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SPORTS NAUTIQUES NATATION PLONGEONS - SAUVETAGE - WATER POLO

Publié le 05/11/2011

Extrait du document

Contrairement aux animaux, l'homme ne sait pas nager d'instinct. Alors qu'un enfant jeté à l'eau ignore les gestes qui lui éviteront de se noyer, un petit animal connaît, par contre, la meilleure manière de se tirer d'affaire. L'eau, il est vrai, n'est pas l'élément naturel ambiant de l'homme, principalement dans les nations fortement civilisées où il fallut, surtout au début du siècle, vaincre des préjugés pour promouvoir l'enseignement de la natation comme activité physique de base. On a pu d'ailleurs relever que les peuplades considérées comme primitives ne nourrissaient aucune appréhension pour l'élément liquide. Les pêcheurs de perles de Polynésie ou certains noirs de l'Est de l'Afrique savent admirablement nager sans être sortis des mains d'un moniteur. En règle générale ce ne sont quand même que des faits très rares : l'homme apprend à nager, l 'animal sait nager.

« La magnifique détente du plongeon de départ en nage libre (I.N.S.

aervlce photo) La natation règne aujourd'hui dans l'univers.

Partout on nage, partout on sait qu'il est in­ dispensable de mener les jeunes à la piscine, partout on prépare des champions.

Tous les quatre ans, les Jeux Olympiques constituent le plus grand rassemblement de nageurs du monde, apportant aux vainqueurs des épreuves de natation une renommée sou­ daine et énorme.

On se souvient encore de l'extraordinaire exploit du jeune américain Donald Schollander, quadruple médaillé d'or aux Jeux de Tokyo.

Les meilleurs nageurs sont généralement les plus jeunes, la morpho­ logie d'un être humain s'adaptant certaine­ ment mieux à l'eau dans sa prime jeunesse que plus tard.

Les techniciens qui préparent, en U.

R.

S.

S.

comme aux Etats-Unis, en Aus­ tralie comme en Europe, les champions de natation sont unanimes sur ce point.

Les différentes techniques de la natation sont aussi en évolution permanente.

Il existe de plus en plus de spécialités, mais les orga­ nismes internationaux ont mis un frein à cette débauche de « déviations » multiples.

L'impor­ tant ne doit jamais être autre chose que la recherche de la plus grande vitesse d'un point à un autre, sur une distance donnée.

Naturel­ lement, des combinaisons (mélanges de diffé­ rentes nages) sont possibles et elles sont lar­ gement pratiquées.

De toute manière, la Fé­ dération internationale veille rigoureusement à ce que nulle nage « excentrique » et d'une spécialisation insolite ne prenne audience dans les cercles officiels.

Sur le plan international, la France occupe un rang honnête.

Nos nageurs figurent parmi les meilleurs d'Europe, dans quelques spécia­ lités.

Cependant, ils ont beaucoup de mal à résister, à l'échelon suprême, à la forte pous­ sée des nations de l'Est Européen et des Etats­ Unis (dont le réservoir humain paraît inépui­ sable).

Mais en développant la natation et en la prospectant plus intensément encore chez les jeunes nageurs, nos techniciens ont bon espoir de trouver les meilleurs sujets pour bien figurer dans des compétitions aussi relevées que les Jeux Olympiques.

Le travail n'est pour­ tant pas tout en ce domaine; il faut encore avoir la chance de déceler des sujets doués et cette chance n'est pas le seul résultat d'une politique bien menée; c'est vraiment la chance pure, le hasard ...

• •• Parmi les différentes sortes de nages, il y a celles qui sont sportives, nages de style choi­ sies pour les Jeux Olympiques et les champion­ nats : crawl, brasse, brasse papillon, nage sur le dos (dos crawlé), puis les autres nages que pratiquent certains amateurs n'ayant pas l'am­ bition d'économiser leurs forces pour l'accom­ plissement de longs parcours : over, arm stroke (ou nage indienne), marinière, trudgeon, coupe et, bien entendu, la planche, cette nage immo­ bile sur le dos qui permet d'admirer sans fatigue le ciel et les nuages, ...

quand il y en a.. »

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