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Les robots (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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Dès l'Antiquité, l'homme invente des machines capables d'exécuter artificiellement les mouvements humains. La science des robots, la robotique, touche depuis lors de nombreux aspects de notre société. Le premier de l'humanité est peut-être l'homme lui-même : si l'on en croit la Genèse, mais . Le mot , lui, est un mot d'origine tchèque : créé en 1924 par Karel Capek pour une pièce de théâtre d'anticipation, le mot robota signifie en français . Cette catégorie de représentation artificielle appartient au monde des . Ainsi, le golem d'argile, redécouvert selon les juifs hassidiques dans le grenier de la synagogue de Prague et dédié à la protection de la communauté, pouvait être animé en glissant dans sa bouche un morceau de parchemin sur lequel était inscrit le mot secret de la vie.

« (1860 - 1929) invente la carte perforée et fonde en 1896 la société IBM.

Le taylorisme et le fordisme, deux méthodes deproduction à la chaîne qui accompagnent la consommation de masse, vont entraîner, à la fin du XIX e siècle, la création de substituts automatiques.

L'apogée de cette vision du travail sera illustrée par deux films célèbres : Métropolis (1926) de Fritz Lang et Les temps modernes (1936) de Charlie Chaplin. La cybernétique Au début du XX e siècle, le machinisme, la robotisation, l'aliénation de l'homme par la machine deviennent des thèmes obsessionnels, tant dans la littérature populaire (la science-fiction est née) que chez les penseurs.

Grâce aux travaux de Josephvon Neumann et d'Alan Turing, les calculateurs analogiques conçus pendant la Seconde Guerre mondiale vont permettre de créerles premiers ordinateurs destinés au contrôle des tirs d'armements et à l'élaboration de la bombe atomique.

Dominant l'esprit deces deux génies, le mathématicien américain Kurt Gödel (1906 - 1978) s'exprimera ainsi : Turing complétait ce paradoxe endisant .

Norbert Wiener (1894 - 1964), le fondateur de la cybernétique, unifie la théorie du contrôle et des mécanismes du vivantet initie, au Massachussets Institute of Technology, près de Boston, un laboratoire de robotique.

L'Anglais W.

Grey Walter,psychologue, y conçoit des mécaniques douées d'autonomie tant sur le plan moteur que sur le plan sensoriel : capable de lesobstacles par l'intermédiaire d'un oeil (une cellule photoélectrique) placé au sommet d'un tube métallique relié directement auxroues avant de la machine.

Propulsé par deux petits moteurs électriques, le robot pouvait rouler dans toutes les directions.

Uninterrupteur fixé aux de la tortue lui permettait d'éviter les gros obstacles.

Les Français Albert Ducrocq et Pierre de Latilélaborent également des prototypes intéressants.

Les premières versions étaient capables de retrouver leurs batteries de rechargeen cas de baisse de régime, et de se déplacer sans trop de problèmes au milieu d'obstacles.

Combinant les recherches les plusavancées en matière de transmission du savoir par l'intermédiaires des sciences dites ou de l'intelligence artificielle en général, cesrobots réagissent en groupe de façon complexe.

Les interactions sont assimilées par les robots grâce à des mémoires quidéclenchent une autonomie d'action et à l'élaboration de stratégies et de perception (bouger, se chauffer, manger, sereproduire...). Sans parler encore d'intelligence, ces robots permettent à leur tour d'expliquer certains comportements humains liés à latransmission des connaissances.

Les travaux de Rodney Brooks, de Ralph Beckers, de Rüdiger Wiener ou d'Ali Cherif puisentdans le vivant (fourmis, abeilles...) pour construire des minirobots qui, grâce à un apprentissage, deviennent de plus en plusindépendants. La robotique industrielle Outre de solides connaissances en psychologie et en neurologie, pour construire les premiers mécanismes ergonomiques (bras etpinces articulés, roulements), il fallait également concevoir les bons vecteurs de l'information : la lampe radio, le tube à vide puis letransistor, inventé en 1948, autorisent le programmateur à imaginer des fonctions paramétrables susceptibles d'être interprétéessimplement par la machine, grâce aux oscillations électroniques fondées sur la binarité (0 = arrêt, 1 = marche), qui s'inspirent dufonctionnement des neurones.

Les tubes photosensibles pivotants pour la vue, le microphone pour les oreilles, et des antennesmunies de boutons-poussoirs apparaissent dans les années 1960.

À la même époque, Renault équipe ses chaînes de montage deet de .

Dans les années 1970 et 1980, les premières usines entièrement robotisées font leur apparition au Japon et aux États-Unis.

Les Japonais développent un modèle de production - fondé sur le - profondément antitaylorien, n'autorisant aucun stock,aucun retard, aucun défaut, et que seule la robotisation de la production a rendu possible.

Cependant, l'homme ne disparaît pasdu processus : il élabore les programmes, il dessine les prototypes, il conçoit les logiciels et améliore le rendement des robots. Le nombre de robots industriels installés en 1997 a atteint 85000.

Aux Etats-Unis et en Europe occidentale, les investissementsen robots ont triplé en 1997 par rapports à ceux de 1990.

Selon les prévisions, en 2001, les investissements en robots industrielsdevraient être supérieurs de 40% à ceux réalisés en 1997 pour l'ensemble du monde.

Alors qu'au Japon le parc des robots nedevrait s'accroître que de 5% entre 1997 et 2001, dans les autres pays il devrait enregistrer des taux de croissance de 20%(France) à 50% (Etats-Unis).

C'est donc désormais en Europe et en Amérique que l'automatisation est la plus rapide. Applications Certains robots servent à l'exploration des milieux hostiles à l'homme : l'espace, les volcans, les fonds marins en sont les zonesprivilégiées.

L'image d'un monde à jamais asservi par des armées de robots autorépliquants et sanguinaires semblent appartenirdéfinitivement à la science-fiction.

En revanche, les progrès en matière de miniaturisation dans le cadre de la nanotechnologiepermettent de créer des mécanismes de la taille d'un insecte.. »

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