des tableaux de style Renaissance ita­ lienne.

Bernard Palissy (v.

1510-1589) devint le spécialiste de cette méthode.

Cette technique fut employée plus tard dans les Provinces Unies , avec la faïence de Delft.

Le plus célèbre potier anglais fut Josiah Wedgwood (1730-1795) qui fit du comté de Stafford un haut lieu de la faïence .

La porcelaine de Chine La plus ancienne tradition de la poterie est chi­ noise.

Elle remonte à 3 000 av.

J.-C.

Les décou­ vertes les plus frappantes sont les objets que l'on retrouva dans des tombes datant de l'ère Tang (618-906), notamment des statues de chevaux.

La Chine a toujours été réputée pour sa blanche por­ celaine très solide malgré son extrême finesse.

Les Européens en ont énormément importé avant que le secret de fabrication ne soit décou­ vert, en 1709, à Meissen en Saxe.

C'est là que se créa la première grande manufacture européen­ ne de porcelaine.

De nombreuses autres suivi­ rent.

Parmi les plus importantes figurent Nym­ phenburg en Bavière, Sèvres et Limoges en Fran­ ce et Chelsea, Derby et Worcester en Angleterre.

~ Au Xix'· siècle, la production de masse provo­ ~ qua une baisse de la qualité de la céramique ::::; 6 européenne , malgré les efforts d'artisans comme 8 William Morris ou William De Morgan.

Cepen­ ~u dant, au XX'.

siècle, la poterie artisanale a trouvé ., un nouvel élan.

Elle poursuit son évolution et br accroît son succès auprès du public .. »

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