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Mendel et la génétique

Publié le 23/09/2011

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Ses observations soigneusement documentées confirmant son hypothèse, Mendel tira la conclusion que chaque plante contenait un couple de facteurs qui se trouvaient divisés après la fécondation mais qui pouvaient à nouveau s'unir dans les générations ultérieures. Ces facteurs étaient ce que nous appelons aujourd'hui les gènes, mot proposé en 1909 par le biologiste danois Wilhelm Ludwig Johannsen, ( 1857-1927) et qui dérive du verbe grec gène signifiant "donner naissance à"·

« dominant tandis que le quart restant présentait le second des caractères marquants du type souche (la plante initiale ); ce second caractère, il l'appe­ la r écess if.

Les plantes de ce quart restant étaient de type pur puisqu'e lles conservaient aux généra­ tions ultéri eur es les caractères purs du type souche tandis que les trois autres quarts se com­ por ta ient comme des hybrid es FI et donnaient de nouvelles générations d 'h y brides .

M e ndel entreprit des croisements de plantes différant par plus d'un caractère, d'abord d eux, puis trois et jusqu 'à sept, qui confirmèrent que la transmission d e caract ère obéissait au mê me principe que celui énoncé ci-dessus.

Pour expli­ quer ces résultats , il formula l'hypothèse que cha­ cun des caract è res était contrôl é par un facteur qui pouvait revê tir de ux formes -celle du carac- Gregor Mendel ~ découvrit que les caractères héréditaires des pois qu'il étudiait sont dominants ou récessifs.

Bien qu 'il ne connaisse pas les gènes (qui sera une découverte du xx-siècle), Mendel formule l'hypothèse de l'existence de facteurs responsables de la transmission des caractères , qu'ils soient ou non observables dans la génération considérée.

ronde plissée Ière dominant (le cotylédon jaune par exemple) ou celle du caractère récessif (le cotylédon vert).

Dans la première forme, le f acteur dominant pro­ duisait des coty lédons jaunes tand is que le fac­ teur récessif produisait d es cotyl édons verts.

Ainsi , si des pois produisant des cotylédons jaun es étaient cro isés avec des pois produisant des cotylédons verts, tous les pois de la généra­ tion suivante prés entaient des coty lédons jaunes.

Mais le facteur produisant des cotylédo ns verts n'était pas perdu pour autant et pouvait réappa­ raître aux générations ultérieures s'il était croisé avec un autre facteur vert.

Les facteurs et les gènes Ses observations soigneusement documentées confirmant son hypothèse , Mendel tira la conclu­ sion que chaqu e pl ante contena it un coupl e de facteurs qui se trouvaient divisés après la fécon­ dation mais qui pouvaient à nouveau s'unir dans les générations ult é rieures.

Ces facteurs étaient ce que nous appelons aujourd'hui les gènes , mot proposé en 1909 par le biologiste danois Wilhelm Ludwig Johannsen, (1857-1 927) et qui dérive du verbe grec gène signifiant" donner naissance à"· Mendel rédig ea un comp te-rendu détaillé de ses expériences et les adressa à un ém inent bota­ niste suisse Karl Wilhelm von Nageli (18 17-1891 ) .

Mais Nageli n e dis cerna dans son travail ni loi s de l'hérédité ni théorie de l'hybridation digne d 'inté- ......

Le pois Lathyrus odoratus qui fut à l'origine des découvertes de Mendel.

Pour réaliser ses expériences il avait sélectionné les pois parce qu'ils poussaient en abondance dans les jardins du monastère et présentaient des caractères distinctifs aisément observables.

L'œnothère est la plante utilisée par le~ botaniste hollandais Hugo de Vries pour une série d'expériences qui devaient valider les découvertes de Mendel.

Plus tard un autre botaniste démontrera que les espèces isolées par de Vries étaient de simples variétés.

graines jaune verte enveloppe grise (fleurs violettes) ~ enveloppe blanche (fleurs blanches) cosse 1 renflée verte étirée jaune rê t; il envoya une réponse qui dissuada Mendel de poursuivre ses expér iences, d 'autant plus que sa fonction de supérieur du monastère lui laissai t de moins en moins de loisirs.

L'exposé que Men­ del fit de son travail devant la Société des sciences de Brünn ne suscita pas non plus de réactions intéressées.

Il fut néanmoins publié, en 1868 , sous le titre Recherches sur les hybrides de plante .

Le 6 janvier 1884 , Mendel mourut sans savoir qu'i l é tait le pionn ier de la recherche génétique.

Lui-même était en droit de douter de la portée de ses lois puisque en 1869, sur la suggestion de Nageli , il renouvela ses expériences ur des plantes du genre Hieracium et n'obtint pas les mêmes résultats.

Ce n'est qu'en 1900 que trois botanistes découvrirent ses recherches et lui ren­ dirent hommage en poursuivant ses travaux .

tiges 1 fleurs axiales fleurs terminales courte. »

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