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LA COURSE AUTOMOBILE

Publié le 03/02/2019

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Les épreuves d’endurance

 

Avant que la Formule 1 ne prenne l’importance qu’elle a aujourd’hui, les courses d’endurance étaient, dans les années 1950 et 1960, les épreuves les plus célèbres et les plus populaires. Dans ce type de compétition, des équipages de plusieurs pilotes se relaient au volant de leurs voitures pour des courses qui peuvent durer jusqu’à vingt-quatre heures. Chaque pilote assure un relais au terme duquel il s’arrête à son stand afin que les mécaniciens effectuent les interventions mécaniques nécessaires, notamment le ravitaillement en essence ou le changement des pneumatiques, et qu’un autre pilote prenne sa place. Les voitures engagées sont, soit des prototypes construits à l’unité spécialement pour la compétition, soit des voitures Grand Tourisme, dérivées de modèles de sport vendus dans le commerce.

 

Créée en 1923, la course des Vingt-Quatre heures du Mans, disputée tous les ans à la mi-juin sur le circuit sarthois, est sans doute la plus renommée des épreuves d’endurance. Sa célèbre ligne droite des Hunaudières, même si elle est aujourd’hui ralentie par deux chicanes, permet aux voitures d’atteindre des vitesses plus élevées que sur la plupart des autres circuits. D’illustres marques comme Jaguar, Porsche, Ferrari, Ford, Mercedes, Matra, Renault l’ont gagnée. Le Belge Jacky Ickx (six fois vainqueur) et le Français Henri Pescarolo (quatre fois vainqueur) y ont conquis une grande part de leur notoriété. Les courses des Vingt-Quatre Heures de Daytona et des Douze Heures de Sebring, disputées en Floride, aux États-Unis, sont également réputées.

 

Aux États-Unis

 

De par l’immensité de leur territoire et la richesse de leur pays, les Américains ont toujours préféré organiser leurs propres championnats en marge de ceux de la Fédération internationale. Le plus spectaculaire d’entre eux est le championnat des voitures de stock-car (voitures de série) organisé par l’association Nascar qui met aux prises de puissantes voitures américaines sur des circuits ovales, dont les virages sont relevés. Le championnat de formule indy est lui couru avec des voitures à l’apparence proche des Formule 1. Créée en 1911, la course des 500 Miles d’Indiana-polis accueille tous les ans au mois de mai envi-

 

▼ La plupart des grands champions

 

de Formule 1 ont commencé par le karting comme le prouve ici Jacques Villeneuve.

ron 400000 spectateurs sur les immenses tribunes du circuit. L’approche américaine du sport automobile, fondée principalement sur la notion de spectacle, diffère quelque peu de la vision des Européens qui restent davantage attachés à la technologie des voitures. Ainsi, aux États-Unis, les drapeaux jaunes sont agités à chaque incident et le pace car rentre alors sur la piste pour ralentir les voitures, ce qui permet surtout de les regrouper et de relancer artificiellement l’intérêt de la course. De même, les spectateurs américains, friands de statistiques, comptabilisent aussi bien les victoires de leur pilote que les dollars qu’ils ont gagnés en compétition.

 

Les autres courses

 

Le sport automobile propose d’autres disciplines très variées, mais trop nombreuses pour être toutes énumérées.

 

Le premier échelon est le karting qui peut se pratiquer dès le plus jeune âge. Importé des États-Unis, c’est par cette discipline que la plupart des grands pilotes de circuit ont débuté. Viennent ensuite les courses de monoplaces parmi lesquelles les formules de marque (formule Renault, formule Ford...), qui permettent aux plus brillants pilotes d’accéder ensuite en Formule 3. Des championnats de Formule 3 sont organisés dans de nombreux pays, et les épreuves courues dans les rues de Monaco ou de Macau (en Extrême-Orient) réunissent les meilleurs pilotes des divers championnats. La dernière étape avant la Formule 1, est la Formule 3000, anciennement appelée Formule 2, qui fait l’objet d’un championnat international à travers l’Europe et notamment le week-end de la Ftentecôte, dans les rues de Pau.

« La course automobile courses.

La FIA, soucieuse de limiter le plus pos­ sible les accidents, a favorisé l'amélioration constante de la sécurité des voitures et des cir­ cuits, même si la course automobile reste malgré tout un sport dangereux.

La Formule 1 est la com­ pétition la plus célèbre, mais des rallyes, des courses d'endurance ainsi que de multiples autres épreuves sont également organisés.

La Formule 1, l'épreuve-reine de la course automobile La Formule 1 constitue le sommet de la hiérarchie des courses de vitesse pure sur circuit.

Le cham­ pionnat du monde des pilotes se dispute chaque année sur une quinzaine de Grands Prix.

Il est attri­ bué, à chaque course, 10 points au vainqu eur, 6 points au second, 4 points au troisième, 3 points au quatrième, 2 points au cinquième et 1 point au sixième.

Le champion du monde est désigné à LEXIQUE Aspiration (être dans l'aspiration): phéno­ mène qui permet à une voiture, qui se trouve dans le sillage d'une autre, de bénéficier d'une moindre résistance à l'air et d'aller plus vite; ce procédé permet notamment de dépasser.

Assistance: en rallye, l'équipe de mécani­ ciens qui, entre les épreuves spéciales, entretient et répare les voitures.

Baquet: siège de compétition creux et mou­ lant qui maintient le corps du pilote.

Chicane: passage sinueux réalisé sur un cir­ cuit pour diminuer la vitesse des voitures.

Grille de départ: portion du circuit, où sont disposées dans l'ordre de leur meilleure per­ formance aux essais, les voitures qui pren­ nent le départ d'une compétition.

Mulet: voiture de réserve d'une écurie.

Pace car: voiture utilisée par les organisa­ teurs d'une compétition pour ralentir les voi- .

tures avant le départ d'une course, ou pen­ dant la course en cas d'incident.

Paddock: lieu sur un circuit où sont rangés les camions et le matériel des écuries partici­ pant à la course.

Pneu slick et pneu pluie: pneu lisse utilisé par les voitures de course quand la piste est sèche et remplacé par un pneu pluie, sculpté, lorsque la piste est mouillée.

Pole position: position occupée en tête de la grille de départ par le pilote ayant réalisé le meilleur temps aux essais.

Stand: garage au bord de la piste où sont rangées les voitures de course et dans lequel les mécaniciens travaillent.

Tour de formation: ultime tour que les concurrents effectuent groupés et au ralenti avant le départ de la course.

l'addition des points sur l'ensemble des épreuves.

Un week-end de Grand Prix se dispute sur trois journées.

Le vendredi et le samedi sont réservés aux essais libres, qui permettent aux pilotes de régler leur voiture, et aux essais qualificatifs aux termes desquels est déterminée la grille de départ.

Le pilote ayant réalisé le meilleur temps sur un tour part en pole position, c'est-à-Dire sur la première place de la grille de départ, et les autres pilotes sont placés derrière lui, dans l'ordre croissant de leur temps.

Le dimanche matin a lieu une séance d'échauffement, appelée warm-up, et le départ de la course est donné en début d'après-midi.

Disputé sur une distance maximum d'environ 305 km, un Grand Prix ne doit pas non plus durer plus de deux heures.

Les voitures sont des monoplaces (une seule place pour le pilote), dont les quatre roues ne sont pas recouvertes par la carrosserie, ce qui leur confère cette allure caractéristique.

Le moteur, placé derrière le pilote, développe plus ! Très spectaculaires, les accidents lors des A Grands Prix ont vu leur gravité diminuer grâce aux efforts de la RA concernant la sécurité.

Le pace car Intervient en cas d'Incident grave.

de 700 chevaux.

La voiture est équipée à l'avant et à l'arrière d'ailerons aérodynamiques qui l'appuient au sol et lui permettent de mieux tenir la route.

Les règles de sécurité sont chaque année renforcées, les voitures subissant notam­ ment des tests de résistance aux chocs.

Les écu­ ries qui participent au championnat du monde doivent obligatoirement concevoir et fabriquer leurs propres voitures.

Un titre de champion du monde des constructeurs est également attribué tous les ans.

Si la Scuderia Ferrari est italienne et si l'écurie Ligier, rachetée par Prost en 1997 et rebaptisée Prost Grand Prix est française, la plu­ part des constructeurs sont anglais.

Citons parmi les plus célèbres: Cooper, Lotus, Brabham, March, aujourd'hui disparus, ou bien encore Williams, McLaren ou Jordan qui participent actuellement au championnat.

Le pilote ayant gagné le plus de titres de cham­ pion du monde est l'Argentin Juan Manuel Fangio sacré cinq fois champion du monde en 1951, 1954, 1955, 1956 et 1957.

Le Français Alain Prost a remporté quatre titres en 1985,1986,1989 et 1993.

Avec trois titres de champion du monde se retrouvent à égalité l'f\ustralien Jack Brabham (1959, 1960 et 1966), l'Ecossais Jackie Stewart (1969, 1971 et 1973), l'Autrichien Niki Lauda (1975, 1977 et 1984), les Brésiliens Nelson Piquet (1981, 1983 et 1987) et Ayrton Senna (1988, 1990 et 1991).

Alberto Ascari, Graham Hill, Emerson Fittipaldi ou Michael Shumacher l'ont remporté chacun deux fois.

Gérée financièrement et corn- ! Jeune et brillant fils du regretté Gilles, le A québécois Jacques VIlleneuve, après avoir fait une belle carrière en course Indy, remporta le titre de champlon du monde de Formule 1 en 1997.

mercialement de façon très efficace, la Formule 1 a acquis une importance médiatique considé­ rable, grâce principalement à la télévision.

Bon nombre de fabricants de tabac sponsorisent les écuries et bénéficient ainsi d'immenses retom­ bées publicitaires.

Mais les lois nationales de plus en plus restri ctives à l'égard du tabac vont conduire les responsables de la Formule 1 à choi­ sir entre deux solutions: trouver d'autres sources de financement ou émigrer vers des pays, en Asie par exemple, où les législations sont plus souples.

Les rallyes Les courses de Formule 1 et les rallyes ont pour point commun d'opposer chaque année dans le cadre d'un championnat du monde, les meilleurs pilotes et les meilleures voitures de leur catégorie.

Pour le reste tout les oppose.

Les rallyes se disputent sur des routes ordi­ naires qui sont momentanément fermées à la circulation durant les courses.

Le premier adver­ saire est le chronomètre.

Tous les concurrents parcourent à tour de rôle des tronçons de route appelés "épreuves spéciales», le vainqueur du rallye étant désigné à l'addition des temps de chacun.

Les coureurs vont d'une spéciale à l'autre en empruntant des secteurs de liaison.

Les rallyes du championnat du monde se dérou­ lent actuellement sur trois jours, et le kilométrage total des épreuves spéciales ne doit pas dépasser 400 km.

Les rallyes nationaux ou. »

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