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Le bois et le papier (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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Le bois entre comme matière première dans de nombreuses activités : ameublement, bâtiment et travaux publics, papiers et cartons, emballage... Le processus de transformation du bois est appelé la filière forêt-bois. Les produits à base de bois sont extrêmement variés. La production de bois d'oeuvre est destinée aux charpentes, à la construction ou à l'ébénisterie. Comparé à d'autres matériaux (comme le béton), le bois présente l'avantage d'être très résistant relativement à son poids. On l'utilise en tenant compte de chaque essence et de ses qualités esthétiques. Lorsqu'il n'est pas possible d'utiliser un bois comme bois d'oeuvre, on peut en extraire les fibres pour fabriquer, par exemple, du papier et des cartons.

« bouleau, châtaignier... La pâte mécanique est la plus économique.

Elle est obtenue à partir d'un bois écorcé et lavé puis finement broyé dans desdéfibreurs.

Cette pâte sert de base pour la fabrication de papier journal, de papier couché pour les magazines ainsi que depapiers plus épais et de cartons destinés à l'emballage. La pâte chimique produit un papier de qualité supérieure.

Les billes de bois sont réduites en minuscules copeaux que l'onimmerge ensuite dans une solution chimique et que l'on chauffe sous pression dans une cuve : le lessiveur. La fabrication du papier La fabrication du papier s'opère en deux grandes étapes : la production de la pâte, puis sa transformation en papier.

Dans l'usineà pâte, on lessive et on filtre la pâte de bois pour la débarrasser de ses impuretés.

La pâte destinée à la fabrication du papierblanc passera par une étape de blanchiment.

On forme ensuite la pâte en plaques, que l'on sèche afin de faciliter leurmanipulation.

Ces plaques sont ensuite empilées et livrées aux usines à papier.

Là, un pulpeur les sépare et les mélange à de l'eau.Dans bien des cas, ces deux opérations se suivent sans séchage intermédiaire. À ce stade, la pâte de bois, constituée de cellulose (substance végétale) et d'eau, prend le nom de pâte à papier.

Un raffineurmodifie alors la taille et la texture des fibres selon le type de papier que l'on souhaite obtenir.

Par la suite, la pâte est mélangée àdes substances qui conféreront au papier les propriétés recherchées.

Les agents de collage (des résines généralement) sont dessubstances qui diminuent l'affinité de la cellulose pour l'eau.

Ils empêchent les encres à base d'eau de s'étaler.

Le papierd'imprimerie nécessite moins d'apprêts physiques, car l'encre d'imprimerie, qui n'est pas à base d'eau, tend moins à s'étaler. Le papier est teinté dans le mélangeur auquel on ajoute des pigments ou des colorants réduits en poudre fine.

Certaines matières,comme le kaolin, opacifient et blanchissent le papier. Pour la fabrication du papier, on utilise le plus souvent la machine à table plate.

La pâte épurée passe du raffineur à une caissed'alimentation qui la dépose sur un tapis roulant fait de mailles synthétiques ou métalliques.

Ce tapis, connu sous le nom de toilede tamisage sans fin, ou de maille de toile, présente une largeur de 9 mètres et se déroule à une vitesse d'environ 1000 mètres parminute.

Le rythme auquel la pâte à papier est déposée sur la toile détermine l'épaisseur et le poids du papier.

Au fur et à mesureque la pâte avance sur la toile, l'eau est évacuée par les trous de la maille.

Les fibres commencent à se resserrer et forment unefeuille continue.

Avant de quitter la toile, la feuille de fibres passe au-dessus d'une caisse aspirante qui la déshydrate légèrement.Un rouleau égoutteur sur lequel on a placé un motif spécifique imprime un filigrane sur les fibres. La feuille continue est ensuite dirigée sur un feutre coucheur sans fin.

Celui-ci la conduit dans une série de rouleaux qui éliminerontl'eau et comprimeront davantage les fibres.

Cette feuille continue, assez résistante, passe dans une série de cylindres de métalchauffés à la vapeur, lesquels expulsent la quasi-totalité de l'eau restante.

Après le séchage, le papier passe par plusieurs rouleauxen fonte polie, appelés calandres et destinés à réduire la rugosité du papier.

Le papier est ensuite enroulé en bobines mères.Selon les besoins des utilisateurs, ces dernières peuvent être taillées en bobines filles ou découpées en formats. Les finitions Les procédés de finition pour les différentes utilisations du papier et du carton sont multiples. Le papier pour impression et écriture (magazines, livres, cahiers, papiers à lettres...) est recouvert d'une couche de pigment blancréduit en poudre très fine.

Il peut s'agir de kaolin ou de blanc satin, mélange d'oxyde d'aluminium et de sulfate de calcium.

Unliant, tel que la caséine (protéine du lait) ou le polyacétate de vinyle, fixe le pigment qui, après avoir rempli les pores du papier, luidonne un aspect lisse et brillant tout en augmentant son imprimabilité.

Certains papiers et cartons sont imperméabilisés à la cire deparaffine.

Un procédé d'imperméabilisation consiste à plonger le papier dans un bain de paraffine fondue.

Des rouleaux éliminentl'excédent de cire, et un jet d'eau froide vient solidifier la couche de paraffine restante.

Il faut imprimer le papier avant de lesoumettre à ce traitement car, une fois paraffiné, il n'absorbe plus l'encre. Une autre technique pour imperméabiliser le papier consiste à recouvrir une face de paraffine et à passer la face vierge sur unrouleau chauffé.

La chaleur fait fondre la paraffine et l'attire dans les fibres du papier.

Ce type de procédé autorise l'impression. Les matières premières. »

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