Devoir de Philosophie

Le sport français, entre cannabis et anabolisants

Publié le 04/12/2018

Extrait du document

LIUBOV EGOROVA, LA MAIN DANS LE SAC

Les championnats du monde de ski nordique, en février, ont été assombris par une affaire de dopage, celle de Liubov Egorova contrôlée positive au Bromantan, un psychostimulant qui a des effets anabolisants et renforce le système immunitaire. La Russe a été déchue du titre du 5 kilomètres et a été déclassée de l’épreuve du 10 kilomètres poursuite dans laquelle elle avait obtenu la sixième place. Sept fois championne olympique et trois fois championne du monde, Liubov Egorova a admis être responsable de l’affaire mais a nié s’être volontairement dopée, déclarant : « J’ai pris un vieux comprimé vieux de plusieurs années pour me soigner. J’ignorais qu’il était interdit. »

Après les stéroïdes et l'érythropoïétine (EPO), c’est au tour du cannabis de faire la « une » du sport. Le contrôle positif de Bernard Lama, gardien de but du Paris-Saint-Germain (PSG) et international français, a relancé le débat sur le dopage et sur la nécessité d’interdire cette substance quand des produits chimiques peuvent provoquer des maladies mortelles chez les athlètes. L’un de ces anabolisants, justement, a fait parler de lui à l’automne : la Nandrolone.

 

Une quinzaine d’athlètes français ont été contrôlés positifs, dont le champion olympique de judo Djamel Bouras ou les footballeurs Vincent Guérin (P-SG) et Cyrille Pouget (Le Havre). En 1997, aussi, l’Union cycliste internationale a donné un exemple remarqué en instaurant des contrôles sanguins lors des courses.

Liens utiles