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Les missiles (histoire et principes)

Publié le 22/04/2014

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histoire

 

• Un missile obéit aux lois de la balistique, c'est-à-dire de la science qui étudie les mouvements des corps lancés dans l'espace.

• Tiré à la verticale ou à l'horizontale, il a toujours une trajectoire courbe, comme tous les autres projectiles.

• Il est soumis à l'action de la pesanteur et à la résistance de l'air.

• Sa trajectoire théorique ressemble à une parabole à axe vertical. Elle varie en fonction des performances du missile (vitesse, altitude, masse aérodynamique, dimensions...).

Les types de propulsion

• La plupart des missiles sont propulsés par des moteurs-fusées à carburant solide ou liquide, des petits turboréacteurs, des statoréacteurs ou des pulsoréacteurs.

Les charges explosives

• Différents types d'explosifs, avec allumeur, fusée de proximité ou autres types de déclencheur, sont utilisés.

• Les charges creuses coniques des missiles antichars peuvent percer des blindages de plusieurs centimètres d'épaisseur.

• Les charges nucléaires des missiles stratégiques ou tactiques sont destinées à détruire des objectifs beaucoup plus étendus.

Les modes de guidage

• Les missiles se dirigent vers leur cible grâce à un système autodirecteur. Leur système de guidage est composé d'un ensemble optique, d'un détecteur de rayonnement et de circuits électroniques d'exploitation. Il existe des autodirecteurs de différents types.

• Le guidage inertiel par gyroscope est le plus ancien.

• Le guidage par rayonnement infrarouge (guidage passif) est utilisé surtout pour les missiles air-air, air-sol ou sol-air.

• Le guidage électromagnétique par radio ou radar (guidage semi-actif), est un des plus anciens : un radar de bord illumine la cible, les ondes électromagnétiques réfléchies sont reçues par le missile, qui se guide sur la cible.

• Le guidage par faisceau laser est plus précis, du moins à courte portée (jusqu'à une dizaine de kilomètres). Le missile aligne sa trajectoire sur un faisceau laser généré par un pod optronique (nacelle contenant un viseur optique associé à des moyens électroniques). Un illuminateur laser détecte et accroche la cible, à une dizaine de kilomètres. Un dispositif de pointage automatique de la tache laser sur l'objectif prend alors le relais, la phase finale de destruction incombe à l'autodirecteur du missile.

• Le guidage par télévision fonctionne grâce à un capteur électro-optique placé dans le nez du missile, qui produit une image affichée sur un écran dans le cockpit de l'avion. Après sélection de la cible sur l'écran et positionnement sur un réticule, le pilote tire le missile qui se verrouille automatiquement sur la cible et se dirige vers elle de façon autonome, en se guidant sur l'image.

histoire

« leur précision et leur charge nucléaire se sont accrues dans des proportions considérables.

On est ainsi passé de 2 km à 1 rn de précision ; alors que les premiers missiles embarquaient une ogive nucléaire unique de quelques kilotonnes, les modèles les plus récents sont dotés des têtes multiples Gusqu'à 10 pour le SS-18) de plusieurs mégatonnes chacune.

Placés dans des silos enterrés ou sur des camions, ces missiles étaient toutefois très vulnérables.

• les missiles stratégiques lancés en plongée par des sous-marins nucléaires sont beaucoup moins vulnérables.

Éjectés par air comprimé, les missiles stratégiques -dits « à changement de milieu » parce qu'ils passent de l'élément liquide à l'élément aérien -, allument leurs moteurs à poudre ou à hydrogène liquide dès qu'ils atteignent la surface de l'eau.

• Plus petits que les ICBM, les SlBM pèsent entre 15 et plus de 20 � pour une longueur de 9 à 12 rn et une portée comprise entre 1 400 et plus de a ooo km.

les principaux types développés ont été les SS-N-5, 6, 8, 17, 18 et SS-NX-20 soviétiques ; les Polaris A 1, A2 et A3, les Po�idon et Trident C4 américains; les M-3 et M-4 français.

• À plusieurs reprises, le monde a frôlé le conflit nucléaire ouvert entre les deux « Grands ».

la crise la plus grave s'est déroulée en octobre 1962, lorsque l'URSS a voulu installer à Cuba des missiles stratégiques qui auraient directement menacé le territoire américain.

Devant la détermination de Washington, Moscou a finalement renoncé.

• De nos jours, les États-Unis tentent de mettre en place un bouclier anti-missiles, composé de satellites tueurs, de puissants lasers et de missiles antimissiles.

LES MISSILES SOL-AIR • Il s'agit d'une gamme très étendue de missiles, utilisés contre des avions, des hélicoptères, ou même des missiles.

• les missiles soviétiques SAM-1, 2 et 3 se sont illustrés pendant les guerres israélo-arabes et au Vietnam.

Ils présentaient l'inconvénient d'être facilement brouillables, malgré leurs capacités de contre-brouillage.

• les missiles sol-air sont associés à des radars de poursuite, comme les missiles Thomson-CST Crotale.

• Plus rapide, la nouvelle génération de missiles sol-air (les MBDA-Oto­ Melara Aster 30-SAMP/T, Roland 2 et 3 ; General Dynamics Stinger) peut détruire aussi bien des avions que des missiles et des hélicoptères.

• Il existe également de nombreux missiles sol-air légers à courte portée, destinés à être lancés par un fantassin (Matra Mistral, General Dynamics Stinger, SAM-7 Grail, Bofors RBS-70 ...

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LES MISSILES AIR-AIR • lancés d'avions ou d'hélicoptères, contre d'autres aéronefs, les missiles air-air ont de grandes capacités d'évolution.

Ils remplacent de plus en plus les canons sur les intercepteurs et les chasseurs.

• les missiles air-air utilisent surtout le guidage par infrarouge ou par radar, voire les deux en alternance.

Toutefois, f-------------l le guidage par laser tend à s'imposer.

• Certains missiles sol-air exploitent LE MISSILE ANTIMISSIW PATRIOT • Développé par la firme américaine Raytheon, le l'«rroo a fait ses preuves pendant la guerre du Golfe, en 1991, en détruisant plusieurs missiles irakiens Scud B.

• Chaque unité de tir comporte jusqu'à huit systèmes de lancement (quatre silos sur camion, orientables en hauteur et en site), un radar et une station de contrôle d'engagement le missile est guidé jusqu'à mi-. »

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