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L'univers vu de l'espace (histoire)

Publié le 19/03/2012

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histoire

L'Allemagne Fédérale a également déployé une activité importante dans le domaine de l'exploration solaire. Ce pays a envoyé deux sondes Helios à 45 millions de kilomètres du Soleil. A chaque passage rapproché, l'échauffement subi allait bien au-delà du point de fusion du plomb. Ces engins essuyaient l'intense 'pluie' de micrométéorites sévissant à proximité du Soleil, ce qui leur permettait de constater que leur direction variait dans le temps. La société allemande d'aéronautique, Dornier, conduisit une équipe internationale pour mettre au point un engin d'exploration international Soleil-Terre (ISEE), dont le premier exemplaire fut lancé en octobre 1977.

histoire

« A gauche: Fabrication du satellite ISEE-B par la société allemande Dornier.

Dornier est à la tête d'une équipe internationale pour la construction du satellite d'exploration Soleil­ Terre/SEE .

Ci -dessus : La NASA a chargé Lockheed de construire un instrument capable de percer les profondeurs de l'espace avec une acuité sept fois plus importante que celle de tous les appa­ reils construits à ce jour.

nommée couramment 'roue', sur laquelle étaient montés la plupart des autres appareils expérimentaux.

Les instru­ ments les plus caractéristiques comprenaient un spectro­ mètre-polarimètre à cristal sensible, un héliomètre de car­ tographie à rayons X, un système d'enregistrement des radiations de fond contenant des rayons X 'doux', un spectroscope à rayons X cosmiques, un système à rayons célestes à haute énergie, un matériel expérimental per­ mettant de relever la structure fine de la chromosphère entourant le Soleil et, enfin, différents spectromètres à rayons ultra-violets.

L'Allemagne Fédérale a également déployé une activité importante dans le domaine de l'exploration solaire.

Ce pays a envoyé deux sondes Helios à 45 millions de kilo­ mètres du Soleil.

A chaque passage rapproché, l'échauf­ fement subi allait bien au-delà du point de fusion du plomb.

Ces engins essuyaient l'intense 'pluie' de micro­ météorites sévissant à proximité du Soleil, ce qui leur per­ mettait de constater que leur direction variait dans le temps.

La société allemande d'aéronautique, Dornier, conduisit une équipe internationale pour mettre au point un engin d'exploration international Soleil-Terre (ISEE), dont le premier exemplaire fut lancé en octobre 1977.

La France a envoyé dans l'espace de nombreuses mis­ sions cosmiques très utiles, en utilisant, à partir de Dia­ pason (1966), des lanceurs français pour sa série de satel­ lites qui permirent d'étudier certains aspects de l'astro­ physique de la haute énergie.

Les Etats-Unis continuent à jouer un rôle dominant dans l'étude du cosmos.

Le High Energy Astronomy Observa­ tory (HEAO) met au point une série de vaisseaux impor­ tants conçus pour étudier certains des phénomènes les plus éloignés et les plus mystérieux de l'univers, tels que A droite: Le satellite HEAO fut lancé en 1977 pour réaliser une étude détaillée aux rayons X de la sphère céleste afin de préciser l'existence de m ystè res tels que les pulsars, les quasars, les explosions de gala xies et les 'trous noirs'.

les pulsars, les quasars, les explosions de galaxies et les 'trous noirs', difficilement observables à partir de la Ter­ re.

Depuis 1977 déjà, les stations HEAO sont lancées au rythme d'une par an.

L'observatoire spatial le plus ambi­ tieux qui ait jamais été conçu est probablement le télesco­ pe spatial de la NASA.

Il a été construit par Lockheed pour un lancement prévu en 1983.

Les panneaux solaires et les compteurs de photons qui équiperont cet impres~ sionnant observatoire sont fournis par la British Ae­ rospace .

Lorsque le télescope spatial fonctionnera, il pourra voir 'des objets cinquante fois moins visibles et sept fois plus éloignés' que ceux auxquels sont limités les meilleurs télescopes terrestres.. »

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