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Mars

Publié le 20/03/2012

Extrait du document

Ces découvertes et d'autres semblables ont conduit les savants à penser que Mars a peutêtre subi plusieurs modifications majeures durant les millénaires écoulés. L'astronome américain contemporain Carl Sagan a émis l'hypothèse que ces modifications se produisent durant des cycles, qui ont un lien avec les petites variations de l'orbite de la planète autour du Soleil. Sagan pense que, après quelques milliers d 'années, l'eau retourne chaque fois à la surface de Mars: l'atmosphère s'épaissit et la planète, autrefois éteinte, redevient capable d' entretenir la vie. Il est possible que, en même temps, l'eau et l'atmosphère se régénèrent, qu'une forme de vie endormie depuis longtemps réapparaisse et prospère un certain temps, avant le grand renversement climatique suivant.

« Ci-d ess us: Un g rand can yon m ar­ tien , photo g raphi é par M ariner 9.

Il s'ag it d'une parti e de la Mos aic qu e Tithoniu s Lacu s, qui a un e l o ngu eur total e de 4 8,00 km et une la rge ur de 400 km .

C i- d essous: Perci val L owell, l 'a st ro n ome amé ri ca in du X/ Xe siècle qui effec tua une ét ude i n­ te nsive de Mars et about it à l a co ncl usion que les can aux de Ma rs étaien t des voies d'i r ri ga­ t io n, utili sées par des êtres i ntelli­ ge nts p our diri ger l 'eau des cal ot­ t es g laciair es des p ôles vers des ré ­ gi ons plu s aride s.

conditions, les ingénieurs martiens avaient tenté d'irriguer leur monde en conduisant l'eau, qu'ils faisaient fondre à partir des ca­ lottes glacière~ des pôle s.

Apparemment, ils n'ont fait que retarder l'extinction finale de leur race et 'les canaux sont restés comme un vestige éternel de leur s efforts et tellement immenses qu'ils étaient visibles à plus de 65 millions de km.

Nous savons aujourd'hui que Mars a proba­ blement subi des soulèvements climatiques importants dans son passé.

Peut-être a-t-il été un jour la demeure d'une civilisation avancée .

Cependant , des examen s minutieux de la surface martienne par des sondes spa­ tiales inhabitée s, à la foi s en orb ite et s ur la surface elle-même, n'ont révélé aucune trace ni de canau x ni de la race qui est supposée les a voir construit s.

Les marque s enchevêtrée s que Schiaparelli et Lowell avaient vues n'é­ taient sans doute rien de plus qu'une illu sion créée par l'atmosphère de la Terre.

Au cours des années 1970, les expériences menées par les sonde s spatiales américaine s Viking en vue de locali ser toute forme de v ie ont été cruellement décevantes.

Ce que nous savons cependant au sujet des conditions de surface laisse supposer que tous les Martiens susceptibles d'être découverts seraient des créatures très élémentaires, peut-être des bactéries ou des algues vertes.

Des créatures plus évoluées ne pourraient pas survivre dan s cet environnement ho stile.

Mars e st plus pe- tit et moins dense que la Terre.

Sa plus gran­ de similitude avec notre planète est la lon­ gueur de sa journée , à peine vingt-trois mi­ nutes de plus qu'un jour terrestre.

L'atmo­ sphère de Mars est extrêmement raréfiée, beaucoup trop légère pour entretenir la vie humaine.

Il semble qu'il y ait aussi assez peu d'oxygène, l''air martien étant principale­ ment composé de dio xyde de carbone (C0 2) et d'azote .

Du fait que Mars est en moyenne à 227 millions de km du Soleil, il reçoit envi­ ron deux fois moins d'énergie rayonnante que la Terre.

Sa faible atmosphère crée de grands extrêmes dans les températures , pas­ sant de 32 oc à midi sur l'équateur à -46 oc juste avant l'aube .

Aux pôles, des tempéra­ ture s de -125 oc ont été enregistrées.

L'une des grandes énigmes relatives à Mars est de savoir s'il y a ou non de l'eau sur la planète.

Les photographies prises en orbite par les sondes américaines Mariner et Viking mon­ trent des caractéristiques géologiques qui font penser à l'action de l'eau dans le passé géologique de la Terre .

Un aspect particuliè­ rement remarquable est le grand fossé d'ef­ fondrement appelé Coprates.

La vallée me­ s ure 5 000 km d'e st en ouest, près de l'équa­ teur martien.

En certains endroits, elle a en­ v iron 80 km de largeur et plus de 1,5 km de profondeur.

Pre sque perpendiculairement à Coprates, courent d'innombrables canaux si­ nueux , ·qui font des méandres à travers les hautes terres tout autour de la vallée et sont s ou v ent rejoint s par des, canaux tributaires.

Ce s découvertes et d'autres semblables ont conduit les savants à pen s er que Mars a peut­ être subi plusieurs modifications majeures durant les millénaires écoulés.

L'astronome américain contemporain Carl Sagan a émis l'hypothèse que ces modifications se produi­ s ent durant de s cycles, qui ont un lien avec le s petites v aria tion s de l' orbit e de la planète autour du Sole i l.

Sagan pense que, aprè s quelque s millier s d'années , l'eau retourne chaque fois à la surface de Mars: l' atmo­ s phère s'épais sit et la planète, autrefois étein­ te, rede vient capable d'entretenir la vie .

Il est po ssible que, en même temps, l'eau et l'atmosphère se régénèrent, qu'une forme de vie endormie depuis longtemps réapparaisse et pro s père un certain temps, avant le grand renver sement climatique suivant.

Une grande partie de la campagne martienne s emble être dominée par d'immenses plaines couvertes de poussière.

On a aus si relevé des ensembles de dunes, semblables à celles qui e x istent dans les déserts sur la Terre.

De temps en temps, des tempêtes énormes de pou ssière traver sent la planète à toute vites­ se .

La sau vagerie de ces tempêtes est à peine 97. »

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