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La biodiversité

Publié le 15/09/2013

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Conservation in situ on ex situ? La conservation In situ consiste à maintenir les organismes vivants dans leur milieu. Elle concerne un grand nombre de communautés animales et végétales et leur permet de poursuivre leur évolution en s'adaptant aux changement de l'environnement. Un exemple de conservation in situ est la mise en place de zones de protection (comme la réserve de Tandropata dans l'Amazonie péruvienne) qui requiert la participation des communautés locales. Toutefois, il n'est pas toujours possible de la mettre en place à cause par exemple de la destruction d'habitats d'espèces rares ou en voie de disparition.

Il faut alors envisager la conservation ex situ qui consiste à préserver les espèces en dehors de leur habitat naturel dans des jardins botaniques et zoologiques, une banque de graines ou de gènes, un arboretum, une collection plantée

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dans un champ spécifique, in vitro sous la forme d'embryons, etc. L'espèce n'évolue plus sous la pression d'un environnement qui lui, continue d'évoluer. Elle risque de ne plus pouvoir survivre dans ce milieu si elle y est réintroduite.

Ces deux modes de gestion sont complémentaires pour préserver une ressource génétique.

Conservation des espèces

ou des écosystèmes ?

Depuis que l'homme s'intéresse à la nature, il s'est tourné vers les espèces, plus faciles à étudier de manière générale que les écosystèmes. Il les a inventoriées. Il a dressé des listes d'espèces disparues, en voie d'extinction, ou à protéger (panda, asacareux, loutre, etc.). Mais la

 

protection des espèces est illusoire si l'on ne protège pas simultanément leurs habitats naturels. Une politique de conservation de la diversité biologique doit donc avant tout privilégier la sauvegarde des écosystèmes comme le recommande la convention sur la diversité biologique. Elle est mise en œuvre à travers les politiques de zones protégées ou de gestion durable. Le but ultime est d'assurer le maintien de la diversité des écosystèmes ainsi que 

 

celle de leurs composantes. La directive européenne e Habitat « qui doit aboutir au réseau « Natura 2000 « répond à ces priorités.

« SCIENCE OU SCIENCE-FICTION ? Les scientifiques sont convaincus que les actions de prévention engagées, si elles nous donnent bonne conscience sont sans commune mesure avec la destruction prévisible.

Ces actions s'inscrivent dans le court terme : 100 ans, quand la biosphère compte en milliards d'années ...

De plus, elles ne concernent qu'un nombre limit é d'espèces.

Aussi les scientifiques envisagent-ils de sauver des espèces et l'homme lui-même grâce à l'espac e suivant le principe de l'arche de Noé, voire même en créant la vie, ou tout au moins en faisant revivre des espèces disparues à partir de l'extraction de leur ADN fossile.

Jurassic Parc deviendra-t-il réalité? La science-fiction d'aujourd'hui serait-elle la science de demain ? générations, l'homm e doit transmettre à ses enfants l'héritage qu'il a reçu .

ENIEUX SCIENTIFIQUES Sur le plan scientifique , l'enjeu principal consiste à modéliser les interactions complexes qui régissent l'évolution des écosystèmes .

L'élaboration de ces modèles nécessite d'inventorier les espèces existantes, et notamment de décrire les relations telles que les chaînes alimentaires.

SAUVER LA PLANtrE OU L'HUMANITt ? La conservation de la biodiversité est devenue un motif de préoccupation mondiale.

Bien que tout le monde ne soit pas forcément d'accord sur le fait qu'une extinction massive soit en cours , la plupart des observateurs admettent la disparition de nombreuses espèces (en 500 ans les activités humaines ont conduit à l'extinction de 844 espèces répertoriées) et considèrent essentiel que cette diversité soit préservée .

Il faut préserver les conditions de vie pour les générations humaines futures .

Voilà pourquoi il est important ici de rappeler la place de l'homme dans la biosphère .

L'espèce humaine n 'est qu'une espèce parmi les quelque deux If--------------; millions décrites aujourd'hui.

Elle monde vivant à travers les temps .

La préservation de la biodiversité relève alors d'enjeux aussi bien culturels, écologiques ou éthiq ues qu'économiques .

ENIEUX tCOLOGIQUES Préserver la biodiversité, c'est avant tout maintenir le processus d'évolution du monde vivant.

La biodiversité est indispensable à la stabilité des écosystèmes dont les ressources biologiques présentent un intérêt écologique pour l'ensemble des espèces.

Par leur activité naturelle, les écosystèmes fournissent indirectement et gratuitement des services aux sociétés humaines : maintien de la fertilité des sols, réduction des pertes d 'éléments minéraux par lessivage , contrôle du cycle de l'eau, régulation du climat, etc.

ENIEUX ÉCONOMIQUES La valeur économique de la biodiversité est de plus en plus mise en avant.

Ainsi, E.

Wilson écrivait en 1992 que" la biodiversité est l'une des plus grandes richesses de la planète, et pourtant la moins reconnue comme telle».

Nombreux sont ceux qui aujourd 'hui considèrent la biodiversité comme un réservoir de ressources pour la production de nouveaux produits utiles à l'humanité .

En effet , les espèces naturelles sont porteuses d 'un nombre très important de molécules qu'elles sont capables de synthétiser grâce à leurs gènes .

Parmi ces molécules , certaines possèdent des propriétés utiles sur le plan pharmacologique ou chimique .

La mise en valeur de ces ressources est l'un des critères donnant sa valeur à la biodiversité.

Mais c 'est aussi la source de conflits portant sur les règles de partage et d'appropriation de ladite richesse, notamm ent ent re les pays du sud et ceux du nord .

ENIEUX tTHIQUES Les hommes ont le devoir moral de ne pas éliminer les autres formes de vie.

Selon le principe d'équité entre les appartient à ce cycle d 'évolution et de diversification des formes de vie sur Terre, passant par l'apparition et la disparition de nombreuses espèces.

La diversité biologique que nous connaissons aujourd'hui est le résultat d'une histoire longue de plusieurs centaines de millions d'années.

Le futur de la diversité biologique dépend des mêmes fadeurs qui ont conduit à la situation actuelle, avec aujourd'hui l'homme, espèce récente et envahissante qui modifie à différentes échelles de temps et d'espace son environnement.

Or s e lon les experts , beaucoup d'espèce s restent encore à découvrir et avec elles une multitude de nouv elles informations.

Ces potentialités inexploitées pourront peut ­ être nous apporter, des réponses à des problèmes dans des domaines où l'homme n'a pas encore trouvé de solution (comme pour certaines pathologies humaines par exemple) .

COMMENT PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ ? Par essence , la biodiversité est changeante, en évolution permanente , alors comment la préserver? Il est évident qu'il ne faut pas chercher à conserver la nature telle qu'elle est.

Préserver la biodiversité, c'est permettre et maintenir son dynamisme .

Manipuler la nature et les écosystèmes présente de nombreux risques , car les relation s entre espèces vivantes sont subtile s.

Modifier une seule composante d'un écosystème (introduir e un prédateur , éliminer une plante , altérer un cycle biogéochimique , etc.) peut en quelques années mettre en péril l'équilibre d'ensemble.

DIFFÉRENTES APPROCHES La mise en œuvre de la conservation suscite de nombreux débats quant aux modes d'action les plus appropriés.

Une seule conclusion s'impose : il n'y a pas de solution simple et universelle .

On agit le plus souvent dans l'urgence et rien n'est jamais entièrement satisfaisant sur le long terme .

Conservation in situ ou ex situ ? La conservation in situ consiste à maintenir les organismes vivants dans leur milieu.

Elle concerne un grand nombre de communautés animales et végétales et leur permet de poursuivre leur évolution en s'adaptant aux changements de l'environnement.

Un exemple de conservation in situ est la mise en place de zones de protection (comme la réserve de Tambopata dans l'Amazonie péruvienne) qui requiert l a participation des communautés locales.

Toutefois, il n 'est pas toujours possible de la mettre en place à cause par exemple de la destruction d 'habitats d'espèces rares ou en voie de disparition .

Il faut alors envisager la conservation ex situ qui consiste à préserver les espèces en dehors de leur habitat naturel dans des jardins botaniques et zoologiques, une banque de graines ou de gènes, un arbore tum , une collection plantée dans un champ spécifique , in vitro sous la forme d'embryons , etc.

L'espèce n 'évolue plus sous la pression d'un environnement qui lui, continue d'évoluer.

Elle risque de ne plus pouvoir survivre dans ce milieu si elle y est réintroduite .

Ces deux modes de gestion sont comp lémentaires pour préserver une ressource génétique .

Conservation des espèces ou des é. »

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