Pauvreté et genre

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Selon vous, quelles sont les limites de la thèse de la pauvreté absolue ? Pour les institutions internationales, comme l’ONU, un individu est dit en état de pauvreté absolu quand il n’a pas les moyens de se procurer un « panier » de biens considérés comme indispensables à sa survie. Autrement dit la situation des personnes qui ne disposent pas de la qualité minimale de biens et services permettant une vie normale.

Il s’agit ici précisément un manque manifeste de ressources matérielles On peut reprocher à cette thèse son manque de relativité. D’abord, la pauvreté hic et nunc n’est pas la même qu’ailleurs et jadis.

Les mesures des seuils de pauvreté ne sont pas intemporelles. Ensuite, l’exclusion qu’entraine la pauvreté absolue, est très relative sur le plan spatial.

Dans une culture de type individualiste, comme celle des occidentaux, on peut l’exclusion ou la marginalisation du pauvre est visible, alors que dans des sociétés à culture communautaire, comme le sont la plupart des pays africains, les pauvres ne forment pas un groupe stigmatisé.

Leur exclusion n’est pas si apparente.

Solidarité et entraide ont de mises et trouvent leur ancrage dans les valeurs socioculturelles. The last but not the least le fait de mesurer de manière unidimensionnelle ce minimum vital est quasi indéfinissable, parce qu’il est fonction dans la société dans laquelle nous vivons.

Or, les sociétés sont confrontées beaucoup plus à des inégalités de revenus qu’à des besoins minimaux à satisfaire.

D’où l’importance de réduire ses inégalités grâce à des politiques publiques adéquates.. »