Comment le stress chronique conduit à la dépression?
Publié le 24/05/2025
Extrait du document
«
Comment le stress chronique peut-il conduire à la
dépression ?
INTRO
Il existe des personnes qui sourient en public, mais qui s'effondrent seuls
chez eux.
Ils ne sont pas "tristes", ils mènent une guerre invisible, permanente,
contre leur propre cerveau.
Cette guerre a souvent un déclencheur silencieux :
le stress.
Pas celui qui vous motive, celui qui vous ronge, lentement, chaque
jour.
On l'appelle le stress chronique.
Et quand il s’installe, il peut faire
basculer une vie entière dans la dépress°.
Il existe plusieurs formes de dépress°,
la maniaco-dépressive (trouble bipolaire) qui alterne des phases de dépress°
profonde + des phases d’excitat° anormale (épisodes maniaques).
Mais on va
se concentrer sur la dépress° unipolaire dite endogène directement liée à des
dérèglements biologiques internes déclenchés par un stress chronique.
On
s’intéresse donc à : comment le stress chronique peut-il conduire à la
dépression ?
PLAN
I.
Mécanismes biologiques du stress
a) stress aigu
b) rôle de l’axe HHS
c) fonct° du cortisol
II.
Stress chronique et dépression : lien biologique fort
a) Effets du cortisol sur le cerveau
b) Déséquilibre chimique
c) Manifestat° cliniques
III.
Prévention et traitement
a) Prévent°
b) Traitements
I.
Mécanismes biologiques du stress
a) stress aigu
- Organisme soumis à différents agents stresseurs : psychiques, émotionnels,
physiques
- Par la roduct° comportements appropriés, l’homme s’adapte aux perturbat° de
son environnmnt, c’est l’ensemble de ces réponses produites par un agent
stresseur que l’on appelle le stress aigu (mécanisme de défense/protect°)
- Ensemble des modificat° produites pndnt phase de stress aigu doit permettre à
l’organisme de retrouver son état initial = résilience
- Tps de résilience varie, si stress aigu prolongé, alors l’organisme répond par 3
étapes physiologique : phase d’alarme, de résilience, d’épuisemnt
Phase d’alarme : danger/stress perçu :
- IRMf réalisés en présence d’agent stresseur nous montre une communicat°
entre différentes aires du cerveau :
cortex préfrontal (analyse info provenant des 5 sens, prise de décision, régulat°
émotionnelle) + syst limbique : amygdales (gest° des émot°) + hippocampe
(mémoire)
- Lorsqu’un stress détecté par ces aires, elle activent l’hypothalamus qui va
activer 2 voies physiologique : voie nerveuse rapide, l’adrénaline permet de
préparer la lutte/la fuite (réact° immédiate de courte durée) puis elle laisse place
à celle qui nous intéresse, voie hormonale lente qui va faire intervenir le cortisol
b) rôle de l’axe HHS (hypothalamo-hypophyso-surrénalien)
- L’hypothalamus libère hormone : CRH se fixe + stimule l’hypophyse
- Qui sécrète l’ACTH qui stimule la libérat° du cortisol par la corrtico-surrénale
c) Fonct° du cortisol
- Augmente la glycémie (apport rapide d’énergie) en mobilisant réserves du foie
+ en stimulant la format° de nvx glucoses
- Stimule le coeur, la vigilance + inhibe certaines fonct° de l’organisme
(digest°+ syst immunitaire)
- A court terme c’est protecteur = stress aigu = phase de résistance
- Cortisol agit sur sa propre libérat°, si concentrat° importante, il inhibe le
complexe hypothalamo-hypophysaire qui sécrète – d’hormones (CHR + ACTH)
donc la cortico surrénale cesse de secréter le cortisol
- Phénomène de rétrocontrole négatif permet à l’organisme de revenir à son état
initial
- Système reste actif trop longtemps, stress devient chronique, le rétrocontrole
négatif devient inefficace, cortisol reste élevé = phase d’épuisement
- Entraine un dérèglement durable surtt au niveau du cerveau
II.
Stress chronique et dépress° : lien biologique fort a) Effets du cortisol sur le cerveau - Cortisol en excès toxique pour certaines zones cérébrales : - Hippocampe très sensible au cortisol : → Etude IRM de Sheline YI et al (1996) sur humains Comparaison d’IRM personnes dépressives et non-dépressives Résultat : volume de l’hippocampe réduit chez les dépressifs + la dépress° dure + réduct° est marquée, provoque perte de mémoire, lacunes, difficultés de concentrat° - Cortisol affaiblit les connexions neuronales, peturbe cortex préfrontal devient moins efficace : → Etude Arnsten (2009) Altérat° fonctionnement des neurones du cortex préfrontal Baisse capacités de décision, de mémoire, de travail et de régulation émotionnelle, ce qui favorise l’anxiété, ruminat°, troubles de l’humeur Expérience singe - Suractive amygdales devienneny hyperactives : → Etude Roozendaal et al (2009) Cortisol augmente l’activité de l’amygdale, zone déclenche peur Entraine une hypervigilance émotionnelle et favorise les troubles anxieux et dépressifs (peur exagérée, réact° émotionnelles excessives, stress permanent comme une alarme qui ne s’éteint jamais) Expérience rat b) Déséquilibre chimique - Stress chronique et cortisol diminuent product° de dopamine, sérotonine, noradrénaline = neurotransmetteurs qui régulent le plaisir, bien-etre, l’énergie - Déficit lié à la dépression, à la perte de motivation et à.... »
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