Marée noire

« Marée noire 125 profonde interdit l'utilisation des citernlers de plus de 40 000 tonnes, 12 000 incidents pétroliers recensés en 1976 ont répandu 80 000 tonnes d'hydrocarbures dans l'ensem­ ble des eaux américaines, contre 230 000 en Bretagne pour le seul échouage de l' cc Amoco-Cadiz "· 4 Du producteur au consommateur, le chemin le plus court est le plus avantageux.

Faute d'un règlement Inter­ national de la circulation maritime, les Ëtats riverains font eux-mêmes la police (radars, garde-côtes) dans la zone des 12 milles (22,22 km) qu'ils se sont attribuée.

Ils peu­ vent veiller à ce que les pétroliers à haut risque ne sortent pas des rails théoriques de la route la plus sOre (amende de 1 800 F maximum pour les contrevenants).

Ils ne les dissuadent pas de pénétrer dans les eaux territoriales pour livrer leur pétrole à Antifer, à Amsterdam, ou pour entrer en carénage à Brest.

Dans ce port, 75 % des répa­ rations concernent des bâtiments étrangers.

Un pétrolier de 200 000 tonnes peut procurer 60 000 heures de travail aux ouvriers brestois.

5 Depuis le naufrage de l' cc Amoco-Cadiz" en mars 1978, le trafic pétrolier au large d'Ouessant est passé de 450 000 l un million de tonnes par jour, avec une moyenne de six infractions quotidiennes au dispositif de sécurité français.

Pour prévenir le risque de marée noire toujours présent, comme l'a démontré, le 9 mars 1980, le naufrage du pétro­ lier malgache cc Tanio ..

à 50 km de l'ile de Batz, avec 26 000 tonnes de fuel lourd dans ses citernes, les écologistes proposent d'installer au-delà des eaux terri­ toriales des réservoirs flottants de haute mer où les gros tankers déchargeraient et où se ravitailleraient des cargos de moins de 20 000 tonnes assurant la navette avec la côte • ..,..

Voir aussi : Amoco-Cadlz, Biodégradation, r,1édlte"anée.. »