La radiocommande (Sciences & Techniques)

« associé. La formule du multivoie, pourtant astucieuse, a été remplacée dans les modèles plus récents par des circuits électroniques : lesmicroprocesseurs d'aujourd'hui ont ouvert le modélisme à des contrôles de plus en plus fins, particulièrement appréciés dans lepilotage des maquettes d'avions et de voitures de courses. Les avions radiocommandés Le pilotage des avions est plus exigeant que celui des bateaux.L'amateur de modèles réduits trouvera intérêt à joindre un clubplutôt qu'à s'initier tout seul.

Les clubs proposent des locaux, l'outillage nécessaire à la construction et à l'entretien des maquettes,un terrain réservé aux évolutions ainsi que des cours et des compétitions. Un débutant peut en particulier prendre des cours de pilotage sur un avion-école du club, dont le pupitre de contrôle à doublecommande permet au moniteur de corriger une erreur de l'élève et de maîtriser les réactions de l'appareil.

Deux à trois moisd'initiation sont nécessaires pour apprendre les manoeuvres de base, et plus particulièrement les atterrissages.

Il existe près d'unmillier de clubs de modélisme en France. Les avions les plus faciles à téléguider sont les planeurs, généralement lancés à une centaine de mètres d'altitude par un câble detreuil, ou par un volontaire qui hale la maquette en courant.

Du fait de leur évolution lente et stable, ces appareils sont très adaptésaux néophytes qui désirent s'initier aux manoeuvres aériennes. Les avions plus sophistiqués, y compris les répliques de modèles historiques comme les Spitfire, Mirage ou autres Concorde,demandent un pilotage très fin, avec contrôle multivoie de la cambrure de l'appareil, de l'inclinaison des ailes et de la direction.Les mouvements des ailerons et du gouvernail de queue sont asservis par des moteurs, de même qu'est contrôlée la vitesse derotation du moteur principal.

Des petites mollettes de précision sur les boîtiers de commande, qu'on appelle les "trims", servent àaffiner la position des ailerons pour régler l'assiette générale de l'appareil.

Dans le détail, chaque "servo" est constitué d'un boîtiermoteur, d'un organe de contrôle électronique et d'une pignonnerie mécanique de roues dentées qui transmet, tout en ledémultipliant, le mouvement aux ailerons et aux autres parties mécaniques qu'il s'agit d'actionner.

La transmission se fait parcâbles et autres tringles métalliques.

La télécommande des avions sophistiqués s'effectue en général sur quatre voies radio,correspondant à quatre servomoteurs : deux manches suffisent alors à les contrôler, chaque manche étant pourvu de deux axesde déplacement (bas-haut pour une voie, gauche-droite pour l'autre).

Ainsi un manche contrôle à la fois la puissance des gaz et lebraquage des ailerons, alors que l'autre contrôle les volets de profondeur et de direction sur la queue.

L'aéromodélisme connaîtun succès croissant au fil des ans, avec de nombreuses manifestations - de l'enseignement des principes de base aux concours devoltige. Les voitures de course Autre branche particulièrement prisée du modélisme, les maquettes de voitures attirent aujourd'hui un grand nombre d'adeptes,généralement friands de courses. Souvent trop difficiles à réaliser soi-même d'après des plans, les maquettes de voitures sont généralement vendues en kit.

Deuxformules de course se sont imposées à partir des années 1970 : les voitures à l'échelle 1/8, de type "Grand Prix", "Prototype" ou"Grand Tourisme", propulsées par des moteurs à explosion de 3,5 cm 3 atteignant 30000 tours/minute ; et d'autre part, les voitures à l'échelle 1/12 ou 1/20, à moteurs électriques : peu bruyantes et non polluantes, elles permettent d'organiser des courseschez soi. Qu'elles soient à moteur électrique ou à explosion, les maquettes de course demandent un sérieux travail de mise au point, ainsique de bons réflexes de pilotage lors des épreuves.

La mise au point consiste à chercher la meilleure adhérence de la voiture ausol, et même des ajustements du régime moteur selon le type de circuit à affronter, la combinaison de lignes droites, virages etdénivelés, ainsi que le revêtement de la piste.

Le braquage des ailerons et le pincement des roues doivent être ajustés, ainsi que ladureté des suspensions, comme sur une vraie voiture de course.

Le choix des pneumatiques joue lui aussi sur la tenue de route. D'autres passionnés se sont lancés dans les maquettes de "buggy" et autres tout-terrains, faisant évoluer leurs modèles sur despistes mouvementées avec des pentes abruptes à grimper et des fossés à franchir.

Là aussi les épreuves chronométrées sontfréquentes.

Finalement, au cours de ces dernières années, les progrès considérables de l'électronique ont permis de développerdes modèles réduits de motos (moteurs à explosion ou électrique), les servomoteurs de contrôle agissant sur l'inclinaison du piloteminiature et donc sur la direction du véhicule.

L'essentiel du système de radiocommande est logé à cet effet dans le corps du. »