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Les « quatre mousquetaires » (Tennis)

Publié le 23/03/2019

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Les « quatre mousquetaires »

Les << quatre mousquetaires » de l'époque flamboyante du tennis français atteignent le statut de héros nationaux lorsqu'ils remportent en 1932, pour la sixième fois consécutive, la coupe Davis, le célèbre trophée de tennis par équipe.

 

L' époque des « mousque-taires» commence en 1923, lorsque quatre jeunes Français - René Lacoste, Jean Borotra, Henri Cochet et Jacques Brugnon - défont l'équipe irlandaise dans un combat décisif pour la coupe Davis. Un journaliste enthousiaste compare les vainqueurs aux héros du roman d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires.

 

Ce surnom les suivra au cours de bien desannées durant lesquelles ils connaîtront la gloire sur les courts de tennis du monde entier.

Henri Cochet, Jean Borotra, René Lacoste et Jacques Brugnon, en 1926

Après avoir échoué en finale de la coupe Davis en 1925 et 1926, leur succès est total en 1927 : à Philadelphie, ils battent l'équipe américaine de << Mr. Tennis », alias « Big Bill » Tilden, abonné à la coupe Davis depuis 1920, et gagnent « le saladier le plus laid du monde >>, aux dires des Français. Afin de pouvoir accueillir dignement les joueurs l'année suivante, on construit à Paris un nouveau terrain de tennis, le stade Roland-Garros, qui sera inauguré en mai 1928.

 

L'équipe française défend le prestigieux trophée au cours des années suivantes, en évinçant

« à Vines ; Cochet fait de même face à All ison par 2-0.

Le lendemain, l'euphorie des Fra nçais n'est plus la même : le double Cochet-Brugnon se termine pa r leur défaite en cinq sets; tout dép end donc des simp les du troi­ sième jour.

Borotra et Allison jouent les premier s.

Le Français est ner veux.

Il perd rapide ment les deux premiers sets, avant de gagner finalement les troisième et quatrième sets.

Les deux hommes jouent avec acharnement, luttent pour chaque point, se dépensent énormémen t.

La tension est telle que la foule ose à peine respirer.

Fin ale ment, Borotra rempor te le dernier set et assure ainsi à la France une chance de conserver la coupe Davis.

La victoire de Borotra s'avèr e décis ive car Vines gagne l' a utre simple et bat Cochet 4-6, 0-6, 7-5, 8-6, 6-2.

Ce sera le dernier match de Borotra en coupe Davis.

L'année suivante, la France perd la coupe au profit de la Grande­ Bretagne.

les carrières des « quatre mousquetaires » 1895-1978 Jacques « Toto » Brugnon L'aîné des «quatre mous­ quetaires » est surtout un parte naire de doubles et de mixtes.

Il est quatre fois aux côtés d'Henri Cochet en finale à Wimbledon ; ils gagnent ensemble deux fois.

Il remp orte égaleme nt la victoire aux championn ats d'Austra lie et de France : il gagne en 1925 et 1926 avec sa com patriote Suzanne Lenglen la compétition mixte.

Spécialis te du double, Brugnon est irremplaçable 193 2 dans l'équipe française de la Jacques Brugnon coupe Davis, invaincue de 19 27 à 1932.

1898-1 994 Jean Borotra Le « Basque bondissant >>, tel qu'on le surnomme à cause de son béret basque et de son style dynamique, fait partie des favoris du public de Wimbledon.

Deux fois -en 19 24 et en 1926 -il est vain­ queur en simple ; en 192B, il remporte l'open d'Australie puis les internationaux de Fran çe en 1924 et 1931.

19 01-19 87 Henri Cochet Cet ancien ramasse ur de balles gagne quatre fois les championn ats de France.

Cochet acquiert la gloire en Jean Borotra 1927, en venant à bout de la superstar américaine « Big Bill » Tilden en cinq sets, en demi-finale de Wimbledon, puis en battant en finale son compatriote Jean Borotra, après avoir perdu deux sets.

19 04 -1996 René Lacoste Il fait de son surnom, le « croco dile », une marque de vêtements de sport.

En effet, à la fin de sa carrière de tennisman, Lacoste se lance dans l'ind ustrie textile et vend ses célèbres polos dans le monde entier.

Lui aussi inflige à Bill Tilden une cui sante défaite en le battant en 1927 dans le dernier match des champion­ nats américains et en gagnant devant lui la Coupe Davis peu de temps après, à Philadelphie.

Deux victoires en simple à Wimbledon sont à inscrire au nombre de ses succès, ainsi que trois triom­ phes en finale lors des championn ats de France.

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