Devoir de Philosophie

Les Origines de la vie

Publié le 29/01/2012

Extrait du document

Personne ne sait à quoi le monde ressemblait il y a 4 milliards d'années, mais les hypothèses ne manquent pas. En 1920, deux scientifiques, Oparine et Haldane, suggérèrent qu'à cette époque l'atmosphère ne contenait pratiquement pas d'oxygène mais qu'elle était riche en divers gaz, parmi lesquels l'ammoniac, l'eau, le monoxyde de carbone, le méthane et l'hydrogène. Selon eux, presque toute la surface de la Terre était recouverte d'une eau que maintenaient à une température élevée les roches en fusion qui brûlaient sous la mince croûte sous-jacente....

« exemple), on peut déterminer leur âge ; on a ainsi acquis une certaine connaissance de ce qu 'a été la vie sur la Terre, et ce, à toutes les étapes de son histoire.

I..:idée qu'on s'en fait reste toutefois approximative , car les animaux et les plantes fossilisés ne représentent qu'une partie infime de l'ensemble des êtres vivants qui leur étaient contemporains.

Le réseau de liens entre les organismes dispa­ rus et ceux qui peuplent aujourd'hui notre monde peut être rendu par la forme d'un arbre aux multiples ramifications , dont beaucoup de branches sont mortes- celle des dinosaures, par exemple -, mais dont d' autres se sont déve lop­ pées.

Si on pouvait , en suivant une de ces branches, remonter jusqu 'au tronc, on arriverait jusqu'à l'ancêtre commun à tous les organismes; on découvrirait ainsi l'origine de la vie.

Des empreintes dans la roche Malheureusement, cette reconstitution est diffi­ cile.

On estime, aujourd'hui , que la Terre est vieille de plus de 4,5 milliards d' années, mais les plus anciennes roches dans lesquelles on a trouvé des fossiles appartiennent au début du cambrien , la première période de l'ère primaire , et ne sem­ blent remonter qu 'à 590 millions d' années.

Les fossiles qu'on y a découverts représentent toute une gamme d'êtres vivants -vers et mollusques, entre autres- qu'il faut placer aux deux tiers de l'arbre et qui sont donc relativement évolués.

Leur origine est un mystère qu'il est difficile de percer car , dans les roches appartenant à la période antérieure , le précambrien , les fossiles sont extrê­ mement rares.

Ce dernier phénomène n'est, quant à lui , pas difficile à expliquer: les corps mous laissent peu de traces car , lorsqu'ils meurent , ils se décompo­ sent avant que les sédiments qui les entourent aient eu le temps de durcir.

li semble que cela ait été le cas de la plupart des organismes présents à l ' ère précambrienne, dont la durée représente 80% de celle de l'histoire de la Terre .

I..:absence de tels fossiles n'est cependant pas totale: vers 1950, sur les rives du lac Supérieur, en Amérique du Nord, parmi des roches vieilles de 2 milliards d 'années, qui avaient longtemps servi à fabriquer les pierres des anciennes armes à feu -d 'où leur nom de silex à fusil -, deux cher­ cheurs trouvèrent de curieux cercles blancs d'en­ viron 1 mètre de diamètre.

À tout hasard , ils déci­ dèrent de les examiner à l'aide d' un puissant microscope.

Ce qu'ils découvrirent constituait, à n ' en pas douter , des vestiges d'organismes vivants ressemblant à des êtres vivants unicellulaires, algues ou bactéries.

lis étaient restés encastrés par miracle dans la roche siliceuse , qui a la trans­ parence du verre , et y avaient été conservés , comme le sont les insectes dans l'ambre.

Les cercles blancs, appelés stromatolites, qu'ils for­ maient représentaient les colonies dans les­ quelles ils étaient groupés , comme les coraux le sont dans les récifs des mers tropicales.

Cette découverte fut une grande révélation pour le monde scientifique et provoqua un peu partout un nouvel examen de roches très anciennes jusque-là considérées comme étant dépourvues de fossiles.

Certains des résultats obtenus furent remarquables.

Ainsi , dans l'ouest de l'Australie , par exemple , on trouva les fossiles les plus vieux du monde , âgés de 3,5 milliards d ' années.

Dans le sud-ouest du Groenland, les gneiss d 'Amitsoq , les roches les plus anciennes du monde (3,8 milliards d'années), font au- ! Dessin montrant comment , a au xvf siècle , on imaginait les liens entre les plantes et les animaux.

' ~ La formation des hydrates de carbone , acides nucléiques et protéines put être favorisée par concentration d 'éléments simples , due à l'évaporation , (ci-contre) , ou par congélation (ci-dessous).

jourd'hui l'objet de recherches, mais les efforts des scientifiques sont restés jusqu 'à présent sans succès.

La chimie de la vie Les biologistes ne sont pas surpris par la ressem ­ blance de ces organismes primitifs avec les al­ gues et les bactéries.

Ces dernières sont les for­ mes les plus simples de la vie et il semb le donc logique qu'elles soient aussi les plus anciennes.

Par chance , de tels organismes sont relative­ ment faciles à étudier.

Au lieu d'avoir à découvrir le fonctionnement d' organes complexes, il suffit aux biologistes travaillant sur les bactéries d'ob­ server la transformation de molécul es simples en protéines, graisses et sucres , les matériaux essentiels à la vie.

Or les travaux de ces spécia­ listes sont très instructifs du point de vue de la recherche des origines de la vie , car c'est par une opération similaire - la conversion de sub­ stances chimiques en tissus vivants -que tout a dû commencer.

Une bactérie est un organisme unicellulair e qui fabrique sa propre nourriture.

Elle se présente sous la forme d'une enveloppe gélatineuse rem­ plie de fluide qui a la capacité d' absorber des substances chimiques simples, combinaisons d'hydrogène , d ' oxygène , de carbone et d'azote, et de fabriquer à partir de celles-ci des substances organiques beaucoup plus complexes, les pro­ téines , qui lui servent à développer son corps, et les hydrates de carbone (les sucres) , qui lui four­ nissent de l'énergie.

Cette transformation se déroule sous le contrôle d' une autre substance chimique orga­ nique , l'acide désoxyribonucléique, ou ADN , qui , outre la facu lté de servir de «chef d'orchestre »,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles