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Incendies de forêts

Publié le 05/01/2012

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Plus de 70 000 hectares de pinèdes, de garrigues et de cultures détruits par le feu en 1970 dans le midi de la France, 20 000 hectares ravagés en 1979 : les incendies de forêt représentent un danger aussi grave pour l'homme (treize victimes en 1970) et ses biens que pour l'équilibre écologique des régions touchées. Le sinistre peut avoir une cause naturelle : la foudre. Le plus souvent, il se déclenche sous l'effet conjugué de la sécheresse, du vent et de l'affluence estivale. Quant à l'incendie criminel, relativement fréquent, il n'est pas toujours imputable à la pyromanie. On y a vu la main de spéculateurs immobiliers pressés de dégager du terrain pour des ensembles résidentiels.

 

« Incendies de forêts 111 de rayon assez grand pour donner l'impression d'un front linéaire.

Si l'incendie progresse lentement au ras du sol, la chaleur dégagée peut devenir suffisante pour enflammer les branches et s'étaler de proche en proche.

Enfin il peut y avoir progression par jets de flammèches au-dessus des arbres selon une courbe plus ou moins parabolique.

Ces flammèches formeront ainsi des foyers secondaires en avant du foyer initial.

5 La luHe contre les feux de forêt se mène au sol (frac­ tionnement du terrain en tranchées, action des sapeurs­ pompiers et des volontaires) et par l'intervention de moyens aériens capables de déverser des tonnes d'eau sur les reliefs les moins accessibles.

Les avions Canadair ont fait la preuve de leur efficacité.

Mais se ravitaillant au large, ils font subir à la forêt un arrosage d'eau de mer (6 000 litres à chaque voyage) qui pourrait nuire à la reprise ete la végétation.

Le prix du Canadair (4 millions de dollars) et son coût d'exploitation (13 000 F l'heure) orientent les responsables départementaux vers l'achat de " bombar­ diers légers " (1 000 litres) de première intervention.

En été 1979, un DC-6 transformé en " bombardier lourd "• portant 12 000 litres d'un mélange eau-retadiânt, a permis d'établir devant le feu une barrière chimique de 300 à 700 rn de long.

6 S'il y a multiplication des incendies de forêts, c'est que la géographie humaine a changé.

En cinquante ans, le Midi a perdu la population paysanne qui, exploitant la forêt pour ses besoins, l'entretenait en neHoyant les sous-bois.

Les résidents secondaires qui ont pris la place ne s'en soucient plus.

Décidé par les technocrates des eaux et forêts, le remplacement des chênes-lièges moins combus­ tibles par des boisements de résineux ajoute à la fragilité des forêts méridionales.

~ Voir aussi : Forêts, Parcs naturels.. »

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