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Les sous-marins (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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Les premiers submersibles ressemblaient à des bateaux classiques avec des rames de chaque côté. Les sous-marins actuels parviennent à parcourir 500 000 kilomètres avec seulement 5 kilogrammes de combustible nucléaire. Les mystères de l'océan ont toujours attiré les hommes. Depuis la création du scaphandre, les inventeurs ont cherché et pensé aux divers moyens de se mouvoir sous l'eau. Au XVe siècle, Léonard de Vinci proposait une coque submersible en bois recouverte de peaux, le sous-marinier propulsant son engin avec des avirons passant hermétiquement à travers la coque. Il entrevoyait déjà à l'époque les applications militaires du sous-marin, à commencer par le perçage de trous dans les coques des navires ennemis. En 1624, le mécanicien et physicien hollandais Cornelis Drebbel construisit le premier sous-marin qui ait descendu la Tamise à Londres, en Angleterre. Installés dans une charpente de bois recouvert de cuir graissé, douze rameurs ont immergé le bateau à 3 m de profondeur durant deux heures.

« 1954, la conception des sous-marins devait connaître une véritable révolution : grâce aux efforts de l'amiral Rickover, la Marineaméricaine lançait en effet le Nautilus, premier sous-marin nucléaire à moteur unique (nom donné en hommage à Fulton). Les sous-marins nucléaires En deux ans, le Nautilus parcourt plus de 70000 km avec un simple morceau d'uranium de la taille d'une balle de golf.

Totalementaffranchis de la surface, bénéficiant d'un rayon d'action pratiquement illimité, les sous-marins nucléaires sont susceptiblesd'atteindre des vitesses supérieures à 40 noeuds (environ 75 km/h).

Ils fonctionnent selon le principe de la fission nucléaires : cephénomène provoque la séparation des atomes d'uranium et dégage d'importantes quantités d'énergie.

Il existe deux types desous-marins nucléaires : le sous-marin d'attaque et le sous-marin lanceur d'engins de dissuasion.

La France a lancé deuxbâtiments, l'un en 1985, l'Inflexible mesurant 130 m, silencieux, assurant la protection des côtes ; l'autre baptisé le Triomphant, en1996 : 138 m, cent onze hommes d'équipage.

Quatre autres sous-marins de ce type devraient voir le jour d'ici l'an 2010,représentant un coût global de près de 100 milliards de francs. La vie à bord Avant de plonger, on remplit les ballasts d'eau pour neutraliser la dynamique du vaisseau.

Ainsi, le bâtiment acquiert la mêmedensité que l'eau qui l'entoure, ce qui réduit sa propension à flotter et à couler.

Le sous-marin est dirigé vers le bas à l'aide demécanismes appelés barres de plongée, ou hydroglisseurs, qui fonctionnent de la même façon que les gouvernails. La plupart des sous-marins descendent à des profondeurs de 300 à 400 m et, une fois immergés, filent à une vitesse de 30noeuds.

Ceux qui plongent le plus profondément sont les sous-marins soviétiques de la classe Alpha : leur coque est faite detitane, et ils peuvent descendre jusqu'à 600 - 700 m. Les sous-marins demeurent parfois des mois entiers sous l'eau.

Il faut donc emmagasiner de la nourriture pour l'équipage, installerun système de climatisation, éliminer le gaz carbonique et renouveler l'oxygène.

À bord, on fabrique l'oxygène par électrolyse : onsépare les éléments de l'eau (hydrogène et oxygène).

Les déchets sont régulièrement jetés à la mer.

L'eau potable provient dudessalement par osmose de l'eau de mer. Si le sous-marin doit provisoirement remonter à la surface, il suffit d'incliner les barres de plongée vers le haut.

En revanche, s'ildoit rester plus longtemps en surface, on envoie de l'air comprimé dans le haut des ballasts afin d'évacuer l'eau. Il arrive qu'un accident ou une intervention ennemie endommage un sous-marin et qu'il ne puisse plus refaire surface.

Or, même sila coque est trouée, on peut dans certains cas sauver l'équipage.

En effet, la coque étant double, il suffit de larguer la partieendommagée en la dissociant du corps du bâtiment.

Des sas de sauvetage permettent d'abandonner rapidement le vaisseau.

Les118 membres de l'équipage du sous-marin nucléaire soviétique " Koursk " n'ont pas eu cette chance.

Tous ont péri en août 2000en mer de Barents, prisonniers de leur vaisseau après une explosion à bord.

L'épave de 18 000 tonnes a été renflouée àl'automne 2001 pour être examinée par les enquêteurs. Les bathyscaphes L'exploration des fonds marins mobilisa deux types d'appareils : de grands vaisseaux dérivés du sous-marin, tel le bathyscapheArchimède lancé en 1961 par la Marine française, et de petits engins, telle la soucoupe plongeante du commandant Cousteau.

Laplongée à de grandes profondeurs représentait de multiples défis pour les ingénieurs, à commencer par l'obligation de concevoirune coque capable de résister aux très hautes pressions (l'équivalent d'une pression atmosphérique supplémentaire par dizaine demètres de descente). Les années 1980 - 1990 virent l'essor de la recherche sous-marine tant pour l'exploration géologique et biologique que pourl'entretien industriel des oléoducs et des câbles sous-marins.

C'est dans ce contexte que naquit une nouvelle génération de petitssubmersibles polyvalents, comme le Nautile, mis au point pour l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de lamer) dans le cadre de l'exploration des fonds marins, pour la réalisation de travaux au large (plates-formes pétrolières), pour lerepérage d'épaves, etc. Le Nautile Dernière création à reprendre le nom du coquillage mythique, le Nautile est un bathyscaphe (appareil sous-marin autonome) de 8. »

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