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Sciences et Techniques LES SATELLITES

Publié le 05/02/2019

Extrait du document

Malgré cela, et parce que la science ne peut se contenter de résultats approximatifs, la NASA (National Aeronautic Space Agency) décida la mise en œuvre du programme Viking de recherche de la vie sur Mars. En 1971, alors que la NASA mettait au point les détails de son programme de recherche d’exobiologie (du grec exos, «hors de», et biologie «science de la vie»: la vie en dehors de la Terre), une subite restriction des crédits obligea l’Agence à supprimer de son programme quatre expériences dont l’abandon sonna le glas des espérances fondées sur dix années de recherches.

 

Puisqu'il était impossible de vérifier in situ la présence de la vie, il était peut-être possible de trouver sur Terre un environnement climatique équivalent ou suffisamment proche pour que les résultats de ces expériences puissent ou non confirmer l’hypothèse de la vie sur Mars. Ainsi, le 8 novembre 1973, le microbiologiste Vladimir Vishniac et un géologue quittaient la base Mc Murdo dans l’Antarctique à destination d’une vallée de la chaîne de l’Asgard. Un mois plus tard, le 10 décembre, Vishniac alla déposer ses échantillons pour ses expériences près du mont Balder; personne ne le revit vivant.

Malgré le succès de cette longue mission, qui prit fin en 1982, et la foison prodigieuse d’informations qui ont été recueillies, aucune de ces expériences ne put prouver d’une manière déterminante la présence de matière vivante.

 

Le secret de l’Agence

 

Pàr une triste ironie du destin, ce que tentait de découvrir Vladimir Vishniac par ses expériences de microbiologie en milieu extrême existait à plusieurs dizaines de kilomètres de là, sur la banquise de l’Antarctique, sous la forme d’une météorite de 1,9 kg âgée d’environ 1,3 milliard d’années.

 

AHL8400I, c’est son nom, plutôt le matricule que lui ont attribué les géologues qui l’ont découverte en 1984. Débitée en morceaux, elle fut répartie à fin d’analyses dans différents laboratoires de recherche. Ce n’est qu’en 1994 qu’elle fut identifiée réellement, lorsque des chercheurs comparèrent les résultats de leurs analyses avec ceux recueillis par les sondes Viking sur le sol de Mars.

 

Son origine martienne est déjà une surprise, mais sa présence sur la Terre est encore plus étonnante et ne peut s’expliquer que si l’on accepte l’idée d’un impact météoritique gigantesque qui aurait arraché du sol de Mars ce fragment de croûte rocheuse et l’aurait projeté dans l’espace il y a 15 millions d’années pour être finalement capté par la Terre.

 

C’est lors de la conférence de presse historique de la NASA, le 7 août 1996, qu’a été divulgué au monde entier le véritable secret de AHL84001'. sa composition recèle de possibles traces d’activité biologique fossile. Si, comme le pensent les dirigeants de l’Agence, les tests et les analyses contradictoires auxquels est soumise la météorite confirment cette interprétation, l’humanité se trouvera confrontée à l’existence d’une vie extraterrestre.

 

Les recherches sur Mars reprirent en 1997, avec l’envoi de la sonde Rathfinder et du robot Sojourner baptisé «Rocky» par les techniciens de la NASA.

« Les satellites simple mais exige une extrême précision.

Les satellites sont placés en orbite par des lanceurs très puissants, qui sont quasiment tous détruits au cours de l'opération.

Seule la navette spatiale américaine, qui revient sur Terre après avoir placé un ou deux satellites en orbite, est réutili­ sable, mais après une sérieuse révision.

La société européenne Arianespace assure plus de la moitié des lancements de satellites géostation­ naires dans le monde.

Lorsque J'on tire une balle droit devant soi, elle retombe, car elle est soumise aux lois de la pesanteu r.

Si le coup part avec davantage de force, la balle effectuera une trajectoire plus longue avant de retomber.

Et si elle atteint une certaine vitesse, elle ne retombe jamais sur le sol: à 28 000 km/h, la courbe descendante que décrit la balle dans sa chute correspond à la courbure terrestre.

Ainsi, bien que la balle suive un mouvement perpétuel de chute, elle se main­ tient à une distance constante du sol, ce qui � revient à dire qu'elle est en orbite autour de la Terre.

Avec cette vitesse initiale, on n'atteint que des orbi�es relativement basses (inférieures à 400km).

A ces niveaux, l'atmosphère est suffisam­ ment dense pour freiner la balle (ou le satellite) et la faire retomber vers le sol.

Il faut atteindre des vitesses supérieures pour installer les satellites sur des orbites plus hautes et plus stables.

La vitesse orbitale On conna ît depuis des siècles la vitesse à laquelle un satellite "retomberait» vers la Terre.

Dès 1687, les travaux du savant anglais Isaac ' Ces taches de couleur sont les points d'impact d'éclairs sur la France.

L'image a été prise par un satellite météo qui étudie la basse atmosphère.

' Les antennes paraboliques du navire russe Youri Gagarine servent à communiquer avec les satellites.

.l Météosat, le satellite météorologique a de l'Agence spatiale européenne, est en orbite géostationnaire.

Newton sur les lois de la gravitation ont permis de déterminer la vitesse de révolution d'un corps en orbite en fonction de son altitude.

La form ule de Newton, qui avait déterminé J'orbite de la Lune autour de la Terr e, est aujourd'hui utilisée pour calculer J'orbite des satellites artificiels.

L'équilibre des forces Lorsqu'un satellite est en orbite, il a tendance à suivre une trajectoire rectiligne; mais, en réa­ lité, celle-ci est modifiée par la force d'attrac­ tion du corps autour duquel il gravite.

Plus le ' Telecom-1, satellite de télécommunication, n'est censé fournir qu'un service intérieur; mais, en pratique, il est aussi utilisé pour des liens opérationnels avec les départements d'outre-mer et à des fins militaires.

orbite polaire orbite rétrograde orbite directe ,"- .......

cp ,.-� ,..........

c.P ,.,.

.......

, \ 4 1 .l Un satellite sur orbite polaire décrit un huit a autour du globe.

Les orbites directes suivent le sens de rotation de la Terre; les orbites rétrogrades tournent en sens inverse.

satellite est éloigné, moins la force d'attraction est grande; le maintien en orbite nécessite alors une vitesse beaucoup moins importante.

Ainsi, Spoutnik 1, Je premier satellite lancé en 1957, à une altitude minimale de 228 km, effec­ tuait une révolution toutes les 96 minutes.

En revanche, la Lune, qui se trouve en moyenne à 386 000 km de la Terre, a une durée de révolu­ tion de 29 jours et demi.

Certains satellites sont mis en orbite au-. »

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