ÉTUDE D'UNE MOISISSURE : NEUROSPORA CRASSA
Publié le 13/06/2012
Extrait du document
Des expériences ont été réalisées chez une moisissure : Neurospora
crassa. Il s'agit d'un être haploïde, donc il n'y a qu'un seul gène de
chaque allèle : le phénotype exprime alors le génotype.
Contrairement à la gamétogénèse des diploïdes au cours de laquelle
les spermatozoïdes sont rapidement mélangés les uns aux autres et où
l'ovogénèse ne conduit qu'à un seul gamète...
«
A l'extrémité d'un mycélium haploïde on voit apparaître :
- des gamètes femelles ou ascogones - des gamètes mâles ou microconidies.
Les microconidies se détachent pour aller féconder la gamète femelle
d'un autre mycélium (un mycélium est appelé type +, l'autre type -).
La fusion des deux noyaux (mâle et femelle) ne se fait pas
immédiatement.
On obtient des hyphes binucléés donnant de nom
breux asques, sortes de sacs allongés contenus dans un organe appelé
périthèce .
Il y a ensuite fusion des deux noyaux : c'est le stade diploïde.
L'œuf subit immédiatement une méiose donnant quatre cellules ou spores qui
subissent immédiatement après une mitose.
On obtient alors 8 spores ou ascospores disposées les unes sous les autres .
Cette disposition
permet d'étudier d'éventuelles variations ou recombinaisons de gènes
(crossing-over) .
Les 8 spores
d'un asque proviennent de la mitose de quatre cellules
haploïdes obtenues après la méiose.
Ces spores sont donc groupées par paires.
conidies Q ---- c;:::::' -......._ ., conidie '""-.
/ quigerme
reproduction végétative
par les conidies
Neurospora crassa
noyaux haploïdes
hyphes.
»
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