Devoir de Philosophie

1990: Les sportifs de l'extrême à la recherche des limites de leur résistance physique

Publié le 22/03/2019

Extrait du document

physique

Dès le début des années 90, la pratique de sports de l'extrême est en vogue. On cherche à connaître les limites de ses propres capacités et à vivre des sensations violentes. les sports de ce type ne sont généralement pas des sports de compétition.

La diversité des sports extrêmes

Les adeptes du saut à l'élastique ont des points de vue différents : pour les uns, il fait éprouver des sensations fortes, pour les autres, il représente une vraie distraction face à la monotonie de la vie.

Dans les nations industrielles occidentales, les changements sociaux représentent la raison majeure du gain de popularité des sports extrêmes. L'expression «société de loisirs» exprime au mieux ce changement : la technique de plus en plus poussée fait que le temps de travail raccourcit, tandis que la vie devient de plus en plus monotone pour de nombreux individus. L'envie se fait donc sentir d'échapper à cette monotonie pendant les temps libres et de vouloir vivre dangereusement. En outre, l'individualisation toujours croissante pousse chacun à vouloir se réaliser.

 

Le sport joue ici un rôle important, mais les activités ne se limitent ni aux disciplines sportives traditionnelles pratiquées dans des associations et des clubs, ni aux plus récentes comme le jogging, l'aérobic ou le surf. Une expérience physique nouvelle exerce sur de nombreuses personnes un attrait particulier : il y a donc de plus en plus d'adeptes de grandes courses de fond, de triathlons longue distance {7,6 km à la nage, 360 km à vélo et deux courses de marathon}, d'escalade libre le long de parois abruptes ou de saut à l'élastique. Les sports d'endurance réclament des performances physiques et psychiques maximales, qu'il faut savoir tenir durant de longues heures. Les sportifs ont besoin en règle générale d'un entraînement régulier sur plusieurs mois afin de pouvoir relever le défi.

 

Dans le saut à l'élastique ou le rafting dans les rapides, le «grand frisson >> que l'on éprouve et la confrontation consciente avec le danger sont les principales motivations : l'audacieux éprouve des sensations qui lui font souvent défaut au quotidien, sans pour autant toucher aux limites de la résistance physique.

Ce goût du danger est lié, selon les connaissances médicales d'aujourd'hui, à la production d'endorphines par le corps, provoquant un sentiment d'exaltation, sorte de compensation des problèmes quotidiens parfois lourds.

Une course partemps chaud peut entraîner un épuisement total chez certains athlètes.

L'homme ne manque pas d'imagination pour inventer de nouveaux sports extrêmes - le sky surf, le canyoning, le trial biking, etc. -, mais la nature est alors souvent mise à dure épreuve. Des sommets ou des rivières quasiment intacts deviennent l'eldorado de sportifs aventureux, et on assiste à une augmentation du nombre de voyagistes qui proposent des vacances à sensation dans des contrées loin du tourisme de masse. Les protecteurs de la nature s'inquiètent face au nombre croissant de mountainbikers ou des conducteurs de moto-neige qui ne se suffisent plus des chemins champêtres, des circuits ou des pistes spécialement aménagées, mais préfèrent les versants vierges des montagnes. En hiver, le hors piste devient un plaisir dangereux. À l'écart des chemins balisés, en effet, de nombreux aventuriers recherchent le frisson de l'interdit.

 

Les répercussions fâcheuses de ces comportements ne touchent pas seulement les intéressés : le nombre des accidents dus aux avalanches a augmenté considérablement au cours de ces dernières années.

physique

« Les adeptes du saut à l'élastique ont des points de vue différents : pour les uns, il fait éprouver des sensations fortes, pour les autres, il représente une vraie distraction face à la monotonie de la vie.

Les sportifs de l'extrême à la recherche des limites de leur résist ance physique Dès le début des années 90, la pratique de sports de l'extrême est en vogue.

On cherche à connaître les limites de ses propres capacités et à vi vre des sensations violentes.

les sports de ce type ne sont généralement pas des sports de compéti tion.

D ans les nations indus­ trielles occidentale s, les cha ngem ents sociaux re­ présentent la raison majeure du gain de popula rité des spor ts extrêmes.

L'expression «société de loisir s » exprime au mieux ce changement : la technique de plus en plus poussée fait que le temps de travail raccourcit, tandis que la vie devient de plus en plus mono­ tone pour de nombr eux individus.

L'envie se fait donc sentir d'échap­ per à cette monotonie pendant les temps libr es et de vouloir vivre dan gereusement.

En outre, l'indivi­ dual isation toujours croissa nte pousse chacun à vouloir se réaliser.

Le sport joue ici un rôle impor­ tant, mais les activités ne se limi­ tent ni aux di sciplin es spor tives traditi onnelles pratiquées dans des asso ciations et des club s, ni aux plus récentes comme le jogging, l'aérobic ou le surf.

Une expérience physique nouvelle exerce sur de nombr euses pers onnes un attrait particulier : il y a donc de plus en plus d'adeptes de grandes courses de fond, de triathlons longue distance {7 ,6 km à la nage, 360 km à vé lo et deux courses de mara­ thon}, d'escalade libre le long de par ois abrup tes ou de saut à l'élastique.

Les sports d'endur ance réc lament des performances phy­ siq ues et psych iques maxima les, qu'il faut savoir tenir durant de long ues heur es.

Les spor tifs ont besoin en règle générale d'un entraînement régulier sur plusieur s mois afin de pouvoir relever le défi.

Dans le saut à l'éla stique ou le rafting dans les rapide s, le «g rand frisson >> que l'on éprouve et la confrontation consciente avec le danger sont les principales moti­ va tions : l'audacieux éprouve des sensations qui lui font souven t défaut au quotidien, sans pour au tant toucher aux limites de la résistance physique.

Ce goût du danger est lié, selon les connais sances médicales d'au­ jourd'hui, à la production d'endor­ phi nes par le corps, provoquant un sentiment d'exaltation, sorte de compensation des problèmes quoti­ diens parfois lourds.

Une course par temps chaud peut entraîner un épuisement total chez certains athlètes.

L'homme ne manque pas d'ima­ gin ation pour inventer de nou­ veaux sports extrêmes -le sky surf, le canyoning, le trial biking, etc.

-, mai s la nature est alors souvent mise à dure épreuve.

Des sommets ou des rivièr es quasiment intacts deviennen t l'e ldorado de sportifs aventureux , et on assis te à une augm entation du nombr e de voya gistes qui proposent des vacances à sensation dans des contrées loin du tourisme de masse.

Les protec teur s de la natur e s'inqu iètent face au nombr e croissant de mount ainbikers ou des conducteurs de moto-n eige qui ne se suffisent plus des chemins cham pêtres, des circu its ou des pis tes spéci alement aménagé es, mais préfèrent les versants vierges des montagnes.

En hiver, le hors piste devient un plaisir dangereux.

À l'écart des chemins balis és, en effet, de nom breux aventuriers recherchent le frisson de l'interdit.

Les répercussions fâcheuses de ces comportements ne touchent pas seulement les intéressés : le nombre des accidents dus aux avalanches a aug menté considér ablemen t au cours de ces derni ères années.

La diversité des sports extrêmes Années 80 Triathlon Depuis les années 80, cette épreuve d'endurance est devenue un sport qui fera pour la première fois partie du programme des jeux Olym· piqu es de Sydney en l'an 2000.

Le triathlon mondial le plus important est l'Iron Man {3,8 km de natation, 180 km de course cyclisme, une course 1990 à pied) qui se déroule chaque Triathlon à Nice, année à Haw aii.

en 1990 Années 90 Escalade libre Contrairement à l'escalade classique, les free climbers n'utilis ent ni cordes, ni pitons ni piole ts.

Ils n'util isent qu'un harnais de sécurité, et se fient avant tout à leur force muscu­ lair e et à leur agilité.

Années 90 Sky surf Dans ce sport extrême encore peu répandu et néanmoins très spectac ulaire, les sportifs se déplacent dans les airs sur une planche.

Ils sautent d'un hélic optère à plusieurs milliers de mètres d'altitude, attei­ gnent en tombant des vitesses al lant jusqu'à 250 km/h, et exécutent des figures comme le salto et la vrille.

Un signal automatique leur indique le moment d'ouvrir leur para­ chute.

Années 90 Rafting Un raft -grand canot pneu­ matique -peut transporter jusqu'à dix personnes, assises sur les boudins.

Ce sport se pratique sur les torrents et les rivières coupés de rapides.

Un «b arr eur » ins tallé à l'a rrière du canot, dirige les man­ œuvres des équipiers.

Années 90 Courses extrêmes Dans le marathon suisse alpin, les coureurs doivent affronter un dénivelé de 2 300 m sur 67 km de course en mon­ tagne.

Une course de cinq jours dans le désert, compor­ tant des étapes de 80 km maximum , se termine au Mar oc après 220 km de course.

Dans la course trans­ am éricaine Coast to coast d'une longueur de 3000 miles, les coureurs sont sur la route dur ant plusieurs semaines.

Sky surf Rafting. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles