Devoir de Philosophie

Les moyens de transport (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Le tout premier moyen de transport de l'homme est la marche. Mais, devant la nécessité de se transporter plus vite et plus loin, il a inventé sur terre, sur l'eau et dans les airs des moyens de transport qui continuent de se perfectionner au point de rejoindre, dans leur réalité, les récits de science-fiction. On appelle moyen de transport tout matériel utilisé pour transporter les marchandises et les personnes. L'ingéniosité humaine s'est employée, au cours de l'histoire, à inventer et à perfectionner ces moyens de transport. On a ainsi retrouvé, dans les pays scandinaves, des luges grossièrement taillées dans du bois et assemblées avec des fibres de manière à former un petit véhicule, capable de glisser sur la neige ou la glace pour transporter des charges, des animaux tués, du bois coupé, etc. À cette époque, des Finlandais et des Lapons comprirent que ces lattes de bois qui équipaient leurs luges pouvaient également s'adapter à leurs pieds : les skis étaient nés, permettant de parcourir de longues distances dans la neige, sans s'enfoncer. Par une même association d'idées, des Scandinaves attelèrent un chien, puis plusieurs chiens à ces traîneaux primitifs, afin de soulager le travail de l'homme. Sous d'autres latitudes, à une époque encore plus lointaine, les hommes s'attachèrent à apprivoiser de grands animaux capables de transporter de lourdes charges à travers les contrées les plus hostiles. Ainsi, dans les déserts d'Afrique et d'Asie, les chameaux furent longtemps le principal moyen de transport utilisé pour entretenir les routes commerciales entre grandes cités continentales. Aujourd'hui encore, de longues caravanes de chameaux conduites par les Touaregs, les "hommes bleus" du Sahara, sillonnent des milliers de kilomètres à travers les dunes pour transporter leurs campements de nomades d'une oasis à l'autre. La plus belle conquête que l'homme ait jamais faite, écrivait le naturaliste Buffon (1707 - 1788) dans L'histoire naturelle des animaux , est le cheval. Des dessins et des sculptures datant de plus de deux mille ans avant l'ère chrétienne montrent des cavaliers montant "à cru", sans selle ni étriers, avec seulement l'aide de la bride et du mors. Attelé à un char, le cheval se révéla pour l'homme le principal moyen de transport sur terre, comme en témoignent les nombreuses décorations, peintures ou fresques qui nous sont parvenues des époques grecque et romaine. Les chevaux étaient montés individuellement pour les déplacements personnels, attelés, seuls ou à plusieurs, à des chars de diverses tailles pour le transport de chargement. Dès le II e siècle avant notre ère, en Chine, on songeait à uniformiser la taille des essieux de chars afin qu'ils puissent emprunter toutes les routes de l'empire!

« distances.Pour cette raison, le transport fluvial peut être considéré comme le système de fret le plus ancien du monde.

En Égypte,les habitants des rives du Nil découvrirent, avant - 4000 (époque qui laissa aux archéologues des vestiges en bon état deconservation), qu'ils pouvaient construire des bateaux en assemblant des fibres de papyrus, plante abondante sur les bords dufleuve.

Les embarcations construites dès cette époque, de forme arrondie, assurèrent le transport des matériaux.

En 3000 av.

J.-C., la ville de Memphis, sur le Nil, était déjà un port important.

Les gros blocs qui servirent à la construction des pyramides, prèsdu Caire, furent transportés par des bateaux géants, capables de porter des charges de plusieurs dizaines de tonnes.

Les pierresétaient ensuite roulées sur des troncs d'arbres - eux-mêmes importés de régions lointaines - afin de permettre les monumentalesconstructions pyramidales que nous admirons encore aujourd'hui. Trente siècles avant notre ère, les bateaux égyptiens se hasardaient en Méditerranée où la marine crétoise était déjà puissante.Les affrontements navals et les prises à l'ennemi permirent de découvrir les inventions de celui-ci. C'est ainsi que le gouvernail et la voile - deux inventions capitales - se répandirent dans les pays méditerranéens.

Puis apparut laquille, pièce de bois formant la partie inférieure de la charpente du bateau, qui arma des navires de plus en plus allongés, qui netardèrent pas à s'équiper de rangées de rameurs, de chaque côté de l'embarcation.

La guerre est, en tous pays et de tous temps,le principal aiguillon pour l'optimisation des technologies.

Les Grecs et les Phéniciens, sous l'impulsion de leurs généraux, mirentau point des trières, bâtiments de 40 mètres, jaugeant une centaine de tonnes (la jauge exprime le volume intérieur du navire,indiquant sa capacité d'utilisation).

Avec leurs 48 avirons, actionnés par quelque 144 rameurs, ces trières pouvaient atteindre lavitesse de 10 noeuds (les vitesses des bateaux s'expriment encore aujourd'hui en noeuds marins, soit la vitesse nécessaire pourparcourir un mille - 1852 mètres - en une heure). Le secret de Christophe Colomb Les Phéniciens, qui ont fondé des comptoirs (établissements commerciaux installés dans les colonies) jusqu'à Gibraltar,travaillèrent à la construction de bateaux de plus en plus robustes, de plus en plus grands.

Ils renforcèrent la coque par deséléments métalliques, calfatèrent les planches de la charpente avec de l'asphalte (bitume naturel issu des gisements de pétrole quiaffleurent jusqu'à terre).

Les marins romains, qui conquirent peu à peu la Méditerranée à partir du II e siècle av.

J.-C., généralisèrent l'emploi du gouvernail double (un gouvernail de chaque côté du bateau) et commencèrent à se servir d'ancres enfer reliées à des chaînes.

Dès le début de l'époque chrétienne, les bateaux se divisèrent en deux catégories : ceux, plus rapides,car possédant des coques effilées, destinés à la guerre ; et ceux destinés à un usage commercial.

Marine de guerre et marinemarchande ont toujours constitué deux entités nettement séparées.

À l'époque byzantine (l'Empire byzantin est le nom donné àl'Empire romain d'Orient de 395 à 1453), la voile carrée utilisée par les Grecs est remplacée par la voile latine, guidée par unelongue perche, et qui permet de naviguer en louvoyant, tout en serrant le vent.

Plus au Nord, les bateaux des Vikings, venus deScandinavie et actionnés par des rameurs, montrent de remarquables perfectionnements en matière d'aérodynamisme quipermettront à ces peuplades nordiques d'envahir - entre autres pays - l'Angleterre et une partie de la France. Au XV e siècle, des "bateaux ronds", d'invention portugaise, améliorent considérablement les transports maritimes : les caravelles sont munies de deux, puis de trois mâts.

De dimensions encore modestes, 30 m de long sur 10 m de large, profitant de l'inventiondu gouvernail et de la boussole, elles n'hésitent pas à sillonner les océans à la recherche des fameuses terrae incognitae (les territoires inconnus) où les armateurs espèrent découvrir des richesses nouvelles.

La découverte et surtout la conquête del'Amérique sont donc, de ce point de vue, directement liées à un moyen de transport, ou plus exactement au perfectionnementd'un moyen de transport.

L'amélioration de la marine à voile, des gouvernails et autres instruments de navigation offrira en effet àChristophe Colomb et aux conquistadores des navires capables de traverser les océans et de braver leurs tempêtes : un sauttechnologique qui a radicalement influencé l'histoire du monde. Le rail, né de la mine L'Angleterre du début du XVIII e siècle entretient la première flotte militaire et marchande d'Europe, et cet atout lui a permis de devenir la première puissance du monde.

De nouvelles inventions, telles les machines à filer, la technologie de la fonte, et surtoutla machine à vapeur, mise au point par James Watt en 1769, stimulent l'essor industriel.

C'est dans ce contexte de "révolutionindustrielle" qu'apparaît le chemin de fer, moyen de transport qui révolutionna, dès le XIX e siècle, la société humaine. Il faut cependant rappeler que le rail est né bien avant la locomotive, et que la voie a précédé le train.

En effet, dans lesexploitations minières de Newcastle, on faisait rouler, dès 1670, des chariots de minerai tirés par des animaux ou poussés pardes hommes sur des voies de roulement en bois, ce qui facilitait considérablement l'efficacité et la rapidité du transport.

Au débutdu XVIII e siècle, des plaques de fonte furent posées sur le bois afin de le préserver de l'usure, et, en 1763, l'ingénieur Reynolds. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles