Sport et sponsoring

Fort de l’extraordinaire succès du sport, de nombreux partenaires ont voulu jouer le rôle de riches mécènes. Ainsi, Café de Colombia est devenu l’un des sponsors principaux de l'US Open, de la Coupe du monde de ski alpin - en remplacement de Sergio Tacchini, contraint à faire des économies -, et figure parmi ceux du Tour d’Espagne et de l'Open de tennis de Paris. D’autres, après des années d’efforts, attendent tout des jeux Olympiques d’Atlanta. Ainsi France Telecom, qui s’est fait l’apôtre de la gymnastique française et espère recevoir des dividendes de son engagement grâce aux éventuelles médailles d’Elvire Téza, Laetitia Bégué ou Ludivine Foumon.

Plus musclée est l’intervention de TF1. Alléchée par l’audience record du libre dames de patinage artistique des jeux Olympiques de Lillehammer, la chaîne privée a acheté l’exclusivité du sponsoring lors des championnats d’Europe et du monde, ainsi que sur le nouveau circuit du Grand Prix de formule 1, dont la finale aura lieu en février 1996, à Paris. En signant un contrat de monopole avec la Fédération des sports de glace d’un montant annuel de 15 millions de francs pendant cinq ans, la

À quelques mois des jeux Olympiques d’été d’Atlanta en 1996, le combat entre sponsors est plus que jamais engagé. Par une stratégie malicieuse, Adidas tente de retrouver des parts de marché face aux Américains Nike et Reebok. Quant aux autres, ils auront tout loisir de profiter de la médiatisation du sport pour se faire une image. Ainsi, Café de Colombia, parrain officiel des Internationaux de tennis des États-Unis en 1995, du Tour d’Espagne de cyclisme ou de la Coupe du monde de ski alpin.

Citons aussi Edgar Gropiron, champion du monde en titre de saut acrobatique, qui vient de se retirer de la compétition et qui prête son image populaire pour la promotion de produits en tout genre.

Le Français estime en effet que celle-ci ne sera plus vendeuse dans trois ans...