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L'OCÉANOGRAPHIE

Publié le 28/10/2011

Extrait du document

Le premier consiste à ramasser des échantillons au moyen d'un engin que l'on traîne sur le fond. Il reste relativement imprécis. Dans le carottage, on prélève une carotte à l'aide d'un tube que l'onenfonce perpendiculairement à la surface. Relativement simple sous faible épaisseur d'eau et dans un sédiment meuble, le carottage pose des problèmes techniques délicats dans la roche et à grande profondeur, et revient extrèmement cher. Une campagne lancée par les Américains, à bord du « Glomar-Challenger «, a cependant effectué denombreux forages dans les planchers océaniques, les échantillons ainsi récoltés étant étudiés par des géologues du monde entier.

« Les navires océanographiques, dotés d'un matériel très complet, font des observations soit en station, soit en route.

Les bouées, fixes ou dérivantes, sont équip~es d'appareils enregistreurs.

De tailles varia­ bles, elles sont parfois occupées par des équipes de chercheurs mais le plus souvent elles sont entière­ ment automatiques.

Pour les observations sous­ marines, on utilise des scaphandres à faible profon­ deur (inférieure a 50 m).

Au delà, on se sert de clo­ ches à plongée, de robots télécommandés , d'enre­ gistreurs que l'on pose sur le fond et qui transmet­ tent des signaux aux navires de passage .

Enfin les sous-marins et les bathyscaphes permettent d'avoir une bonne connaissance des fonds océaniques.

Ainsi le bathyscaphe français « Archimède » est capable de plonger à 11 000 mètres de profondeur, en récoltant toutes sortes de renseignements.

On effectue généralement deux types d'observa­ tions : sur les eaux et sur les fonds.

Les eaux sont prélevées à différentes profon­ deurs, dans le but de déterminer leur salinité, leur température , leur oxygénation , etc .

Le G.E.K.

(Geomagnetic Electrokinetograph) permet de mesurer les courants , dont on détermine la direc ­ tion grâce aux flotteurs de Swallow.

A l'aide de marégraphes de profondeur, placés sur les fonds, on obtient des renseignements sur l'intensité des marées.

Pour étudier les températures de surface, des clichés en infrarouges pris d'avions sont égale ­ ment très précieux .

En ce qui concerne les fonds, on cherche à éta ­ blir le relief, pour dresser des cartes bathymétri­ ques, mais également à connaître leur nature géolo­ gique.

Pour mesurer la profondeur, la technique de la sonde, qui consistait à laisser filer un poids au bout d'une corde, est abandonnée depuis long­ temps.

Elle a été remplacée par le sondeur à ultra ­ sons : le procédé consiste à envoyer à partir du navire des ultrasons et à mesurer le temps qu'ils mettent pour aller se réfléchir sur le fond et à reve ­ nir.

Les progrès de la géophysique ont permis de mettre au point les sondages sismiques : on fait exploser une faible charge sur le fond et l'on enre­ gistre les ondes émises .

La prospection sismique a ra.vantage de renseigner à la fois sur le relief sous­ mârin et sur la nature géologique du fond, les diffé ­ knts types de roches étant caractérisés par diffé ­ rentes vitesses de propagation des ondes émises.

Elle a permis, depuis 1960, de faire considérable­ ment progresser la connaissance du globe terrestre en apportant de précieuses informations sur la composition de la croûte océanique et sur la struc ­ ture de la Terre .

L'aspect des fonds sous-marins nous est révélé grâce a des photographies ou des films , générale ­ ment pris au moyen d'appareils automatiques.

Ce document unique est la représentation graphique dea fonda aous-marina qui a pu ltre conçu Ill partir dea innombrablea don­ nées fournies par les océanographes du monde entier.

On remarque nettement la doraale média-océanique de l'Atlantique.

!Copyright Éditi on Pierre Charron et Tanguy de Rémur) .. »

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