PHOTOGRAPHIE D'AMATEUR : Le matériel

« Système de chargement express Agfa.

En ouvrant la paroi arrière de l'appareil on déverrouille simultanément le porte-cartouche du film petit format.

Diaphragme Il suffit, après introduction du chargeur (film) dans son logement, de faire pénétrer l'amorce du film dans 1 a fente du dispositif d'accrochage.

C'est le dispositif qui, tel l'iris de l'œil, règle le flux lumineux que laisse passer l'objectif.

L'échelle des ouvertures du diaphragme est désignée par des nombres précédés de la lettre f, et la suite de ces nombres : f 22, f 16, f 11, f 8, f 5, 6 etc.

est telle qu'entre un nombre et le nombre inférieur suivant est admise dans l'ap­ pareil une quantité double de lumière : f 8, par exemple, laisse passer deux fois plus de lumière que f 11 et quatre fois plus de lumière que f 16.

Obturateur Il est pour l'appareil photographique ce que la paupière est pour l'œil.

La vitesse ou durée d'obturation règle précisément la durée de pas­ sage de la lumière.

Sur l'appareil, les vitesses d'obturation sont indiquées par des nombres : 30, 60, 125, 250 correspondant à des fractions de seconde.

Le passage d'une vitesse d'obtura­ tion à une autre deux fois plus rapide (1/60• à 1/125•, par exemple), entraîne une diminution de moitié de la quantité de lumière admise à l'intérieur de l'appareil, et inversement.

L'exposition du film, c'est-à-dire la quantité de lumière qui l'atteint dépend donc à la fois de l'ouverture du diaphragme et de la vitess·e d'obturation.

Cette exposition n'est pas modifiée si l'on double la vitesse d'obturation tout en augmentant d'une division l'ouverture du dia­ phragme, ou inversement : par exemple, 1/60• f 22 équivaudra à 1/125• f 16.

Par contre, en diminuant la vitesse par 2 et en augmentant d'une division l'ouverture, on laisse passer quatre fois plus de lumière : par exemple, l/60• f 16 fait passer quatre fois plus de lumière que 1/125• f 22.

Le diaphragme et l'obturateur servent ainsi à compenser les écarts de luminosité ambiante de façon à ce que le film photographique soit toujours atteint (à peu près) par la même quantité de lumière.

9120 Mise au point Le réglage de la distance s'obtient à l'aide d'une échelle graduée en mètres, la mise au point étant effectuée par appréciation de la distance séparant l'appareil photographique du sujet.

En fait, la netteté est obtenue dans un intervalle appelé profondeur de champ qui est délimité par les distances minimale et maxi­ male entre lesquelles le sujet est rendu avec netteté.

Plus l'ouverture du diaphragme est faible et plus grande est la profondeur de champ.

Sur un appareil de format 24 X 36 à focale 45 mm, par exemple, pour un diaphragme ouvert à f 22, l'intervalle de profondeur de champ sera com­ pris entre 1 rn et l'infini, tandis qu'avec un diaphragme ouvert à f 8, cet intervalle ne débutera qu'à partir de 2,55 rn pour t:ne netteté allant jusqu'à l'infini.

La conclusion s'impose : si l'on désire qu·e tous les éléments figurant sur la photographie soient nets, il faut choisir une faible ouverture de diaphragme - inversement, avec une grande ouverture de diaphragme, l'arrière-plan pourra être « noyé » dans le flou afin de donner tout son intérêt au sujet principal installé en pre­ mier plan.

Il existe sur le marché des appareils simples ne demandant aucun réglage à l'utilisateur.

L'exposition est réglée une fois pour toutes sur les conditions moyennes de prise de vue, tan­ dis que la mise au point est fixe avec netteté entre 1,20 ou 1,50 rn et l'infini.

DIVERSITE DES FORMATS On peut admettre qu'il existe actuellement trois formats principaux : Le 24 X 36 mm constitué par un film standard 35 mm à double rangée de perforations; le 28 X 28 mm qui n'a, lui, qu'une seule rangée de perforations; et enfin le 6 X 6 cm utilisant la pellicule classique en rouleau.

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