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Les trains (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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À l'heure où, dans la plupart des pays industrialisés, les réseaux routiers sont de plus en plus encombrés, le train s'impose comme l'un des moyens de transport les plus pratiques. Le premier train tracté par une locomotive à vapeur fut inauguré en 1825 en Grande-Bretagne : il circulait entre Stockton et Darlington, sur une distance de 18 kilomètres. En France, la ligne Saint-Étienne-Andrézieux fut ouverte en 1828 ; longue de 18 kilomètres, elle servait essentiellement au transport de la houille.Les wagons étaient tractés par des chevaux.Ce n'est qu'en 1832 que l'on put effectuer le trajet à l'aide de locomotives à vapeur.

« La rame automotrice Les automotrices constituent des ensembles de voitures sans véritables locomotives en tête.Elles forment des unités de deux,trois, quatre voitures équipées de moteurs électriques.On distingue une motrice placée en tête et/ou en queue et une remorque,les deux formant un ensemble indissociable.Chaque extrémité de l'élément automoteur comporte une cabine de conduitepermettant la réversibilité. Le TGV, par exemple, est un train de ce type : le poste de conduite ne peut pas se détacher des voitures de voyageurs.

À unpoint de divergence de la ligne, la composition des unités automotrices s'adapte au trafic : elles sont accouplées entre les grandesvilles, puis découplées pour poursuivre leur parcours sur des voies locales, à plus faible vitesse. Les systèmes de contrôle Proportionnellement au nombre de voyageurs transportés quotidiennement et à l'étendue des réseaux ferroviaires, le nombred'accidents de train est très faible.

Les chemins de fer doivent cet extraordinaire record de sécurité à la grande fiabilité dessystèmes d'aiguillage et de signalisation, surveillés par des postes de contrôle de plus en plus perfectionnés.

Pendant les périodesde pointe, des centaines de trains, se déplaçant à des vitesses différentes sur de nombreuses jonctions et croisements de voies,circulent en même temps sur l'ensemble du réseau. Pour éviter que les trains de banlieue et de marchandises ne gênent les trains rapides empruntant les mêmes tronçons de voies, lesmouvements doivent être contrôlés selon un minutage extrêmement précis. Le déroulement convenable du service est assuré par les postes de commandement, ou régulateurs, les postes d'aiguillage ainsique les circuits électriques et électroniques de signalisation et de commande. En effet, bien qu'elle nous paraisse simple, la circulation des trains est le résultat d'une organisation plutôt complexe : de l'horaire àrespecter aux mesures de sécurité (respect d'un espacement minimal entre les trains), l'ensemble doit former un tout cohérent. Poste de commandement et poste d'aiguillage Les informations sont centralisées au poste de commandement.Des graphiques de circulation indiquent la position des trains.Onles compare à des graphiques types pour savoir si les trains sont bien à l'heure. Les multiples informations dont dispose le poste de commandement viennent des postes d'aiguillage (le plus souvent installés dansles gares).Ce sont eux qui orientent les trains sur les bonnes voies et commandent les signaux. Les tableaux de contrôles optiques (TCO) permettent de visualiser les mouvements de tous les trains sous la dépendance duposte d'aiguillage ; c'est de ce poste que partent les commandes aux conducteurs. Contrôle et signalisation Sur certains réseaux anciens, le passage du train déclenche, par action mécanique, les branchements de voie qui, à leur tour,enclenchent les signaux, faisant, par exemple, passer un feu du vert au rouge. Ce système convient aux trains circulant à moins de 120 km/h, mais le passage d'un train plus rapide endommagerait lescomposants mécaniques du levier de manoeuvre. Les voies rapides utilisent le système du cantonnement : la voie est partagée en sections successives, ou cantons, sur lesquelles unseul train peut circuler à la fois.

La longueur des cantons dépend de la vitesse des trains et de leur temps de freinage.

Chaquecanton est équipé de signaux lumineux, indiquant la présence et la position d'un train sur une section de voie donnée. Lorsque la signalisation des lignes n'est pas automatisée, un contrôleur chargé de surveiller l'état d'occupation d'un ou de deuxcantons transmet les informations aux autres postes de contrôle en aval de la voie.

Concrètement, les signaux de cantonnementreliés entre eux par un appareillage électrique sont manoeuvrés par l'agent responsable du poste de cantonnement.

Ce système -le cantonnement manuel - est néanmoins très lourd à gérer sur les grands réseaux, où le moindre retard dans la communicationpeut se répercuter sur l'ensemble du réseau et bouleverser tous les horaires.

C'est pourquoi on préfère généralement équiper lesvoies rapides d'un système d'aiguillage et de signalisation automatique.. »

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