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Le forage en mer

Publié le 25/03/2012

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Un grand nombre de personnes sont déçues par la visite d'une plate-forme de forage. L'excursion en hélicoptère est certes agréable, et la première vue de cet ensemble, qui surgit en pleine mer, est impressionnante. Si la visite organisée concerne une installation semi-submersible, la taille gigantesque de cette structure ne peut manquer d'impressionner. C'est surtout à bord que la déception se fait sentir. Lorsque la mer est calme, on ne ressent rien de particulier. Le ronflement de la machinerie et l'odeur du diesel règnent partout. Les membres de l'équipage qui sont de service se déplacent tranquillement, en combinaison de travail et coiffés de casques de protection, ...

« d'installation de la base de guidage et de la taque est ter­ minée, le forage recommence avec un trépan plus petit.

Un coffrage supplémentaire est mis en place et bétonné.

L'opération est répétée , en utilisant des trépans de plus en plus petits, jusqu'à ce qu'on atteigne la "profondeur prévue", où l'on espère trouver des hydrocarbures.

Le trépan est fixé à l'extrémité du tube de forage, de petit diamètre; chaque section est enfoncée verticalement par un treuil spécial et raccordée à la section précédente au A droite : Des ingénieurs examinent un échantil­ lon de caro/le.

De nombreux tests so nt effec tu és pour s'assurer de la présence de pétrole , avant de lancer les opérations sur une plus grande échelle.

Ci-dessous : Un avertisseur d'explosion sur un derrick semi-subme rsib l e.

Cette photographie permet de compare r la hauteur df! celle partie de l'équipement avec la taille d'un ouvrier debout à sa base.

fur et à mesure que le trou s'approfondit.

Ce train de ti­ ges en acier est actionné par une table de rotation, placée à quelques mètres au-dessu s du plancher de la plate-for­ me .

Des pompes font circuler la "boue", matière com­ plexe à base d'huile et de produits chimiques, destinée.

à lubrifier l'outil et à remonter les déblais par l'espace an­ nulaire compris entre les tiges et les parois.

La boue sert également à empêcher une éruption en cas de découverte d 'un gisement à pre ssion élevée.

Lorsque le trépan commence à s'émousser sur sa partie inférieure, une autre activité intense commence sur la plate-forme.

Le train de tiges tout entier, d'une longueur de 3 000 mètres , peut-être, est extrait du trou, démonté et remonté après remplacement du trépan.

Les copeaux et tous les fluides remontés à la surface par la boue de circulation sont soigneusement séparés et, lorsque le trépan approche de la profondeur prévue, ils sont analysés par les géologues à bord de la plate-forme, car ces déchets révèlent les premières traces de la présen­ ce d'hydrocarbures, ne serait-ce que par une infime tache d'huile sur un petit éclat de roche.

D'autres tests, tels que le prélèvement de carottes au fond du trou ou des tests radioactifs ou électriques, ap­ portent la confirmation de la présence ou de l'absence d'hydrocarbures.

Mais il n'arrive jamais que la décou­ verte d'un gisement fasse apparaître un jaillissement énorme.

Ce serait un signe de manque de contrôle sur le puits et l'indice de grand danger.

Après tous ces efforts et ces dépenses (il en coûte environ 7 millions de dollars pour creuser un puits en mer du Nord), quelles sont les chances de découvrir du pétrole? Extrêmement minces.

Sur une base mondiale, les chances de découverte de pétrole sont de une sur 25 puits forés.

Même si le pétrole est découvert dans une nouvelle zone dès la première tentative, il reste beaucoup de travail à accomplir avant de pouvoir juger si la zone est commer­ cialisable, et avant de commencer l'exploitation.

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