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Grand oral du bac : LA PRATIQUE SPORTIVE _ PREVENIR LES ACCIDENTS LIES AUX EXERCICES PHYSIQUES

Publié le 12/11/2018

Extrait du document

« Un esprit sain dans un corps sain ». L'exercice physique est incontestablement bénéfique et recommandé pour la santé. Cependant chaque sport, qu'il soit pratiqué à l’école, par loisir ou en compétition, individuellement ou collectivement, présente des risques de lésions pour l'organisme. Les blessures varient selon les sports mais elles sont toujours possibles et peuvent survenir chez n'importe qui. Schématiquement, les sportifs font face à deux types d'accidents :

 

des traumatismes aigus (par exemple un muscle ou un tendon n'est pas suffisamment préparé) ;

 

des traumatismes secondaires (liés au surmenage chronique par exemple).

 

Les lésions les plus fréquentes concernent essentiellement les muscles, les articulations et les os. Connaître et avoir conscience de ces risques permet de les prévenir en appliquant certaines règles de sécurité et en ayant une hygiène de vie équilibrée.

ANATOMIQUES

La pratique sportive sollicite divers tissus et organes qui mettent en mouvement le corps et qui sont plus particulièrement vulnérables lors d'accidents. Les muscles existent sous deux formes : le muscle blanc

et le muscle rouge (encore appelé muscle strié ou squelettique) qui est

l'organe central de l'activité physique. Ce dernier est constitué de fibres musculaires, elles-mêmes composées de cellules qui contiennent de nombreux petits filaments disposés parallèlement Grâce à un apport d'énergie chimique, ces filaments sont capables de glisser les uns sur les autres et de provoquer la contraction musculaire. Les muscles,

Quel que soit le sport, les lésions musculaires sont très fréquentes. En dehors des ecchymoses, des hématomes ou des plaies pouvant être provoqués par des coups, on distingue des lésions bénignes pour lesquelles il n'y a pas d'atteintes anatomiques : les dystonies musculaires (anomalies du tonus musculaire). Par ailleurs, surviennent des accidents traumatiques (c'est-à-dire une blessure locale produite par un agent extérieur), plus graves, provoquant des lésions anatomiques musculaires.

 

Les DYSTONIES MUSCULAIRES

 

Les crampes musculaires

 

Elles peuvent survenir pendant un effort physique, quelques heures après l'exercice et souvent pendant la nuit. Il s'agit de contractions brutales, intenses et douloureuses d'un muscle

ou d'un groupe de muscles. Localisées le plus souvent dans le mollet, la cuisse ou dans le pied,

Les courbatures

 

Ce sont des douleurs musculaires qui n'apparaissent que 12 à 24 heures après une activité sportive intense et inhabituelle. Elles disparaissent graduellement en 5 à 7 jours. Elles se caractérisent par un état douloureux des muscles sollicités qui sont alors gonflés, raides, hypersensibles et sans force. Les courbatures sont dues à plusieurs causes : des épanchements de sang provoqués par rupture des capillaires sanguins, des microtraumatismes entraînant une destruction des cellules musculaires, une accumulation de déchets dans le muscle, un épuisement des stocks de glycogène (source d'énergie indispensable pour le fonctionnement musculaire). Le traitement des courbatures fait appel à plusieurs techniques : bains chauds, massages décontractants,

« Extrêmement fréquentes, ces lésions se caractérisent par des déchirures plus ou moins complètes des ligaments, tissus qui permettent la stabilité des articulations.

Certains sports comme le ski ou le surf sont particulièrement pourvoyeurs d'accidents articulaires.

Grâce au matériel, les vitesses sont de plus en plus élevées, l'encombrement des pistes est croissant ...

En conséquence, les lésions progressent au membre supérieur (fractures ou luxations des poignets ou de l'épaule).

Et au niveau des membres inférieurs, si les fractures de jambe diminuent grâce à l'amélioration des fixations, le genou est de loin le plus vulnérable sur les pistes, avec notamment plus de la moitié des sportifs de loisirs victimes de la très médiatisée rupture du ligament croisé antérieur.

lEs ENTORSES Elles sont provoquées par un déplacement anormal, à la suite d'un faux mouvement, des os situés au niveau des articulations.

Les surfaces articulaires reprennent leur place immédiatement mais les ligaments peuvent être simplement étirés ou rompus.

On distingue les entorses bénignes qui pourront guérir spontanément des entorses graves qui doivent être prises en charge (parfois chirurgicalement) et peuvent laisser des séquelles (instabilité, douleur à court ou long terme).

L'entorse provoque une doule�u�r·e·t uïnliiiiï iiï consécutivement au traumatisme puis, il y a apparition d'un hématome.

Il est indispensable d'immobiliser le membre traumatisé, de le surélever et de mettre l'articulation touchée dans la glace.

Un examen médical s'impose et dans certains cas, il faut effectuer des radiographies.

Seul un professionnel doit immobiliser la cheville car un simple bandage expose à la récidive, voire à une fracture, notamment en cas de maintien de l'activité.

Toutes les articulations confondues sont touchées par les entorses, qui surviennent préférentiellement parmi les 15-24 ans et sont moindres chez les plus de 35 ans, (plus menacés en revanche par les tendinites).

Le football quant à lui est responsable de près de 25% d'entorses du genou et environ 20% d'entorses de la cheville.

LES LUXATIONS Elles siègent essentiellement aux genoux (sauf pour la rotule), à l'épaule, moins fréquemment aux hanches et aux phalanges des doigts.

Elles surviennent au cours de sport de combat Gudo, boxe) ou de jeux de rugby lors de contacts brutaux entre joueurs ou encore lors de sauts périlleux chez les gymnastes.

Elles correspondent à des déplacements permanents des surfaces articulaires : les ligaments sont déchirés et l'articulation est déboîtée.

On la remarque facilement car il y a une position anormale d'un membre.

Le diagnostic ne fait pas de doute tant la douleur est spectaculaire et caractéristique.

La remise en place s'effectue par un chirurgien.

Si on s'aperçoit d'une lésion nerveuse, il faudra opérer.

ijHWI@iiitJ pathologies différentes qui traduisent avec un degré de gravité variable une souffrance du tendon, depuis son inflammation (souvent douloureuse et qui, tout au plus, fragilise le tendon) jusqu'à sa rupture (qui relève de la chirurgie notamment chez le sportif de haut niveau).

L'inflammation se définit comme une réaction de l'organisme à une agression traumatique, chimique ou microbienne de l'organisme.

Elle se caractérise par de la chaleur, de la rougeur et de la tuméfaction.

Les tendinites ont diverses origines.

L'usure liée à l'avancée en âge mais aussi des sollicitations excessives et répétées du tendon lors d'activités sportives, va progressivement favoriser l'inflammation du tendon et le passage à la chronicité.

Parfois, il s'agit d'un choc direct, en particulier au niveau du tendon rotulien.

Plus rarement, l'atteinte tendineuse est en rapport avec le frottement du tendon sur une structure anatomique de voisinage.

L'évolution de ces tendinites se fait en deux temps.

Les tendinites se traduisent par une douleur du tendon d'abord pendant l'effort puis en permanence.

Le tendon reste peu douloureux, de consistance et de volume normaux dans un premier temps mais on note un enraidissement et un épaississement.

Pour la soigner, on utilisera la kinésithérapie, les infiltrations et le repos.

Le recours éventuel à l'imagerie permet de préciser le diagnostic en cas de besoin.

Négligées, ces tendinites peuvent aboutir à une rupture tendineuse qui se manifeste par une douleur vive et brutale accompagnée d'une impotence fonctionnelle totale.

Le coude est l'articulation la plus souvent concernée mais les tendinites atteignent également l'épaule, le talon d'Achille ou le genou.

Le terme « tendinopathie " est plus utilisé par les spécialistes que « tendinite " et recouvre en réalité divers types d'affection des tendons.

Par exemple, le joueur de tennis (près d'un tiers d'entre eux) est touché très souvent par le célèbre « tennis­ elbown.

ll sollicite en permanence la même répète les mêmes gestes selon la façon dont il tient sa raquette.

Cette pathologie est désignée comme épicondylalgie.

Elle touche également les lanceurs de javelot, mais aussi les footballeurs (aux niveaux de l'insertion supérieure des adducteurs) ou les gymnastes (muscle V deltoïdien).

LES ATTEINTES DU SQUELETTE ET DES VERTÈBRES indirect (une personne lors d'une chute sur la main, bras tendu, peut se fracturer la clavicule par exemple).

On distingue les fractures dites fermées s'il n'y a pas de plaie et les fractures ouvertes s'il y a plaie et que les os sont mis à nus.

Enfin, il y a des fractures compliquées s'il y a atteinte d'organes internes ou des lésions périphériques (muscles, nerfs, vaisseaux).

Elles présentent également diverses formes : obliques, transversales, à fragments multiples, par torsion ou encore des fractures incomplètes qui sont de véritables fissures ou fêlures.

Les fractures nécessitent un traitement rapide, commençant, si possible, par une immobilisation dans une attelle.

On les soigne grâce à la chirurgie ou à l'orthopédie.

Plus spécifiquement chez les sportifs, peuvent survenir des fractures spontanées ou fractures de fatigue.

Elles se manifestent sur un os sain, chez un sujet en parfaite santé, lors d'une activité physique normale, en l'absence de tout traumatisme.

Ces fractures peuvent être dues à des chocs renouvelés ou à la surcharge représentée par le poids du corps sur certaines zones contraintes mais elles peuvent également survenir par l'action répétée de muscles agon isles et antagonistes.

Elles touchent surtout les os des membres inférieurs (métatarsiens, tibias) et sont favorisées par le surentraînement, les sols durs et se manifestent par une douleur d'apparition progressive.

Elles imposent un long repos sportif.

AU NIVEAU DE LA COLONNE VERTÉBRALE Avec ses 27 articulations et sa conformation anatomique, la colonne vertébrale est le siège de nombreux traumatismes.

Il peut y avoir des traumatismes disco-vertébraux qui sont souvent dus à des mouvements exécutés dans des positions défavorables, à certains exercices entraînant des micro-traumatismes répétés (sauts, chutes mal amorties), ou a des chocs directs sur la colonne vertébrale.

Ils se manifestent toujours par une douleur aiguë au niveau de la région atteinte et une impotence fonctionnelle plus ou moins marquée.

Parmi les lésions les plus fréquentes : •le torticolis d'effort au niveau de la région cervicale qui apparaît à la suite d'une chute, d'un effort, d'une mauvaise position nocturne.

Il s'agit d'une douleur aiguë presque toujours unilatérale ; • au niveau de la région lombaire (le lumbago, la sciatique, la lombalgie) ; • ou encore des lésions discales telles que le pincement ou la hernie.

La lombalgie est par exemple l'affection la plus répandue dans la pratique de l'aviron.

Elle résulte de la sollicitation intense de la région lombaire, lors du travail de la pelle dans l'eau.

PRÉVENTION DES ACCIDENTS SPORTIFS Chaque année, on estime à 2 millions le nombre d'entrée aux urgences pour lésions sportives.

La plupart sont évitables et il est essentiel de tout mettre en œuvre pour assurer une prévention efficace.

Les accidents musculaires peuvent être prévenus grâce à la diététique (il s'agit d'éviter la déshydratation et de veiller à avoir une alimentation équilibrée et sans carence).

La qualité de l'entraînement doit être importante, de même le stretching et l'équilibre des groupes musculaires.

De bonnes chaussures, une pelouse ou une piste en bon état, des tapis de réception suffisants, un manche de raquette adapté, une tension de cordage ajustée, un bon réglage du vélo ...

Tous ces éléments matériels sont indispensables pour une pratique plus sûre.

Par ailleurs, les gestes sportifs répétés doivent être exécutés dans de bonnes positions du dos par exemple.

Une bonne hygiène de vie (sommeil, une hydratation suffisan te, des repas équilibrés et pris à des horaires réguliers ...

) doit évidemment être respectée.

De plus, toute pratique sportive requiert un suivi médical suffisant.

En effet, bien des blessures sont secondaires à une première blessure négligée ou mal soignée (une contracture banale non soignée peut facilement amener un claquage).

Souven� la compétition est reprise trop tôt, avant la cicatrisation complète des lésions.

Les examens préalables à toute pratique sportive sont aussi destinés à dépister l'absence d'incompatibilité d'ordre médical avec le sport pratiqué et pour orienter le sportif, surtout quand il est jeune, vers le sport le mieux adapté à sa morphologie et à ses capacités biologiques.

LE POINT DE CÔTÉ Qui n'a pas ressenti cette douleur abdomin ale vive qui apparaît juste sous les côtés et sur les côtés pendant un effort? Le point de côté coupe la respiration et le plus souvent, il faut stopper l'exercice physique en cours et respirer lentement pour faire passer la douleur.

On ne connaît pas la cause exacte de ce phénomène.

Le plus probable est qu'il s'agisse de douleurs musculaires au niveau du diaphragme (ce muscle, en se contractan� provoque l'augmentation du volume de la cage thoracique et permet l'inspiration), des abdominaux ou des muscles intercostaux.

Cette douleur serait provoquée par un manque d'oxygène destiné au système digestif.

C'est pourquoi, après des repas copieux, les points de côté apparaissent plus facilement.

Une autre explication de ces douleurs serait purement digestive et toucherait le côlon.

À droite, le point de côté pourrait être lié à des douleurs du foie et à gauche, de la rate.

Enfin, il pourrait s'agir de douleur de la plèvre (la membrane qui tapisse le thorax et enveloppe les poumons).

Pour éviter le point de côté, il est important de bien s'échauffer mais également de bien rythmer sa respiration au cours de l'effort.

Il faut aussi respecter un certain délai entre le dernier repas et le début de l'effort {3 heures).

Pendant l'exercice, il est bon de boire régulièrement et en petites quantités.. »

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