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Le transport tous terrains

Publié le 18/03/2012

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Naguère, tous les transports terrestres devaient forcément s'effectuer sur le terrain, puisque les routes pavées n'existaient pas. Dans les pays 'développés', le transport tous terrains demeure une nécessité impérieuse. Les usagers civils de moyens de transport tous terrains sont, particulièrement, les géologues, les prospecteurs de pétrole ou d'autres gisements, les ingénieurs, les services de premiers secours, les agriculteurs et les habitants des régions éloignées, où les routes se terminent souvent en une simple piste. On trouve aujourd'hui, sur le marché, de larges gammes de véhicules tous terrains allant des voitures et des camions quasi traditionnels aux engins fonctionnels hautement spécialisés, en passant par un vaste échantillon de véhicules destinés aux loisirs et à l'exploration.

« amphibies, en passant par les buggies de plage et les auto­ bus des neiges utilisés pour tirer plusieurs skieurs.

Cer­ tains peuvent atteindre des vitesses de 80 km/h et escala­ der une pente de 45°, même lorsqu'ils transportent une charge équivalente à leur propre poids.

D'autres engins, très largement utilisés pour les explorations, supportent deux fois leur propre poids et sont eux-mêmes si légers que deux hommes suffisent à les soulever.

Les véhicules tous terrains ont permis à des inventeurs in­ génieux de donner libre cours à leur imagination.

Beau­ coup de véhi,cules amphibies circulent sur l'eau en n'étant soutenus que par leurs pneus à haute flottabilité.

Cer­ tains ont un moteur hors bord, qu'il suffit de basculer à son arrivée sur le plan d'eau.

D'autres fonctionnent avec Ci-dessous, à droite: La mission lunaire Apollo 15 fut lancée en juillet 1971.

La jeep lunaire mise au point pour transporter les astronautes David Scott et James Irwin lors de leur collecte d'échantillons du sol lunaire permit de rapporter sur terre la plus riche moisson d'intérêt scientifique de tout le programme lunaire.

A gauche: Grâce à son moteur hors bord, ce véhicule amphibie peut at­ teindre, sur l'eau, une vitesse de 9 noeuds.

Sa vitesse à terre est de 35 kmlh.

Un réservoir d'environ 30 litres permet à ce véhicule d'opérer pendant une journée de huit heures de travail dans les endroits maréca­ geux.

des pontons, disposés axialement à droite et à gauche, et une hélice qui les propulse sur l'eau, la glace, la neige ou même sur d'épaisses .

couches de boue.

D'autres encore sont caractérisés par une disposition spéciale des roues, dont le meilleur exemple est un projet militaire, qui a finalement trouvé une application dans le domaine civil.

En fait de roues, cet engin était muni d'éléments en for­ me de feuilles de trèfle, chaque petite roue correspondant à une 'feuille'.

Dans les itinéraires sur routes normales, ces éléments sont bloqués, de façon que, pour chaque élé­ ment, deux petites roues entrent en contact avec le sol.

Lorsqu'il quitte le réseau routier, le conducteur actionne un levier qui bloque les petites roues et transfère la trac­ tion sur les éléments en feuille de trèfle.

Leur rotation permet au véhicule de franchir tous les obstacles, après lesquels les petites roues peuvent de nouveau être utili­ sées.

Sans doute, la famille la plus étrange des véhicules tous terrains est-elle celle des engins spécialement conçus pour explorer la surface de la Lune.

Leurs caractéristi­ ques vraiment exceptionnelles avaient été ét1,1diées pour répondre à la faible gravité et à l'absence d'atmosphère sur cette planète.

Les pneus, tissus de câbles et de rubans d'acier élastiques, permettaient de répartir la charge sur la surface presque cendreuse.

Les astronautes américains de la mission Apollo utilisaient une 'jeep lunaire', le LEM, muni de quatre roues, alors que le véhicule russe télécommandé, le Lunokhod en comportait huit.

Dans ces deux cas, la propulsion était assurée par un moteur électrique alimenté par une batterie.. »

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