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sumo - sport.

Publié le 25/05/2013

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sumo - sport. 1 PRÉSENTATION sumo, système de lutte fortement ritualisée constituant le plus ancien des arts martiaux japonais et opposant deux combattants (sumotori) au gabarit impressionnant en des combats à mains nues à l'issue le plus souvent rapide. 2 DEVENIR SUMOTORI : UNE DISCIPLINE SÉVÈRE « RÉCOMPENSÉE « PAR LA CÉLÉBRITÉ Un jeune garçon désireux de devenir sumotori peut être recruté vers l'âge de quinze ans, à condition de mesurer au moins 1,73 m et de peser plus de 75 kg. Une fois accepté, le novice devient pensionnaire d'une école (heya) qu'il ne quittera plus. Il se lève à l'aube et s'entraîne chaque matin durant trois heures aux mouvements de base du sumo -- le shiko, qui consiste à lever très haut chaque jambe l'une après l'autre et à frapper puissamment le sol du pied, le teppo, qui consiste à frapper un pilier avec la paume de la main tout en effectuant des balayages avec les jambes, et le matawari, sorte de grand écart facial --, suivis de plusieurs séries d'assauts d'entraînement. Vers midi vient l'heure du bain, puis celle du repas, consistant essentiellement en une quantité impressionnante de chankonabe, sorte de ragoût de viande ou de poisson très riche en protéines, accompagné de riz, de bière et de saké. La quantité et la richesse de cette nourriture, ainsi que la manière dont elle est absorbée (en un seul repas et en ménageant une longue période d'inactivité juste après), permet une prise de poids importante : la plupart des sumotori pèsent plus de 150 kg, et certains dépassent même les 250 kg. Au bout de plusieurs années d'entraînement, le novice devient un combattant à part entière, un rikishi. Il reçoit désormais un salaire et a le droit de se marier. Il porte également, comme signe extérieur de son rang, la coiffure caractéristique des combattants, le chonmage, sorte de chignon maintenu en place par un gel fortement odorant. Sa vie s'organise entre l'entraînement, les tournois et les obligations mondaines, car, au Japon, les meilleurs combattants sont de véritables vedettes. ...

« Technique de sumoLes pieds solidement enfoncés dans le sol argileux, le lutteur de sumo parvient à maîtriser son adversaire.

Les combats de sumo, unrite shinto institué il y a deux mille ans, sont disputés par des professionnels.

Chaque match commence par des rituels de purificationet se termine lorsqu'un lutteur est poussé hors du ring ou touche le sol autrement qu'avec ses pieds.C.

Petit/Photo Researchers, Inc. Les techniques les plus couramment utilisées sont simples, utilisant surtout le placement et le poids du corps.

Certains sumotori viennent chercher une saisie à la ceinture ets’en servent de levier pour exercer de puissantes projections, d’autres préfèrent chercher à déséquilibrer leur adversaire par des poussées ou par des feintes.

Il estégalement possible de forcer son adversaire à reculer en lui assénant au visage ou à la poitrine une rapide série de coups portés avec la paume ou le tranchant des mains(tsuppari). À l’issue du tournoi, le combattant ayant remporté le plus de victoires est déclaré vainqueur, et le classement de l’ensemble des sumotori est réactualisé en fonction desrésultats.

Une absence, quelle qu’en soit la raison, est toujours considérée comme une défaite. 4 REPÈRES HISTORIQUES 4.1 Du VIIe au XIVe siècle Le sumo est la plus ancienne forme de lutte traditionnelle du Japon.

Sa pratique est évoquée dans l’un des tout premiers textes japonais, le Nihon Shoki, et remonterait ainsi au moins au VIIe siècle de notre ère.

Les chroniques historiques rapportent que les temples et les monastères commencent à organiser de grands tournois annuels dès le VIIIe siècle, et tout au long des périodes de Heian et de Kamakura.

Ces tournois sont alors considérés à la fois comme une offrande faite aux divinités et comme l’occasion de récolter des fonds pour la construction ou pour la réparation des édifices religieux.

Le sumo tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, avec ses rituels longs et complexes, tire laplupart de ses règles de cette époque ancienne. 4.2 Le sumo au XVII e siècle À partir des XIVe et XVe siècles, le sumo connaît une relative éclipse et ne semble plus pratiqué que dans les campagnes.

La période dite des « Provinces en guerre » ( voir période Sengoku) ravive cependant l’intérêt des aristocrates et des guerriers pour cet art martial.

Lorsque la paix est rétablie, au début du XVIIe siècle, le sumo se professionnalise et devient l’affaire de guerriers spécialisés.

Les clans les plus puissants entretiennent de véritables « écuries » de sumotori et organisent de grandstournois, pouvant rassembler jusqu’à plusieurs milliers de lutteurs.

Les règles du sumo, et notamment les limites et la mise en scène de l’espace de combat, se précisentalors. Pendant toute la période d’Edo, de nombreux guerriers sans emploi cherchent à gagner de quoi survivre en participant aux tournois organisés par les temples ou dans larue.

Mais les désordres provoqués par ce divertissement très prisé provoquent son interdiction en 1648.

La mesure est levée en 1684, à condition que les combats aient lieuexclusivement dans l’enceinte des temples, et qu’ils respectent un certain nombre de règles.

C’est alors que les 48 prises et saisies encore autorisées aujourd’hui sontcodifiées. Cette forme assagie de sumo connaît un succès considérable.

Les combats sont rapides, tactiques, violents, mais sans mort d’homme ou effusion de sang.

Les combattants,organisés en deux ligues concurrentes fondées dans l’ouest, puis dans l’est du pays, deviennent des professionnels dont la formation commence très tôt, et dont la vie estentièrement consacrée au sumo.

La plupart des règles, des écoles et des structures fondées au XVIIe siècle sont d’ailleurs restées les mêmes, et les pratiquants et amateurs de sumo semblent particulièrement attentifs au respect de cet ensemble de traditions. 4.3 Le sumo au Japon et dans le monde Au Japon, la popularité du sumo est restée intacte.

Les six tournois annuels de quinze jours sont intégralement retransmis par les chaînes télévisées et suivis par desmillions de téléspectateurs.

La pratique du sumo commence à se développer en dehors du Japon, et plus particulièrement aux États-Unis ; deux des grands champions ducircuit japonais sont d’ailleurs d’origine hawaïenne.

En Europe, la pratique du sumo reste encore marginale. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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