Devoir de Philosophie

Collège: Don d'organes et transfusion sanguine (SVT)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

don
En France, chaque année, trois millions de dons de sang sont nécessaires pour assurer la survie des malades et blessés auxquels il manque un composant sanguin ou qui ont perdu beaucoup de sang. Par ailleurs, des milliers de personnes attendent une greffe (ou une transplantation) d'organe. Les dons de sang ou d'organes sont de véritables actes de solidarité. Comment et dans quelles conditions peuvent-ils être réalisés ?
don

« — Transplantations à partir de donneurs vivants : tissus pouvant se régénérer (sang, moelle osseuse, peau), organe en double(rein) ou lobe du foie. — Transplantations à partir de donneurs décédés : les organes ou tissus sont prélevés après une mort encéphalique constatée etaprès des démarches d'autorisation de prélèvement. 2.

Chances de succès d'une greffe — Mécanisme de la compatibilité entre donneur et receveur : un tissu ou un organe transplanté devient la cible des attaquesconjuguées des lymphocytes T et des anticorps du receveur, car ceux-ci le reconnaissent comme étranger.

C'est le phénomènede rejet de greffe .

Ce rejet n'a pas lieu si le tissu greffé n'est pas vascularisé, puisqu'il n'y a alors aucun contact possible avec les lymphocytes T et les anticorps du receveur.

C'est le cas de la cornée de l'œil qui est très couramment et facilement greffée. — Greffe de peau d'une personne A sur une autre région du corps de A, autogreffe : réussie, en général. — Greffe de peau de A sur son jumeau A': réussie, en général, car il s'agit quasiment d'une autogreffe. — Greffe de peau de A sur un individu B sans précaution : le plus souvent rejet par B. — Greffe de peau de A sur un individu C ayant un système immunitaire voisin de A (même famille) ou ayant subi un traitementimmunodépresseur, réduisant l'action de ses lymphocytes T et de ses anticorps : réussie, en général, car C ne rejette pas legreffon (organe ou tissu greffé). 3.

Les perspectives d'avenir — Organes artificiels. — Greffon d'organes d'animaux (xénogreffes) : afin de pallier le manque d'organes disponibles à la greffe, des recherches sontmenées pour pouvoir utiliser des tissus ou des organes d'animaux et plus particulièrement de porcs.

Il est déjà possible de grefferdes valves cardiaques de porc avec de grandes chances de succès. — Techniques chirurgicales de partage de greffon de foie ou de poumon.

Actuellement, ces techniques permettent, en ne greffantà un malade qu'un tiers de foie sain, de restaurer une activité suffisante.

Un seul foie peut ainsi sauver trois malades. — Nécessité d'informer le public.

Les organes susceptibles d'être transplantés sont rares car ils doivent être sains et provenird'une personne décédée depuis très peu de temps.

Il s'agit généralement de personnes accidentées.

Par ailleurs, il arrivefréquemment que la famille en deuil refuse le don.

C'est pourquoi il est important de faire savoir de son vivant, que l'on autorise leprélèvement si la situation se présente.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles